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Municipales: au Havre, le candidat Philippe veut faire oublier Premier ministre

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Marchés, réunions d’appartement… loin des caméras, Edouard Philippe a mené au Havre son deuxième week-end de campagne, où le programme de terrain du candidat aux municipales a été bousculé par l’agenda du Premier ministre. « Bonjour, vous êtes courageux d’être là! »: sur le marché des Halles, écharpe sombre autour du cou, le candidat arpente à grandes enjambées les allées clairsemées par l’approche de la tempête, distribuant salutations et poignées de mains aux rares commerçants présents.

Dans ce quartier central de la cité portuaire qu’il a dirigée de 2010 à 2017, l’issue de l’élection semble jouée pour certains: « C’est bien d’avoir un Premier ministre pour futur maire! » assure Edouard, charcutier, qui décrit un candidat « jeune, respectueux, avec un attachement à la ville ». « Il est populaire ici, il va être réélu », assure Philippe, vendeur de pâtisserie, qui a vu le candidat en campagne entrer dans le bar où il prenait un café. « Moi je l’appelle monsieur le Premier ministre! La mairie c’est important » mais « c’est pas ce qu’il reflète aujourd’hui », ajoute le commerçant.

La casquette de Premier ministre, en effet, s’est rappelée au candidat au cours du week-end, puisqu’il a dû faire un aller-retour à Paris après la découverte de cinq nouveaux cas de coronavirus en France. Le programme en a été chamboulé. Pour autant, concilier les rôles de chef du gouvernement et de candidat aux municipales, « c’est tout à fait possible », assure Edouard Philippe. « Je ne peux pas faire ça à temps plein mais quand on explique les choses, mes concitoyens comprennent ça très bien ».

Loin des médias gardés à distance, le candidat arrivé vendredi a témoigné de ses déplacements sur les réseaux sociaux: visite des locaux de police, marché, réunion d’appartement… »Je fais ça à ma façon, tranquillement, ce n’est pas spectaculaire, mais c’est comme ça que j’avais fait en 2014 et ça avait plutôt bien marché » assure le candidat, élu alors dès le premier tour, avec 52% des voix. D’ailleurs « un paquet de gens m’appellent monsieur le maire (…) car j’ai été maire beaucoup plus longtemps » que Premier ministre, ajoute-t-il. Dans cette ville où l’opposition à la réforme des retraites reste forte, avec une nouvelle journée de grève jeudi qui a mis le port du Havre à l’arrêt, l’étiquette de Premier ministre peut pourtant être à double tranchant.

Affaire Sarah Abitbol : le président de la fédération Didier Gailhaguet refuse de démissionner

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L’affaire Sarah Abitbol continue de faire beaucoup de bruit dans le milieu du patinage artistique. La patineuse accuse son ancien entraîneur Gilles Beyer, d’agressions sexuelles et de viols dans les années 90. Depuis les révélations fracassantes de Sarah Abitbol dans son livre Un si long silence, une enquête a été ouverte. De son côté, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a demandé à Didier Gailhaguet, le président de la Fédération française, de démissionner après les multiples accusations d’agression sexuelles au sein du groupe. Ce mercredi 5 février, ce dernier a donné une conférence de presse pour répondre à la ministre. Il a déclaré « qu’il allait réfléchir », accusant à son tour les politiques d’avoir failli à leur rôle.

Roxana Maracineanu, est apparue abasourdie ce jeudi 6 février sur RTL au lendemain de la conférence de presse rocambolesque du patron de la fédération des Sports de Glace .  “La situation est très grave, il doit prendre ses responsabilités, je lui demande de démissionner”, a-t-elle une nouvelle fois tempêté alors que le patinage artistique est touché par une série de révélations de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs.

Mais en voulant rapidement placer l’inamovible président de la FFSG devant ses responsabilités, Roxana Maracineau savait qu’elle s’attaquait à un gros poisson du sport français. Refusant de démissionner, Didier Gailhaguet n’a pas hésité à s’en prendre à une ministre “moralisatrice.” Pas de quoi impressionner l’ancienne championne du monde de natation qui préférera sans doute le qualificatif “engagée” à celui de “moralisatrice.” Car Roxana Maracineanu réinvente sa mission depuis son arrivée au gouvernement. Jadis encartée au parti socialiste, elle défend de nombreuses préoccupations sociales dans le sport, en phase avec l’époque, de la lutte contre l’homophobie dans les stades à la libération de la parole des victimes d’abus sexuels.

“Depuis que je suis ministre, j’ai l’impression d’être revenue à la compétition tous les jours”, se confiait la ministre à Libération un peu plus d’un an après son arrivée au ministère. Et son match le plus médiatique, la responsable politique “aux valeurs de gauche” de 43 ans, le mène aujourd’hui contre un baron du sport français: Didier Gailhaguet.

Le conservatoire du Grand Chalon en images

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[Voir le reportage vidéo plus complet]

Assurant l’enseignement de toutes les disciplines chorégraphiques, musicales et théâtrales, sans limite d’âge, et pour un tarif d’inscription très mesuré, le Conservatoire (CRR) se veut ouvert à tous les élèves motivés par l’apprentissage d’une discipline artistique, dans divers styles et langages allant de la musique ancienne au rap, du classique à la danse hip hop, de Molière à Sarah Kane.

Il comprend une équipe composée d’une centaine d’enseignants et d’une vingtaine de personnes pour le pôle administratif et technique.
L’enseignement concerne 2000 élèves en cours de danse, musique et théâtre et 4000 enfants en sensibilisation en crèches et milieu scolaire.

Le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) : 1 rue Olivier Messiaen – 71100 Chalon-sur-Saône – Tel : 03 85 42 42 65 – conservatoire@legrandchalon.fr

Le Conservatoire en détails (texte : Conservatoire)

Le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) du Grand Chalon, inauguré en 1996 par Philippe Douste-Blazy, Ministre de la Culture est un bâtiment moderne et ouvert sur l’extérieur, à deux pas de la gare de Chalon-sur-Saône.

Au cœur de l’agglomération du Grand Chalon, retrouvez un équipement pédagogique et culturel ouvert à tous. Lieu de vie, de partage, d’échanges et de convivialité avant tout, le Conservatoire propose la pratique de la danse, de la musique et du théâtre pour tous les niveaux et toutes les envies, de la pratique amateur à la professionnalisation.

Ouvert à tous les âges et tous les styles, le Conservatoire à Rayonnement Régional de Danse, Musique et Théâtre du Grand Chalon remplit des missions de formation, animation, création et diffusion, en danse, musique et théâtre. Assurant l’enseignement de toutes les disciplines chorégraphiques, musicales et théâtrales, sans limite d’âge, et pour un tarif d’inscription très mesuré, le Conservatoire se veut ouvert à tous les élèves motivés par l’apprentissage d’une discipline artistique, dans divers styles et langages allant de la musique ancienne au rap, du classique à la danse hip hop, de Molière à Sarah Kane.
Etablissement-ressources complémentaire aux écoles de l’agglomération et du département, le CRR poursuit son développement en convention avec l’Etat par le renouvellement de son label CRR en 2013, dans le cadre régional de la formation professionnelle, notamment par sa participation à l’Ecole Supérieure de la Musique en Bourgogne et par son inscription dans le Schéma Départemental de Saône et Loire.

Depuis juillet 2009, le CRR anime le réseau du schéma pédagogique d’Agglomération.
Il comprend une équipe composée d’une centaine d’enseignants et d’une vingtaine de personnes pour le pôle administratif et technique qui encadrent deux grands types d’activités :
* L’enseignement qui concerne 2000 élèves en cours de danse, musique et théâtre et 4500 enfants en sensibilisation en crèches et milieu scolaire.
* La diffusion qui comprend la Saison de l’Auditorium, spectacles professionnels regroupant des artistes invités et des enseignants du CRR mais aussi une saison pédagogique, ce qui fait un total d’environ 150 événements par année.

En 2018, il est le premier conservatoire français à obtenir l’agrément du Ministère de la Culture pour ses Classes Préparatoires à l’Enseignement Supérieur en musique et ce pour plus de 30 disciplines.

En 2019, il est le premier conservatoire français à obtenir l’agrément du Ministère de la Culture pour ses Classes Préparatoires à l’Enseignement Supérieur pour l’ensemble des disciplines chorégraphiques.

Depuis plusieurs années déjà, il rayonne au-delà des frontières de son département, il est l’un des 40 Conservatoires à Rayonnement Régional classés en France et la plus importante structure culturelle de la Saône-et-Loire. Il est dirigé depuis 2008 par Robert LLORCA.

Pour elles, tous les jours, c’est Octobre rose – Bernadette B

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Pour Bernadette B (sans ablation du sein), Bernadette (ablation du sein et reconstruction du sein), Thérèse (ablation du sein et prothèse mammaire externe), 3 femmes atteintes du cancer du sein et en rémission, tous les mois sont des octobres roses, toutes les jours dans leurs mémoires resurgissent ces moments terribles de l’annonce, de l’opération, de voir pour 2 d’entre elles leur poitrine de femmes meurtries, de la chimio, de la perte de cheveux, de la radiothérapie, de la reconstitution psychologique, de la rémission…

3 témoignages émouvants, 3 de 3 femmes, Toujours femmes, 3 témoignages de battantes qui nous font, humblement, réfléchir sur la souffrance, le cancer, la vie.

Chapeau, Mesdames, de votre courage de combattre, de témoigner et de rester Toujours femmes, toujours en quelque sorte humains.

Femmes, jeunes ou plus vieilles, faites vous dépister, votre vie, votre intégrité sont en jeu…!!!

Octobre rose, tous mobilisés contre le cancer du sein et pour le dépistage

 

1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein.
Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie.

En octobre 2019, pour la 26ème année consécutive en France, la campagne de lutte contre le cancer du sein, organisée par l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en! propose de lutter contre le cancer du sein en informant, en dialoguant et en mobilisant.
Pour l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! qui œuvre toute l’année pour soutenir la recherche médicale et scientifique et pour informer le plus grand nombre, Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants.

De grands évènements ont marqué les différentes campagnes d’octobre de ces dernères années, et depuis 2014, la Tour Eiffel s’illumine de rose pour accompagner la campagne annuelle de l’Association.
Cette année encore, le 1er octobre, la Tour Eiffel se parera des couleurs de l’Association pour lancer de manière forte et symbolique la campagne d’Octobre Rose.

#Tousunisparunemêmecouleur

Octobre 2019 célèbre les 25 ans de l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en !, qui délivre ainsi sa 26ème campagne d’information sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein !
Depuis 1994, époque où il était encore tabou en France de parler du cancer du sein, la campagne d’information de l’Association a pris une ampleur sans précédent : désormais la campagne Octobre Rose est chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, grâce à un nombre d’acteurs engagés dans la lutte contre le cancer du sein, toujours croissant.
Cette année, le slogan TOUS UNIS PAR UNE MÊME COULEUR prend tout son sens pour faire reculer la maladie.

Si depuis plusieurs décennies, d’importants progrès pour la recherche médicale ou pour la qualité de vie des malades ont été réalisés, il est indispensable de continuer le combat contre la maladie.
C’est aussi la vocation de l’Association, qui depuis 2004 a concrétisé cet engagement en faveur de la recherche, grâce à ses Prix Ruban Rose : plus de trois millions d’euros ont ainsi été reversés à plus de 60 équipes de chercheurs depuis la création de ces Prix.

De plus, chaque année, du 1er octobre au 15 novembre, l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! met en place un service avec un médecin-cancérologue qui répond (en privé) aux questions qui vous pouvez lui envoyer via la rubrique Ecrivez à notre médecin, un service unique en son genre que l’Association a proposé dès sa création en 1994, tout d’abord sur minitel.

Tout au long de l’année, un Forum de discussion est également mis à disposition des femmes concernées par la maladie et de leur entourage afin de trouver un soutien.

créa campagen asso 2019 Convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et faire progresser la recherche, telle est la vocation de cette campagne et de l’Association.

Ensemble, Portons le Ruban rose et gagnons ce combat !
Ensemble, Nous vaincrons !
Ensemble, plus forts !

source du texte : cancerdusein.org

A Chalon, octobre rose est fortement animé par l’association  » Toujours Femme  »

Voir les reportages vidéo de ChalonTV sur octobre rose et Toujours Femme

Cancer du sein : points clefs – source Institut national du cancer

Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante. On parle alors de métastases. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.

Lorsqu’une anomalie est découverte lors d’un examen de dépistage ou qu’une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l’anomalie qui établit le diagnostic de cancer du sein. Ce prélèvement au niveau de l’anomalie est le plus souvent réalisé par micro ou macrobiopsies à travers la peau.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie.

Plusieurs thérapies ciblées sont aujourd’hui utilisées pour lutter contre le cancer du sein. Ces thérapies (trastuzumab, bévacizumab, lapatinib, évérolimus) bloquent des mécanismes spécifiques des cellules cancéreuses.

Le choix des traitements est personnalisé et adapté à la situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour discuter des meilleures solutions de traitements possibles dans votre cas. Ils se fondent, pour cela, sur des recommandations de bonnes pratiques.

Dans tous les cas, la prise en charge thérapeutique est définie en accord avec vous sur la base de l’avis rendu en réunion de concertation pluridisciplinaire.

L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités : gynécoloque, oncologue médical, chirurgien, oncologue radiothérapeute, pathologiste, psychiatre et psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, kinésithérapeute, aide-soignant, diététicien, assistant social… Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.

Les traitements peuvent engendrer des effets secondaires qui font également l’objet d’une prise en charge médicale. Des conseils pratiques peuvent aussi vous aider à les atténuer.

La prise en charge du cancer est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements (soutien psychologique, accompagnement social, prise en charge de la douleur.)

Pour elles, tous les jours, c’est Octobre rose – Thérèse

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Pour Bernadette B (sans ablation du sein), Bernadette T (ablation du sein et reconstruction du sein), Thérèse (ablation du sein et prothèse mammaire externe), 3 femmes atteintes du cancer du sein et en rémission, tous les mois sont des octobres roses, toutes les jours dans leurs mémoires resurgissent ces moments terribles de l’annonce, de l’opération, de voir pour 2 d’entre elles leur poitrine de femmes meurtries, de la chimio, de la perte de cheveux, de la radiothérapie, de la reconstitution psychologique, de la rémission…

3 témoignages émouvants, 3 de 3 femmes, Toujours femmes, 3 témoignages de battantes qui nous font, humblement, réfléchir sur la souffrance, le cancer, la vie.

Chapeau, Mesdames, de votre courage de combattre, de témoigner et de rester Toujours femmes, toujours en quelque sorte humains.

Femmes, jeunes ou plus vieilles, faites vous dépister, votre vie, votre intégrité sont en jeu…!!!

Octobre rose, tous mobilisés contre le cancer du sein et pour le dépistage

 

1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein.
Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie.

En octobre 2019, pour la 26ème année consécutive en France, la campagne de lutte contre le cancer du sein, organisée par l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! propose de lutter contre le cancer du sein en informant, en dialoguant et en mobilisant.
Pour l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! qui œuvre toute l’année pour soutenir la recherche médicale et scientifique et pour informer le plus grand nombre, Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants.

De grands évènements ont marqué les différentes campagnes d’octobre de ces dernères années, et depuis 2014, la Tour Eiffel s’illumine de rose pour accompagner la campagne annuelle de l’Association.
Cette année encore, le 1er octobre, la Tour Eiffel se parera des couleurs de l’Association pour lancer de manière forte et symbolique la campagne d’Octobre Rose.

#Tousunisparunemêmecouleur

Octobre 2019 célèbre les 25 ans de l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en !, qui délivre ainsi sa 26ème campagne d’information sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein !
Depuis 1994, époque où il était encore tabou en France de parler du cancer du sein, la campagne d’information de l’Association a pris une ampleur sans précédent : désormais la campagne Octobre Rose est chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, grâce à un nombre d’acteurs engagés dans la lutte contre le cancer du sein, toujours croissant.
Cette année, le slogan TOUS UNIS PAR UNE MÊME COULEUR prend tout son sens pour faire reculer la maladie.

Si depuis plusieurs décennies, d’importants progrès pour la recherche médicale ou pour la qualité de vie des malades ont été réalisés, il est indispensable de continuer le combat contre la maladie.
C’est aussi la vocation de l’Association, qui depuis 2004 a concrétisé cet engagement en faveur de la recherche, grâce à ses Prix Ruban Rose : plus de trois millions d’euros ont ainsi été reversés à plus de 60 équipes de chercheurs depuis la création de ces Prix.

De plus, chaque année, du 1er octobre au 15 novembre, l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! met en place un service avec un médecin-cancérologue qui répond (en privé) aux questions qui vous pouvez lui envoyer via la rubrique Ecrivez à notre médecin, un service unique en son genre que l’Association a proposé dès sa création en 1994, tout d’abord sur minitel.

Tout au long de l’année, un Forum de discussion est également mis à disposition des femmes concernées par la maladie et de leur entourage afin de trouver un soutien.

créa campagen asso 2019 Convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et faire progresser la recherche, telle est la vocation de cette campagne et de l’Association.

Ensemble, Portons le Ruban rose et gagnons ce combat !
Ensemble, Nous vaincrons !
Ensemble, plus forts !

source du texte : cancerdusein.org

A Chalon, octobre rose est fortement animé par l’association  » Toujours Femme  »

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Cancer du sein : points clefs – source Institut national du cancer

Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante. On parle alors de métastases. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.

Lorsqu’une anomalie est découverte lors d’un examen de dépistage ou qu’une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l’anomalie qui établit le diagnostic de cancer du sein. Ce prélèvement au niveau de l’anomalie est le plus souvent réalisé par micro ou macrobiopsies à travers la peau.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie.

Plusieurs thérapies ciblées sont aujourd’hui utilisées pour lutter contre le cancer du sein. Ces thérapies (trastuzumab, bévacizumab, lapatinib, évérolimus) bloquent des mécanismes spécifiques des cellules cancéreuses.

Le choix des traitements est personnalisé et adapté à la situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour discuter des meilleures solutions de traitements possibles dans votre cas. Ils se fondent, pour cela, sur des recommandations de bonnes pratiques.

Dans tous les cas, la prise en charge thérapeutique est définie en accord avec vous sur la base de l’avis rendu en réunion de concertation pluridisciplinaire.

L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités : gynécoloque, oncologue médical, chirurgien, oncologue radiothérapeute, pathologiste, psychiatre et psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, kinésithérapeute, aide-soignant, diététicien, assistant social… Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.

Les traitements peuvent engendrer des effets secondaires qui font également l’objet d’une prise en charge médicale. Des conseils pratiques peuvent aussi vous aider à les atténuer.

La prise en charge du cancer est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements (soutien psychologique, accompagnement social, prise en charge de la douleur.)

Pour elles, tous les jours, c’est Octobre rose – Bernadette T

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https://youtu.be/zCnglvk4cMsPour Bernadette B (sans ablation du sein), Bernadette T (ablation du sein et reconstruction du sein), Thérèse (ablation du sein et prothèse mammaire externe), 3 femmes atteintes du cancer du sein et en rémission, tous les mois sont des octobres roses, toutes les jours dans leurs mémoires resurgissent ces moments terribles de l’annonce, de l’opération, de voir pour 2 d’entre elles leur poitrine de femmes meurtries, de la chimio, de la perte de cheveux, de la radiothérapie, de la reconstitution psychologique, de la rémission…

3 témoignages émouvants, 3 de 3 femmes, Toujours femmes, 3 témoignages de battantes qui nous font, humblement, réfléchir sur la souffrance, le cancer, la vie.

Chapeau, Mesdames, de votre courage de combattre, de témoigner et de rester Toujours femmes, toujours en quelque sorte humains.

Femmes, jeunes ou plus vieilles, faites vous dépister, votre vie, votre intégrité sont en jeu…!!!

Octobre rose, tous mobilisés contre le cancer du sein et pour le dépistage

 

1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein.
Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie.

En octobre 2019, pour la 26ème année consécutive en France, la campagne de lutte contre le cancer du sein, organisée par l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! propose de lutter contre le cancer du sein en informant, en dialoguant et en mobilisant.
Pour l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! qui œuvre toute l’année pour soutenir la recherche médicale et scientifique et pour informer le plus grand nombre, Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants.

De grands évènements ont marqué les différentes campagnes d’octobre de ces dernères années, et depuis 2014, la Tour Eiffel s’illumine de rose pour accompagner la campagne annuelle de l’Association.
Cette année encore, le 1er octobre, la Tour Eiffel se parera des couleurs de l’Association pour lancer de manière forte et symbolique la campagne d’Octobre Rose.

#Tousunisparunemêmecouleur

Octobre 2019 célèbre les 25 ans de l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en !, qui délivre ainsi sa 26ème campagne d’information sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein !
Depuis 1994, époque où il était encore tabou en France de parler du cancer du sein, la campagne d’information de l’Association a pris une ampleur sans précédent : désormais la campagne Octobre Rose est chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, grâce à un nombre d’acteurs engagés dans la lutte contre le cancer du sein, toujours croissant.
Cette année, le slogan TOUS UNIS PAR UNE MÊME COULEUR prend tout son sens pour faire reculer la maladie.

Si depuis plusieurs décennies, d’importants progrès pour la recherche médicale ou pour la qualité de vie des malades ont été réalisés, il est indispensable de continuer le combat contre la maladie.
C’est aussi la vocation de l’Association, qui depuis 2004 a concrétisé cet engagement en faveur de la recherche, grâce à ses Prix Ruban Rose : plus de trois millions d’euros ont ainsi été reversés à plus de 60 équipes de chercheurs depuis la création de ces Prix.

De plus, chaque année, du 1er octobre au 15 novembre, l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! met en place un service avec un médecin-cancérologue qui répond (en privé) aux questions qui vous pouvez lui envoyer via la rubrique Ecrivez à notre médecin, un service unique en son genre que l’Association a proposé dès sa création en 1994, tout d’abord sur minitel.

Tout au long de l’année, un Forum de discussion est également mis à disposition des femmes concernées par la maladie et de leur entourage afin de trouver un soutien.

créa campagen asso 2019 Convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et faire progresser la recherche, telle est la vocation de cette campagne et de l’Association.

Ensemble, Portons le Ruban rose et gagnons ce combat !
Ensemble, Nous vaincrons !
Ensemble, plus forts !

source du texte : cancerdusein.org

A Chalon, octobre rose est fortement animé par l’association  » Toujours Femme  »

Voir les reportages vidéo de ChalonTV sur octobre rose et Toujours Femme

Cancer du sein : points clefs – source Institut national du cancer

Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante. On parle alors de métastases. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.

Lorsqu’une anomalie est découverte lors d’un examen de dépistage ou qu’une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l’anomalie qui établit le diagnostic de cancer du sein. Ce prélèvement au niveau de l’anomalie est le plus souvent réalisé par micro ou macrobiopsies à travers la peau.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie.

Plusieurs thérapies ciblées sont aujourd’hui utilisées pour lutter contre le cancer du sein. Ces thérapies (trastuzumab, bévacizumab, lapatinib, évérolimus) bloquent des mécanismes spécifiques des cellules cancéreuses.

Le choix des traitements est personnalisé et adapté à la situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour discuter des meilleures solutions de traitements possibles dans votre cas. Ils se fondent, pour cela, sur des recommandations de bonnes pratiques.

Dans tous les cas, la prise en charge thérapeutique est définie en accord avec vous sur la base de l’avis rendu en réunion de concertation pluridisciplinaire.

L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités : gynécoloque, oncologue médical, chirurgien, oncologue radiothérapeute, pathologiste, psychiatre et psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, kinésithérapeute, aide-soignant, diététicien, assistant social… Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.

Les traitements peuvent engendrer des effets secondaires qui font également l’objet d’une prise en charge médicale. Des conseils pratiques peuvent aussi vous aider à les atténuer.

La prise en charge du cancer est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements (soutien psychologique, accompagnement social, prise en charge de la douleur.)

Changeons Chalon fait le bilan des 6 années de Gilles Platret

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rpt

L’heure des promesses et de la campagne est arrivée. Période de bonheur pour le citoyen où il pourra rêver de mille et une réalisations.  Avant d’étudier avec intérêt l’ensemble de ces éléments Changeons Chalon voulait s’arrêter sur le bilan de 6 ans.

Nous avons souhaité vous inviter au parc de biodiversité, un des symboles de l’action municipale passée. Un parc de la biodiversité conçu comme un musée alors que l’écologie c’est la vie, un parc de la biodiversité ou les animaux sont des structures métalliques, un parc de la biodiversité où il n’y a aucun potager. Pour cause, ce parc a été implanté sur des terrains pollués !!!

Nous aurions pu vous inviter dans nombre de lieux décrivant bien la politique menée depuis 6 ans : une politique de l’apparat : un investissement mal conçu, mal pensé, des photos et sourires « Colgate » ; des dettes sans bienfait pour les chalonnais.

Un bilan qui s’apparente à un tour de France de la dépense publique inutile avec quelques étapes symboliques :

  • 1,5 Millions d’euros (plus surement 3 Millions avec les travaux non anticipés) pour la Banque de France sans savoir ce que l’on va y faire
  • La rue de la citadelle/le quai des messageries (accessoirement lieu d’habitat du Maire) ou 5 millions plus tard nous avons :

o   Des arbres en moins

o   L’absence de pistes cyclables

o   Des aménagements pour personnes à mobilité réduites insuffisants

o   Des problèmes de sécurité (problèmes de visibilité en sortant de la place du châtelet)

  • Les fameux triangles du parcours touristique à 400 000 €
  • L’application Yvon a 300 000 euros que personne n’utilise tant elle est inutile
  • …………………

A combien se monte la facture finale de ces investissements d’apparat pour les Chalonnais? Un taux d’endettement de 56% supérieur à une ville équivalente, une capacité d’endettement qui augmente d’un an tous les ans !! et l’absence d’investissement dans des secteurs stratégiques comme le social.

Il nous apparaît primordial que les citoyens se réapproprient la gestion municipale pour ne pas la laisser aux seuls hommes politiques. Nous appelons les chalonnais à nous rejoindre pour s’impliquer et réinvestir la vie de la cité.

Laurent Delrieu

Changeons Chalon bilan du Maire sortant – Le communiqué

Mila, une lycéenne menacée de mort après avoir publié une vidéo sur Instagram

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La vie de Mila a changé le 18 janvier à cause d’une vidéo publiée sur Instagram. Ce jour-là, l’adolescente iséroise de 16 ans s’est filmée en direct et a discuté avec des internautes. Parmi eux, un garçon qui la «draguait lourdement» et une fille qui lui a posé une question sur son orientation sexuelle, a-t-elle expliqué lundi sur le plateau de «Quotidien». «Elle m’a dit qu’elle n’aimait pas particulièrement les rebeus et les noires. Donc je lui ai dit que c’était pareil pour moi, que ce n’était pas particulèrement mon style. Et ce garçon qui me draguait au début a commencé à m’insulter de « sale pute, sale lesbienne, sale raciste et j’en passe. Et il m’a beaucoup insultée au nom d’Allah», a-t-elle ajouté.

C’est à ce moment-là que l’adolescente en seconde a décidé d’évoquer la religion dans la vidéo qui lui a attiré un torrent de critiques sur les réseaux sociaux. «Avant de publier cette story, j’ai reçu beaucoup de messages insultants et très menaçants», des messages de personnes qui la «harcelaient terriblement» s’est-elle encore défendue. «Ça m’a révoltée de voir ça et c’est à ce moment là que j’ai décidé de faire cette story». Dans cette dernière, elle déclare : «Je déteste la religion, l’islam est une religion de haine, il y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde. Je ne suis pas raciste, on ne peut pas être raciste d’une religion» ou encore : «Votre religion c’est de la merde, votre Dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul».

Une fois en ligne, la portée de cette vidéo a dépassé Mila, qui est devenue la cible de menaces de mort, menaces de viol et d’insultes sur les réseaux sociaux, dont certaines envoyées par des camarades de son lycée. Pour sa sécurité, et en accord avec ses parents et son établissement scolaire, l’adolescente a quitté l’école. «Ma vie est clairement en pause. Que ce soit sur ma vie sociale, sur les réseaux sociaux, sur ma scolarité (…) je n’étais pas en sécurité dans mon établissement», a-t-elle encore expliqué face à Yann Barthès lundi. «J’aurais pu être brûlée à l’acide, j’aurais pu être frappée. J’ai été menacée d’être déshabillée en public, d’être même enterrée vivante. Je n’étais pas en sécurité, j’étais obligée d’abandonner mon lycée».

La vidéo que Mila a tourné fin janvier dans sa chambre d’adolescente est devenue celle de la défense du droit au blasphème pour certains. En France, il est possible d’insulter une religion, pas une personne en raison de son appartenance religieuse. Le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, tout en se disant «contre» le fait que cette adolescente de l’Isère ait été menacée de mort sur les réseaux sociaux, avait estimé vendredi sur Sud Radio : «Qui sème le vent récolte la tempête». «Elle l’a cherchée (la polémique), elle assume. Les propos qu’elle a tenus, les insultes qu’elle a tenues, je ne peux pas les accepter».

Cette déclaration a été condamnée par Marlène Schiappa. «Je trouve que ce sont des propos criminels, ce sont des propos coupables», avait réagi la Secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait estimé sur Europe 1 mercredi que «dans une démocratie, la menace de mort est inacceptable (…). L’insulte à la religion c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c’est grave, mais ça n’a pas à voir avec la menace (de mort, ndlr)». La ministre avait ensuite plaidé la maladresse et assuré notamment ne pas remettre en cause «le droit de critiquer la religion».

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a lui pris la défense de Mila devant le Sénat tandis que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a condamné le 30 janvier les «appels à la haine» et martelé que «quand une élève est menacée, notre travail est de la protéger». L’ancienne candidate socialiste Ségolène Royal a quant à elle fait savoir sur le plateau de France 3 dimanche qu’elle n’inscrirait pas le hashtag #JesuisMila sur son compte Twitter. «Il y a une liberté de critiquer la religion. Mais moi je refuse de poser le débat sur la laïcité à partir des déclarations d’une adolescente de quinze ans. Ce n’est pas à partir de comportements comme ceux-là qu’on peut poser sérieusement la question de la laïcité», avait-elle affirmé. «Revenons à des choses sérieuses. Si cette adolescente qui est peut-être encore en crise d’adolescence, avait dit la même chose sur son enseignant, sur ses parents, sur sa voisine, sur sa copine, on aurait dit simplement « un peu de respect ». Critiquer une religion ça n’empêche pas d’avoir du respect».

Congés pour parents endeuillés: les députés LREM bêtes et disciplinés

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“Godillot, nm. Parlementaire inconditionnel d’un homme ou d’un parti politique, qui vote sans discuter”. Voilà comment l’édition en ligne du dictionnaire Larousse définit ce mot, sans toutefois le féminiser, qui date de l’époque napoléonienne et qui se réfère, à l’origine, aux chaussures portées par les soldats de l’empereur, toutes identiques et pratiques afin d’obéir au mieux aux ordres militaires. Depuis le général de Gaulle et les années 1960, l’expression familière est utilisée pour parler des parlementaires du groupe majoritaire qui obéissent à l’exécutif au doigt et à l’œil, sans remettre en cause les textes qui leur sont soumis.

Soixante ans plus tard, la pratique est toujours la même, mais le mot s’est adapté à l’époque. “Ce sont les députés Playmobil”, pestent régulièrement dans les couloirs de l’Assemblée nationale les députés de l’opposition à l’encontre de leurs collègues du groupe En Marche. “C’est une taquinerie. Ça veut dire qu’ils sont tous identiques, reconnaît Alexis Corbière, député de La France insoumise, On leur dit de voter contre, ils votent contre; le Président de la République dit de voter pour, ils votent pour”, moque l’élu de Seine-Saint-Denis, en référence à la polémique sur le congé pour parents endeuillés qui a fait l’objet le week-end du 1er février d’un immense rétropédalage imposé par Emmanuel Macron.

Le député du Nord s’étonne encore du manque d’écoute de la majorité sur ce texte pourtant si consensuel. “Je suis allé à côté de la ministre pour lui dire ‘attention, vous allez en prendre plein la figure’. Elle m’a regardé sans me répondre. Et en plus on les prévient!”, semble se désespérer ce représentant de l’Ancien Monde, 75 ans, passé par la case maire et conseiller départemental avant d’être élu à l’Assemblée nationale en 2017.

Ils n’étaient pas nombreux, ce dimanche 2 décembre, au sein de la majorité, à se presser pour répondre au téléphone sur ce gigantesque couac qui rappelle, à certains égards, leur paralysie au moment de l’affaire Benalla et leur inexpérience qui avaient conduit deux poids lourds du monde ancien, Christian Jacob et Jean-Luc Mélenchon à prendre en étau un bataillon de députés LREM pour réussir à les faire céder et à reporter le projet de loi sur les institutions en juillet 2018 qui n’a toujours pas été reprogrammé depuis.

“C’est mécanique, ils votent mécaniquement”, abonde Guy Bricout, en référence aux personnages pour enfants dont le bras se lève et se baisse sans pouvoir se courber. “En commission, ils lèvent la main sans avoir écouté et adoptent la position du groupe, comme des automates”, décrit toujours le député UDI à l’origine de la proposition de loi visant à allonger le congé de 5 à 12 jours que les députés en Marche, appuyés par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ont rejeté jeudi 30 novembre à l’Assemblée nationale pour des motifs financiers avant de revenir en arrière après le tollé.

Premier cercle de silence

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Ce samedi 18 janvier, plusieurs associations se sont retrouvées place de Beaune à Chalon-sur-Saône pour le 1er cercle du silence de l’année 2020.

Après l’adoption mouvementée de la loi Colomb en 2019, les organismes en faveur des demandeurs d’asile se réunissent pour protester en silence contre la politique d’immigration du gouvernement.

Reportage, images, montage : Arthur