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Communiqué de lancement du Comité de soutien « la Saône et Loire avec Valérie Pécresse »

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Les membres du Comité départemental de soutien à Valérie Pécresse pour la Saône et Loire se sont réunis ce jeudi matin autour de ses co présidents les parlementaires Josiane Corneloup, Marie Mercier, Arnaud Danjean et Fabien Genet et de ses vice-présidents les anciens parlementaires Jean-Patrick Courtois, Maire de Mâcon, Jean-Paul Emorine, sénateur honoraire et René Beaumont.

Cette structure « la Saône et Loire avec Valérie Pécresse » sera co-animée par Arnaud Durix, secrétaire départemental de la Fédération Les Républicains 71, et Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau les Mines, par ailleurs porte-parole et référente départementale.

C’est Marie-Jeanne Philippe, rectrice, qui aura la responsabilité d’en animer la partie «société civile ».

Ce comité a vocation à s’étoffer pour répondre aux nombreuses sollicitations de conseillers régionaux, départementaux ou municipaux, d’anciens élus mais aussi de représentants des forces vives qui animent notre département.

Il s’agira, à travers l’ensemble des acteurs de ce comité, de poursuivre avec dynamisme, le maillage le plus complet de notre territoire, par le biais de la Fédération 71 des LR, de ses comités de circonscription et, au-delà, de l’implication de toutes celles et tous ceux qui souhaitent nous rejoindre dans cette démarche et qui sont naturellement les bienvenu(e)s.

  • Marie-Claude Jarrot, porte-parole, co-animateur et référente départementale
  • Arnaud Durix, secrétaire départemental LR 71, co-animateur
  • Marie-Jeanne Philippe, présidente du Comité « société civile »
  • Arnaud Danjean, Député européen, co-président
  • Josiane Corneloup, députée, co-présidente,
  • Marie Mercier, sénatrice, co-présidente
  • Fabien Genet, sénateur, co-président,
  • René Beaumont, ancien sénateur, vice-président
  • Jean-Patrick Courtois, ancien sénateur et Maire de Mâcon, vice-président
  • Jean-Paul Emorine, sénateur honoraire, vice-président

Sont déjà également membres du comité

Sébastien Martin, Premier vice-président du Conseil départemental

Claude Cannet, vice-présidente Conseil départemental

Mathilde Chalumeau, vice-présidente du Conseil départemental,

Anthony Vadot, vice-président Conseil départemental

Pierre Berthier, vice-président du Conseil départemental,

Dominique Lanoiselet, conseillère départementale,

Marie-France Mauny, conseillère départementale,

Cécile Martelin, conseillère départementale,

Carole Chenuet, conseillère départementale,

Aline Gruet, conseillère départementale,

Marie-Thérèse Frizot, conseillère départementale,

Françoise Vaillant, conseillère départementale

Nathalie Damy, conseillère départementale,

Sébastien Jacquard, conseiller départemental,

Jean-François Cognard, conseiller départemental,

Vincent Bergeret, conseiller départemental,

Lionel Duparay, conseiller départemental,

Patrick Desroches, conseiller départemental,

Hervé Dumaine, premier-adjoint au Maire de Chalon sur Saône,

Philippe Finas, adjoint au Maire de Chalon sur Saône

Jean-Michel Morandière, adjoint au Maire de Chalon sur Saône,

Dominique Rougeron, conseillère municipale Chalon sur Saône

Monique Brédoire, conseillère municipale Chalon sur Saône

Isabel Paulo, conseillère municipale Chalon sur Saône

Serge Rosinoff, conseiller municipal Chalon sur Saône,

Joël Lefèvre, ancien adjoint au Maire de Chalon sur Saône,

Stéphane Huet, maire de Chatenay,

Jean-François Soulard, maire de Saint Christophe en Brionnais,

Roger Burtin, maire de Mary

Paul Thébault, trésorier départemental Fédération LR 71

Charles Landre, délégué 3ème circonscription LR 71

Jean-Philippe Belville, délégué 1ère circonscription LR 71

Sont également membres pour la société civile,

Jean-François Chanoit, Rénée Thiais, Christian Robin,Georgette Bataillard,Gérard Hochart,Jean-Claude Neyrat,Robert Clerc,Cyrille Chauvet,Yvette Magnien,Christine Buatois,Jeanine Multrier,Mireille Barge,Daniel PerrigueurChristophe JuvanonJacky AlixJulien Deniboire,Marcelle Carena,Jacqueline FalconnetMichel FalconnetXavier Bernard de LavernettePaul DucarougeMarc TaboulotHubert Guillemin ChandonChristiane HennetierGerard DevillersPatrick BindschedlerMichèle DevillersEmmanuel ReyIsabelle LenglainGilles DucerfDanielle BaudinRobert CorneloupMichel PoiseuilPascale PoiseuilJacques LecoqClémentine TomachotMadeleine PeltratJean-Paul PeltratBernard SottyMichèle SottyChantal de Varax

Pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent rejoindre le Comité, envoyez vos coordonnées sur le mail  le71avecvaleriepecresse@gmail.com

 

Eric Woerth annonce qu’il va soutenir Emmanuel Macron

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L’ancien ministre sarkozyste Eric Woerth (LR) a annoncé qu’il soutiendrait Emmanuel Macron plutôt que Valérie Pécresse pour la présidentielle, comme l’a révélé Europe 1 il y a deux semaines . Eric Woerth a estimé que l’actuel président était « le mieux à même de défendre l’intérêt de la France et des Français », dans une interview au Parisien publiée mercredi.

« Ce n’est pas une question personnelle mais je n’adhère pas au discours de LR » qui décrit une France « nostalgique, recroquevillée sur elle-même », a ajouté Eric Woerth, par ailleurs président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. « Je constate à regret que notre mouvement politique s’éloigne petit à petit de ses valeurs fondamentales pour camper sur des positions souverainistes, sans beaucoup de perspectives : une France tournée vers son passé, plutôt qu’une France pleine d’envie et de courage face aux multiples défis de l’avenir », a développé Eric Woerth dans une lettre adressée à ses électeurs de l’Oise. « Il ne suffit pas d’adopter des postures gaullistes pour être gaulliste ! Un mauvais diagnostic de l’état réel de la France conduit à de mauvaises réponses », estime-t-il.

Pour lui, « un second mandat d’Emmanuel Macron serait une chance pour la France, comme ça aurait été le cas pour Nicolas Sarkozy « . « Emmanuel Macron n’est pas plus de gauche que vous et moi. Le débat bloc contre bloc n’est plus d’actualité… Changer de président tous les cinq ans ne résout rien et empire tout ».  Dans la foulée de cette déclaration, Christian Jacob a demandé à Woerth de quitter LR. « Il y a un minimum de dignité à avoir envers ceux qui ont toujours été à ses côtés », a affirmé Christian Jacob, qui a fait part de « beaucoup de déception et de regret ». Mais « il faut relativiser: Eric Woerth est un parlementaire en fin de carrière » et « ses affaires judiciaires ont sans doute pesé dans sa décision », a-t-il ajouté.

La réponse d’Eric Woerth n’a pas tardé. « Je vous prie de bien vouloir noter que je me mets en congé de notre formation politique pour être en cohérence avec ma décision de soutenir la candidature à venir d’Emmanuel Macron à la présidentielle », a-t-il écrit à Christian Jacob dans une lettre. « Je suis persuadé que d’une manière ou d’une autre, Les Républicains sauront retrouver le chemin qu’ils n’auraient jamais dû quitter », conclut-il.

Crise Russie-Ukraine : Le format Normandie peu convaincant

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“Macron, à Kiev, se voit contredit par la Russie”, titre le site du New York Times ce 8 février. “Le Kremlin a rejeté mardi l’idée que le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir Poutine auraient fait des progrès significatifs en vue de désamorcer la crise ukrainienne, durant leur rencontre cruciale à Moscou. Des déclarations russes ont semblé saper l’autorité diplomatique de la France et même sa crédibilité, alors même que Macron arrivait en Ukraine pour poursuivre sa navette diplomatique”, écrit le journal états-unien.

“Avant même que l’avion de Macron atterrisse à Kiev”, poursuit The New York Times, “Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a démenti que les deux présidents aient conclu un accord de désescalade, laissant entendre que c’était aux États-Unis et non à la France de négocier un tel accord.” “Moscou et Paris ne pourraient pas conclure d’accord. C’est tout simplement impossible”, aurait en effet déclaré le porte-parole à des journalistes, selon The Guardian.

Une source française avait déclaré quelques heures plus tôt que Vladimir Poutine s’était engagé pendant son entretien avec Emmanuel Macron à ne pas lancer dans l’immédiat de nouvelles manœuvres militaires près de l’Ukraine, rappelle El País. Le journal espagnol titre lui aussi sur le “démenti” russe, jugeant que “le président français ne parvient pas à combler le fossé avec Moscou mais gagne du temps pour le dialogue”.

“On ne peut pas régler cette crise en quelques heures de discussions”, a effectivement déclaré Emmanuel Macron ce mardi, appelant à ne pas sous-estimer la tension autour de l’Ukraine. Il a aussi précisé, note El País, les engagements qu’aurait pris Vladimir Poutine : “Il m’a dit qu’il ne serait pas à l’origine de l’escalade.” Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est quant à lui montré sceptique quant à cette supposée garantie. “Je ne me fie pas vraiment aux mots”, a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse conjointe avec Macron. Le président français termine sa mini-tournée diplomatique ce mardi soir à Berlin, où il devait rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz, de retour de Washington, et le président polonais Andrzej Duda.

Autisme : apprendre à danser sous la pluie

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Dominique Copreaux est une figure humaniste bien connue des Chalonnais. Elle est, donc, fondatrice des Glaneurs (Donner aux défavorisés les légumes, fruits récupérés après les marchés), présidente des Bulles vertes (Refaire des villes des espaces verts), distributrice souvent les vendredis des sandwichs aux étudiants de l’école d’art, aux élèves infirmières, aux retraités place de Beaune… Une autre de ses activités est la présidence de l’association du Soleil bleu, l’autisme et la neurodiversité en Chalonnais.

De par son vécu (un petit fils autiste haut potentiel), Dominique Copreaux s’occupe, en autres, des autistes haut potentiel, dits Asperger. Elle explique, eux qui ont un fort QI, leurs difficultés dans le quotidien, l’école, leurs rituels, leurs intérêts spécifiques, leurs problèmes sensoriels, leur réticence à se faire toucher, leur hyperémotivité, leurs hypersensibilités. Elle nous décrit, outre leur intelligence, leurs capacités fortes pour l’informatique, l’art, la littérature, le dessin. Consciente de leur aptitude à l’informatique, Dominique Copreaux lance un projet de formation professionnelle diplômante pour eux, une formation envisagée post-bac. Elle espère que ce projet verra le jour à Chalon, avec l’aide du Grande Chalon, d’ici 2 ans. Dominique Copreaux continue à danser sous la pluie, ce qui lui donne ce grand sourire et cette humanité.

Macron sera candidat après le pic du Covid et la crise en Ukraine

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Il veut rester maître du calendrier, et fait passer les crises en cours avant la présidentielle d’avril. Ce mardi 1er février, dans une interview accordée à La Voix du Nord, le président de la République Emmanuel Macron a justifié le fait de ne pas être encore officiellement candidat à sa propre succession. Et ce en invoquant deux grands sujets du moment. “J’ai d’abord l’obsession que la phase aiguë de l’épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous”, explique-t-il, faisant du Covid et de la situation entre l’Ukraine et la Russie des priorités avant d’entrer en campagne.

Car derrière ces deux thématiques, Emmanuel Macron ne laisse aucunement planer le doute quant à sa future participation au scrutin suprême. Sur le thème de son “J’ai envie” de début janvier, le chef de l’État répète ainsi en creux ses ambitions. “J’ai déjà dit ce que je pensais des projets, de l’enthousiasme et de l’amour que j’ai pour notre pays”, déclare-t-il à nos confrères de la presse régionale des Hauts-de-France, région dans laquelle il se rend ce mercredi 2 février. Et où il n’annoncera donc pas sa candidature.

Il poursuit, toujours sur ce thème de la priorisation des enjeux: “Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu’au bout (toujours dans l’interview de janvier au Parisien, ndlr) et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective.”

Et pour cause: entre Vladimir Poutine, Joe Biden et l’Ukraine, Emmanuel Macron tente de se poser en recours et en instrument de l’apaisement, fort de la position française à la tête de l’Union européenne. À La Voix du Nord, il raconte ainsi s’être entretenu à plusieurs reprises ces derniers jours avec le président russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Et l’affirme: “Tant que le dialogue est là, il faut l’entretenir.” Dans le reste de l’entretien, où il annonce en outre des investissements et la création d’emplois dans le Nord et le Pas-de-Calais, vantant au passage son bilan industriel, Emmanuel Macron fait aussi un mea culpa. Reconnaissant que “les reproches sur l’envoi tardif des protocoles scolaires étaient justifiés”, le président de la République déplore en effet que la rentrée de janvier ait été marquée par la prise de décision extrêmement tardive concernant l’école.

Pécresse propose une « banque des jeunes » pour financer leurs études

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Valérie Pécresse a plaidé ce lundi soir pour une « banque des jeunes » leur octroyant des prêts garantis par l’Etat « pour financer leurs études ou créer leur entreprise« . « C’est la banque du droit à l’échec » et ainsi, « je permets de redonner le goût du risque à notre jeunesse et de réduire les inégalités de départ », a assuré la candidate LR à la présidentielle sur LCI. Cette banque « ne se remboursera que si le jeune gagne un certain niveau de salaire »: « Vous vous lancez dans des études, si ça ne marche pas, c’est l’Etat qui garantit », a-t-elle ajouté.

Valérie Pécresse a aussi plaidé pour « un plan tout à fait révolutionnaire sur l’école avec du soutien scolaire pour tous ». Dénonçant une « politique de gribouille, de clientélisme électoral » en matière énergétique, elle a fustigé sur la laïcité un gouvernement « qui accepte de communautariser » et « recule par rapport aux principes de la République ». Face à six abstentionnistes exprimant leur conviction que « nos politiques sont à côté de la plaque » ou « pour moi, vous êtes tous pareils », la candidate LR a répondu à leurs questions sans détour sur le vote blanc, les maisons médicales ou la lutte contre la fraude. Jugeant ce type de débats « extrêmement productifs », elle a expliqué: « je veux essayer de travailler cela dans le reste de la campagne » et « plutôt que de faire un grand meeting, essayer d’aller sur le terrain, en immersion rencontrer des Français dans un territoire » pour « parler avec eux de leur vie », peut-être en « changeant de méthode ».

Élire une femme présidente devrait selon elle « changer quelque chose », car « la parole des femmes sera entendue, respectée quand elles sont victimes mais aussi ont des choses à dire ». Mais « je ne suis pas une idéologue du féminisme ou qui va déconstruire les hommes », a-t-elle assuré. Sur l’immigration, elle a expliqué que « nous avons des Français qui viennent de partout » et « je veux que toutes ces racines aient un tronc qui s’appelle la fierté d’être français ». « Ma France n’est pas multiculturelle, elle est française », a-t-elle lancé.

Interrogée sur ses revirements passés sur la PMA ou le mariage pour tous, Valérie Pécresse a souligné que « la vie vous fait évoluer » mais « sur la GPA c’est viscéral. Je ne peux pas être pour et je ne le serai pas ». Sur la fin de vie, elle s’est dite « très prudente », car « il y a une éthique de la vulnérabilité et le rôle de l’Etat est de protéger » ces personnes vulnérables, selon elle.

L’équipe d’Arnaud Montebourg soutient Anne Hidalgo

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Un soutien pour faire bouger les lignes d’une campagne qui peine à se lancer. Mal en point dans les sondages et balayée lors de la primaire populaire qu’elle a terminée à la cinquième place, Anne Hidalgo a reçu le soutien de la direction de campagne d’Arnaud Montebourg, qui a récemment jeté l’éponge dans la course à l’Élysée. Au total, douze personnalités ont rejoint les rangs de la candidate socialiste, soit la quasi-totalité des membres de l’équipe de campagne de l’ex-candidat.

Parmi eux, on retrouve notamment Jean-Baptiste Barfety, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg, Farid Benlagha, son conseiller spécial, Willy Bourgeois, vice-président de la région Bourgogne-Franche-Comté, son responsable de la communication, ou encore Philippe Brun, son directeur-adjoint de la campagne et conseiller municipal de Louviers. Valentin Przyluski, proche d’Arnaud Montebourg, pourrait quant à lui se rallier à Christiane Taubira

« Aujourd’hui privés de pouvoir voter pour celui qui portait nos espoirs, nous faisons le choix d’apporter notre soutien à la candidature d’Anne Hidalgo », indiquent-ils dans un communiqué. « En plaçant le travail et la réduction des inégalités en tête de ses priorités, Anne Hidalgo assume délibérément de s’éloigner de ceux qui, à gauche, préfèrent abandonner la question sociale et les classes populaires au profit de débats minoritaires », ajoutent-ils également.

Christiane Taubira élue à la primaire populaire : le désaccord des candidats à gauche

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Elles étaient sept personnalités politiques représentées à la primaire populaire , mais seulement quatre d’entre elles avaient donné leur accord. Du 27 au 30 janvier, 467.000 inscrits étaient invités à voter pour celui ou celle qu’ils voulaient voir devenir le visage de la gauche parmi les candidats à l’élection présidentielle. Dimanche soir, le résultat du scrutin était dévoilé : Christiane Taubira était élue, devant Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon , qui se partageaient la 2ème et 3ème place du podium. Si l’ancienne garde des Sceaux sous le mandat de François Hollande a appelé à l’union au sein de la gauche, les réactions des candidats à la présidentielle n’étaient pas enthousiastes.

Invité dans C dans l’Air sur France 5, Jean-Luc Mélenchon s’est refusé à tout commentaire. « Christiane Taubira a enfilé la chaussure qui avait été préparé pour elle », a-t-il déclaré au sujet de cette primaire à laquelle il avait refusé de prendre part. « Je ne suis pas concerné. J’ai été inscrit d’office dans une élection à laquelle je ne voulais pas participer. Par conséquent je n’ai pas de commentaire à faire. » Le leader de La France Insoumise a fait part de son agacement : « J’en ai un peu marre des appels téléphoniques où l’on me prend pour une bille. Ca finit par m’indisposer. Mais je répondrai à tout le monde. »

Interrogé par TF1 sur ce qu’il avait à dire à la gagnante, l’Ecolo Yannick Jadot a ainsi répondu: « Rien ». « C’était une primaire pour Christiane Taubira, elle en sort vainqueur. C’est une candidature de plus, c’était exactement l’inverse de ce que souhaitait la primaire populaire », a estimé le candidat écologiste, en costume-cravate. Philippe Poutou, qui se présente sous l’étiquette du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), a écrit sur Twitter : « Avec la primaire populaire et l’ajout de la candidature Taubira, la ‘gauche’ libérale s’enlise un peu plus. Le problème pour nous reste la construction nécessaire d’une ‘gauche’ militante radicale, anticapitaliste, pour la reconstruction du mouvement social et changer la société. »

Le directeur de campagne de Fabien Roussel, Ian Brossat a également refusé la proposition de rassemblement: « Moins de lyrisme, plus de concret et d’humilité. Mon candidat, Fabien Roussel », a-t-il lancé sur Twitter. « Je propose que Hollande se déclare maintenant », a ironisé l’écologiste Sandrine Rousseau. La victoire de Taubira a toutefois été reconnue par les candidats de la primaire populaire qui avaient reconnu le vote. Le député européen Pierre Larrouturou, qui a terminé quatrième de la Primaire populaire, promet que Christiane Taubira aura son « entier soutien dans toutes ses initiatives pour construire l’union et la victoire du climat, de la justice sociale et du renouveau démocratique ».

Ceux qui veulent quitter le RN doivent partir « maintenant », prévient Marine Le Pen

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Un brin d’agacement. Interrogée sur d’éventuelles nouvelles défections dans son camp au profit d’Eric Zemmour, Marine Le Pen, a sommé ce samedi ceux qui veulent partir de le faire « maintenant ».  Au lendemain des déclarations de sa nièce Marion Maréchal qui a dit pencher plutôt du côté de son rival Eric Zemmour, la candidate du Rassemblement national à la présidentielle a mis en garde d’un ton ferme ceux qui voudraient imiter les eurodéputés RN Jérôme Rivière et Gilbert Collard qui ont déjà « franchi le Rubicon ».

Que « ceux qui veulent partir partent. Mais ils partent maintenant ! », a-t-elle lancé en marge d’un déplacement samedi à Madrid, alors qu’elle était interrogée sur l’eurodéputé Nicolas Bay, qui l’accompagne à Madrid mais a refusé de dire samedi s’il serait à ses côtés jusqu’au premier tour de la présidentielle. La candidate a précisé que ces propos ne visaient pas Nicolas Bay en particulier mais s’appliquaient « de manière générale » à ceux qui voudraient la quitter.

« Parce que ce qui est insupportable, c’est la taqiya qu’ils reprochent eux-mêmes aux islamistes », a-t-elle ajouté lors d’un micro tendu avec la presse, en référence au concept dans la religion musulmane recommandant à dissimuler sa croyance en cas de danger. « Je considère qu’on peut changer de camp, mais il faut le faire maintenant parce que nous avons 70 jours avant un événement majeur pour l’avenir des Français », a-t-elle ajouté en marge d’une réunion avec ses alliés d’extrême droite et souverainistes en Europe.

« Avoir des gens qui, aujourd’hui, font semblant d’être ici, alors qu’en réalité, leur cœur ou leur esprit est ailleurs, c’était insupportable. C’est un manque total de dignité, de respect à l’égard de l’ensemble de nos militants qui se battent, eux, avec conviction, avec cœur, avec courage, mais aussi l’ensemble de nos électeurs », a-t-elle encore dit.
Marine Le Pen avait jugé vendredi « violent » que sa nièce songe à rejoindre son rival, en insistant sur « l’aspect personnel » de leur relation et en assurant être « mieux placée » pour gagner en avril qu’Eric Zemmour. La candidate du RN (autour de 17 %) est donnée dans les sondages à la deuxième place au premier tour, au coude à coude avec la candidate LR Valérie Pécresse, devant Eric Zemmour (13 %).

« Partygate » : Westminster retient son souffle avant un rapport décisif pour Boris Johnson

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Sujet d’intenses spéculations, la publication de ce rapport interne de la haute fonctionnaire Sue Gray sur plusieurs garden parties, pots de départ, fêtes de Noël ou d’anniversaire dans les cercles du pouvoir en 2020 et 2021 est entouré d’une grande incertitude. Initialement attendues mercredi, les conclusions pourraient être imminentes… ou attendre la semaine prochaine, selon la presse, plus prudente sur ses pronostics à mesure que les jours passent. « Nous ne l’avons pas encore reçu », a indiqué jeudi un porte-parole de Boris Johnson tandis que le dirigeant, en marge d’une visite au Pays de Galles, a assuré qu’il ne cherchait « absolument pas » à en différer la sortie. La police a bousculé le calendrier en lançant sa propre enquête sur plusieurs de ces événements, passibles d’une amende, et qui ont fortement choqué les Britanniques au moment où eux-mêmes étaient strictement confinés.

Même si Boris Johnson répète à l’envi que le rapport sera dévoilé dans son intégralité, sa remise est retardée par des échanges sur la délicate question de déterminer ce qui peut ou pas être publié pour ne pas compromettre l’enquête de Scotland Yard. Sa teneur pourrait se révéler cruciale pour le dirigeant conservateur de 57 ans, accusé de mensonges, appelé à la démission par l’opposition et fragilisé par des sondages désastreux. Combatif, il a exclu de partir, réussissant à temporiser en renvoyant aux conclusions à venir et à la déclaration consécutive qu’il a promise de faire au Parlement.
Mais la colère gronde aussi au sein de sa majorité. S’il a jusqu’à présent échappé à un vote de défiance, qui peut être déclenché à la demande de 54 (sur 359) députés de son camp, Boris Johnson reste en position très délicate. Un rapport accablant pourrait permettre d’atteindre rapidement ce seuil et déclencher, potentiellement dès la semaine prochaine, une course à la tête du Parti conservateur, dont le chef devient de facto le chef du gouvernement.

Entretemps, les soutiens de Boris Johnson au sein du gouvernement tentent de refroidir les ardeurs des députés rebelles.
Certains ont ainsi brandi le spectre d’élections générales anticipées en cas de désignation d’un nouveau chef, à un moment où l’opposition travailliste jouit d’une rare et confortable avance sur les tories en termes d’intentions de vote.
Renforçant l’incertitude sur son sort, il n’est pas exclu non plus que Boris Johnson, fort de son habitude de se sortir des situations les plus inextricables, survive à un tel vote de défiance. Il ne pourrait alors plus être délogé pendant un an.
A l’inverse, un document expurgé des événements les plus compromettants dans le radar de la police permettrait au leader conservateur de sauver la face, du moins temporairement.
Keir Starmer, le chef du parti travailliste, a demandé que le rapport soit publié « dans son intégralité », soulignant jeudi que les Britanniques méritent la « vérité » après les « énormes sacrifices » consentis durant la pandémie.
Selon le tabloïd Daily Mail, alors que les rencontres entre Boris Johnson et des élus se multiplient en coulisses, des députés auraient aussi conditionné leur soutien à un abandon de la hausse annoncée des cotisations sociales, en pleine inflation qui rogne le pouvoir d’achat des Britanniques. Downing Street l’a exclu jeudi.
Se prévalant déjà d’avoir réalisé le Brexit ou d’avoir réussi la campagne de vaccination contre le Covid, Boris Johnson a assuré jeudi vouloir « poursuivre le travail du gouvernement ». Il avait dit la veille vouloir se concentrer sur la reprise économique ou encore la crise en Ukraine. Mais outre les fêtes, une autre affaire vient nourrir les interrogations sur sa sincérité.
Après que des emails des Affaires étrangères ont dévoilés dans le cadre d’une commission parlementaire, il est accusé d’avoir menti en assurant ne pas être intervenu dans l’évacuation controversée en août, de Kaboul tombée aux mains des talibans, de chiens et chats d’un refuge tenu par un ex-militaire britannique. « Du flan total », a rétorqué Boris Johnson.