Tranche 1
Pour cette campagne municipale chalonnaise 2020, CTV a donné la parole (interview vidéo) aux têtes des 6 listes présentes (Le RN – Franck Diop – s’est déclaré tardivement. Invité la tête de liste n’a pu se libérer dans les délais impartis).
Il a été difficile de trouver un créneau commun au candidat, à nos deux techniciens plateau (Damien et Arthur) et à notre journaliste Daniel Deriot. Les émissions ont été donc enregistrées sur notre nouveau plateau (inauguré le 1er février 2020) à des dates différentes : 17, 24 février, 2 mars selon la disponibilité. Vous retrouverez aussi Laurent Delrieu de la liste Changeons Chalon. Même s’il n’est plus candidat, faute d’avoir réuni assez de monde pour faire sa liste, nous vous proposons sa « parole » qui contribue au débat (enregistrement le 17 février).
Les candidats ont répondu, parfois de faon dispersée, aux questions selon 3 grandes thématiques d’où 3 tranches de parole, d’environ 15 minutes.
Les sujets abordés sont liés à la transition écologique, à la démocratie participative, au Grand Chalon, aux mobilités, développement économique, à la vie culturelle, à celles des quartiers, à l’emploi.
Les paroles vidéo des candidats (cliquez sur le nom)
La France fourbit ses armes face à la propagation du virus. À 15 heures, ce dimanche, le bilan de Santé Publique France faisait état de 1 126 cas et 19 décès dus à l’épidémie. La France est l’un des pays les plus affectés dans le monde, ce qui a incité le président Emmanuel Macron à réunir dimanche soir son conseil de défense. Moins touchée que l’Italie, qui s’apprête à placer en quarantaine des millions d’habitants dans une large zone allant de Milan, sa capitale économique, à Venise, haut lieu du tourisme mondial, la France bat le rappel des services de santé qui doivent être parés pour déclencher leur « plan blanc ».
Le gouvernement a musclé sa réponse pour tenter de freiner la propagation du coronavirus, interdisant tous les rassemblements de plus de 1.000 personnes sur l’ensemble du territoire, alors que la barre du millier de cas a été franchie dimanche dans l’Hexagone. « A l’échelle nationale, tous les rassemblements de plus de 1.000 personnes sont désormais interdits », a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, à l’issue d’un Conseil de Défense à l’Elysée, le troisième depuis l’apparition du virus en décembre.
Jusqu’ici, seuls les rassemblements de plus de 5.000 personnes avaient été interdits, ce qui avait déjà entraîné de nombreuses annulations de salons (Mondial du tatouage, Salon du Livre), concerts, spectacles et représentations sportives.
Un arrêté publié samedi avait ramené la durée d’interdiction au 15 avril, contre le 31 mai initialement. Le ministre n’a pas précisé dimanche les modalités de cette interdiction renforcée, qui menace la tenue du match de Ligue des Champions PSG-Dortmund mercredi et de celui du Tournoi des Six nations, opposant la France à l’Irlande, samedi au Stade de France. Des exceptions seront prévues, a-t-il souligné: les manifestations, les concours et le recours aux transports en commun. Il reviendra aux préfets et aux ministères de faire « remonter une liste d’événements considérées comme utiles à la vie de la nation ».
Toute la France, la Saône & Loire et CHALON S/SAÔNE marcheront pour le climat le samedi 14 mars 2020.
À la veille des élections municipales, plusieurs centaines de Marches pour le climat s’organisent partout en France. À Chalon-sur-Saône, afin de mettre l’urgence climatique à l’ordre du jour des élections, le rendez-vous est donné à 15h Place Saint-Vincent. Le parcours détaillé : Rue aux fèvres > Grande Rue > Rue du Châtelet > Rue au Change > Rue Général Leclerc > Rue du Palais de justice > Place de Beaune.
Un marché de producteurs bio/locaux et des stands associatifs se tiendront Place de Beaune de 14h à 18h.
Face aux impacts bien visibles du dérèglement climatique et aux crises à venir, les organisateurs de la Marche pour le climat appellent les candidats à transformer leurs déclarations d’intention pour une transition écologique en actes concrets, chiffrés et ambitieux. Cette mobilisation rappelle que la voie du changement sociétal est nécessaire pour faire face au dérèglement climatique et passera par plus de justice sociale.
Par exemple, la création d’une Maison de la Transition Écologique qui regrouperait les organisations, associations et entreprises compétentes dans les domaines de l’écologie est indispensable pour préparer notre territoire au changement climatique et accompagner la population individuellement et collectivement. La mise en place d’une Commission extra-municipale et intercommunale du Climat et des Solidarités est un outil citoyen pour représenter la Nature et les générations futures dans tous les projets, réunissant associations expertes et habitants. Remettre en débat public permanent les plans climat territoriaux des collectivités, ne répondant pas en l’état aux urgences :
Le travail sur les mobilités actives en concertation avec les usagers et les différents acteurs pour un réseau cyclable sûr et continu répondant aux demandes des citoyens exprimées dans les enquêtes.
La valorisation des productions locales et du commerce de proximité : pour une ceinture maraîchère de la ville.
La réduction des déchets, du gaspillage et de nos dépenses énergétiques avec l’appui des structures locales et étatiques (ADEME…).
L’abandon rapide des pesticides de synthèse.
“Les communes et intercommunalités ont les compétences indispensables pour réduire l’impact carbone de nos territoires. Elles ont par exemple les compétences nécessaires en terme d’aménagement des voies, de développement des transports en commun et des pistes cyclables, de gestion du stationnement, d’urbanisme, etc. pour réduire la pollution liée aux transports » explique Bouteilley Mickaël, de l’Association chalonnaise pour une Transition Écologique et citoyenne, ACTE.
“Le défi est mondial, mais les impacts et les solutions sont localisés. Chaque élu. e, chaque citoyenne doit s’approprier les multiples moyens d’actions locales basées sur la préservation et la restauration de la nature afin d’assurer l’avenir de nos territoires, de les rendre plus résilients et de valoriser leurs atouts. De nombreuses initiatives existantes sont à généraliser. Éducation, formation et information constituent des outils indispensables pour la mise en place, la mutualisation et la valorisation de ces actions. Proche des attentes des citoyen.ne. s, les collectivités locales ont un rôle moteur pour sensibiliser et mobiliser les acteurs territoriaux pour agir de concert et contribuer à cet objectif mondial : une planète vivable.” nous rappelle Thierry Grosjean, de la CAPEN 71, Confédération des Associations pour la Protection de l’Environnement et de la Nature, membre de FNE, France Nature Environnement.
Élu. e ou futur. e élu. e, je peux :
Déployer des actions d’éducation, de formation et de compréhension de la nature en lien avec le Plan climat intercommunal (actualisé) pour tous les publics (scolaires, loisirs, familles, services communaux).
Renforcer la connaissance de la biodiversité de mon territoire en réalisant un Atlas de la Biodiversité Communale.
Développer et protéger les continuités écologiques de la “Trame verte et bleue”, maintenir et rétablir des zones humides sur notre territoire.
Lutter contre la pollution lumineuse pour préserver la santé et la biodiversité et économiser de l’énergie.
Rétablir l’espace et la continuité naturelle des cours d’eau et arrêter leur endiguement pour qu’ils reprennent leurs fonctions (absorption d’une partie des crues, réserve de biodiversité, etc…).
Développer dans la restauration collective l’utilisation de produits locaux issus de pratiques compatibles avec la biodiversité.
Inciter à une réduction drastique des déchets en accompagnant les agents des collectivités, les commerçants et les habitants à tendre vers le zéro déchet par le redéploiement de la consigne et le développement du compostage.
Développer des logements décents, performants et accessibles en mettant fin à la précarité énergétique et aux passoires énergétiques grâce à la rénovation du parc immobilier.
Développer des espaces naturels de notre territoire.
50 à 70 % des leviers d’actions pour le climat se situent à l’échelle locale.
En France, la dernière marche du 16 mars 2019 avait rassemblé 350 000 personnes
dans les rues, ce fut la plus grande Marche pour le climat en France. À Chalon-sur-Saône, ce sont près de 1 400 personnes, de nombreuses associations et collectifs qui s’étaient alors réunis. À plusieurs semaines de la mobilisation, déjà plus d’une centaine d’événements sont prévus en France et le compteur ne cesse d’augmenter. Pour plus d’informations concernant les événements nationaux, retrouvez la cartographie des mobilisations sur https://marchepourleclimat.fr/.
Pour que cette Marche pour le climat soit un succès, les organisateurs lancent un appel à bénévoles. Pour participer à l’organisation, contactez : contact@chalontransition.org
La réforme des retraites a été adoptéece mardi 3 mars au soir en première lecture à l’Assemblée nationale. Une adoption logique après l’usage de l’article 49.3de la Constitution par le Premier ministre. Sans surprise, les motions de censure déposées par l’opposition ont été rejetées.
Mais l’objectif de la droite comme de la gauche était de prendre date et de cibler le gouvernement à 11 jours du premier tour des élections municipales. « Ce 49.3 aura un coût politique, il vous fera très certainement perdre dans un avenir proche votre majorité absolue à l’Assemblée nationale, a expliqué au Premier ministre Damien Abad, chef de file des députés Les Républicains. Ce sera votre Waterloo politique. »
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un 49.3 décidé « sournoisement ». Sans groupe à l’Assemblée, Marine Le Pen a soutenu la motion de gauche. « Vous déposez deux motions de censure, a répondu Édouard Philippe, droit dans ses bottes. C’est parfaitement votre droit. Chacun l’assumera devant les Français. »
« Mais cela ne nous empêchera pas de réparer notre modèle social pour l’adapter à d’autre défi, a ajouté le Premier ministre. Nous devons le réparer lorsqu’il fonctionne moins bien pour le transmettre à nos enfants. » La réforme des retraites poursuivra son chemin au Sénat en avril avant de revenir à l’Assemblée pour adoption définitive prévue avant l’été.
A onze jours du premier tour des élections municipales, le 15 mars, sept candidats à la mairie de Parisont débattu de leurs projets pour la capitale sur le plateau de LCI – en partenariat avec 20 Minutes et RTL – lors de l’émission « La grande confrontation ». Propreté, sécurité, bilan de la mandature actuelle… On a vérifié certaines affirmations avancées pendant cette soirée qui a opposé Anne Hidalgo (socialiste), Rachida Dati (LR), Agnès Buzyn (LREM), Cédric Villani (ex-LREM), David Belliard (EELV), Danielle Simonnet (LFI) et Serge Federbusch (soutenu par le RN).
La soirée a commencé par des entretiens individuels. Sur LCI ce mercredi, les sept principaux candidats à la mairie de Paris se sont affrontés pour la première fois lors d’un débat télévisé. Avant d’être tous réunis sur le même plateau, chaque impétrant a présenté sa vision de la capitale et de son avenir. Le dissident La République en marche Cédric Villani a ouvert le bal. Selon lui, les Parisiens « souffrent de problèmes d’embouteillage et souffrent de la pollution, des rues qui ne sont pas propres et qui » ne sont pas sécurisées.
La maire sortante socialiste Anne Hidalgo, qui s’est un peu emmêlée les pinceaux sur la ligne de métro qu’elle a pris pour se rendre aux studios de TF1, a promis « une ville où on respire, où on peut lâcher la main de nos enfants, on peut se promener, (…) une ville apaisée ».
Bombardée candidate LaREM à la suite de la chute brutale de Benjamin Griveaux, Agnès Buzyn a affirmé que cela faisait « longtemps » qu’elle souhaitait être candidate à la mairie de Paris. Durant les premiers échanges avec ses adversaires, l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé a été visée en particulier par Anne Hidalgo et Rachida Dati, chef de file de la droite – et accessoirement en tête dans les dernières enquêtes d’opinion.
Pour la candidate Les Républicains, « c’est l’anarchie partout, (…) dans tous les domaines: partout dans la circulation dans les travaux dans l’espace public, y compris dans le logement ». D’où l’accent mis sur la sécurité, premier thème du débat. Notamment autour de la mise en place d’une police municipale. Anne Hidalgo en souhaite une, mais non armée, contrairement à Rachida Dati qui entend les équiper d’armes.
Idem pour Agnès Buzyn, qui cherche à faire concurrence à l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy sur ce terrain. « Les policiers non armés seraient la cible immédiatement d’agressions », estime la candidate LaREM, qui a adressé une pique à Rachida Dati en rappelant les baisses d’effectifs policiers à l’échelle nationale entre 2007 et 2012. Critique vis-à-vis d’Anne Hidalgo, la tête de liste La France insoumise Danielle Simonnet a également reproché à la droite d’avoir permis à la police de « faire de la politique du chiffre ». Rachida Dati, elle, veut mettre en place une police municipale ne serait-ce que pour que la police nationale « se reconcentre sur ses missions ». À savoir enquête judiciaire, grand trafic et terrorisme.
La Turquie a agité lundi la menace de l’arrivée de « millions » de migrants en Europe après l’ouverture de ses frontières, cette dernière dénonçant un « chantage inacceptable » au moment où Ankara cherche un appui en Syrie. Depuis que la Turquie a ouvert vendredi ses frontières avec l’Europe, plusieurs milliers de personnes se sont ruées vers la Grèce, une situation préoccupante pour l’Europe qui redoute une crise migratoire semblable à celle de 2015. La chancelière allemande Angela Merkel a jugé « inacceptable » que la Turquie fasse pression sur l’Union européenne « sur le dos des réfugiés ». « Personne ne peut faire chanter l’UE », a prévenu le commissaire européen aux Migrations Margaritis Schinas.
L’ouverture des frontières par la Turquie intervient au moment où elle cherche un appui en Syrie où elle a lancé une opération militaire majeure contre le régime de Bachar al-Assad, après avoir essuyé de lourdes pertes. Alors que des nuées de drones turcs pilonnent depuis plusieurs jours la région d’Idleb (nord-ouest), le président Recep Tayyip Erdogan a dit qu’il espérait arracher une trêve lors de discussions à Moscou jeudi avec le président russe Vladimir Poutine, soutien de Damas.
A la frontière entre la Turquie et la Grèce, des milliers de migrants continuaient d’affluer dans l’espoir de traverser, en dépit des mesures musclées prises par Athènes, dont les forces tirent des grenades lacrymogènes et utilisent des canons à eau. « Depuis que nous avons ouvert nos frontières, le nombre de ceux qui se sont dirigés vers l’Europe a atteint les centaines de milliers. Bientôt, ce nombre s’exprimera en millions », a affirmé lundi le président turc. Ces chiffres sont largement surévalués par rapport à la réalité observée sur le terrain par l’AFP. Samedi soir, l’ONU avait compté 13.000 personnes à la frontière gréco-turque.
Selon les autorités grecques, 1.300 demandeurs d’asile ont réussi à gagner les îles égéennes entre dimanche matin et lundi matin. Un petit garçon est mort lundi au large de Lesbos lors du naufrage d’une embarcation chargée d’une cinquantaine de migrants. Recep Tayyip Erdogan a accusé la Grèce d’avoir « tué deux migrants » lundi et d’en avoir blessé grièvement un troisième, sans étayer ses accusations. Plus tôt, Athènes avait qualifié de « fake news » une vidéo affirmant montrer un migrant syrien mort.
Ankara a par ailleurs publié une vidéo, que l’AFP n’a pu authentifier, montrant des garde-côtes grecs essayant de crever à l’aide d’une perche un canot pneumatique chargé de migrants et tirant des coups de semonce près de l’embarcation. Faisant fi des protestations, le président turc a affirmé qu’il maintiendrait les « portes de l’Europe ouvertes ». Lors d’un entretien téléphonique avec Mme Merkel lundi soir, il a réclamé un « juste partage du fardeau », selon Ankara
Élu maire de la « cuvée 1977 », Daniel Nicolas, a présidé lundi soir la séance du conseil municipal. La dernière. Il avait succédé à Paul Allonot en mars 1977.
ÉLU À 33 ANS, À L’OMBRE DU CHÂTEAU FORT
Alors employé de banque, dans une agence chalonnaise, Daniel Nicolas devient maire à l’âge de 33 ans, de ce village comptant à peine une centaine d’habitants. Une commune sur laquelle se trouve un magnifique château fort, contribuant à la renommée de la cité.
Constamment réélu ; il a veillé à la « gestion saine et équilibrée » des comptes municipaux, tout en contribuant à l’amélioration du cadre de vie de la localité. Traversée du village, éclairage public, entretien de la voirie communale et des bâtiments municipaux, opération cœur de village.
À L’époque, le conseiller général du canton se nommait Bernard Desbrière, le maire de Saint Gengoux (commune accueillant les enfants des écoles) n’était autre que Jean Albert Ruste. Le député de la Montceau-les-Mines, André Jarrot et le président du conseil général était Philippe Malaud, principaux interlocuteurs de Monsieur le Maire avec le percepteur.
UN REGAIN DÉMOCRATIQUE : 14 CANDIDATS
Lundi soir, durant près de deux heures, en présence de la secrétaire de mairie, cinq des sept conseillers en exercice ont pris connaissance des comptes administratifs et approuvé ces derniers. Ils ont évoqué aussi les sujets relevant de la compétence de la Communauté de Communes du sud de la côte chalonnaise (1) avant d’aborder en fin de séance l’organisation matérielle des prochaines élections municipales. Deux listes ont été déposées et enregistrées à la Sous-Préfecture.
Lors du tour de table, il est procédé à la répartition pour le bureau de vote, « il y aura probablement deux tours » pronostic monsieur le maire.
JEAN BAPTISTE CLERVOY ET LA SAINTE VINCENT DE 2019
Serein, ayant la notion du « devoir accompli », Daniel Nicolas, va donc à quitter la mairie. Les finances sont saines, « il y a de moins en moins d’argent, l’État a fortement diminué sa contribution » remarque M. Nicolas en se remémorant notamment de grands événements qui ont jalonné ses mandats. Il y eut l’accueil du spationaute, Jean Baptiste Clervoy, qui passa une partie de son enfance dans la commune et l’organisation de la Saint-Vincent, plus récemment.
(1) Présidée par Daniel Duplessis, actuel adjoint au maire de Buxy, candidat aux élections municipales à Saint Martin sous Montaigu.
La lutte contre le coronavirusa poussé lundiEmmanuel Macron à modifier son agenda de la semaine pour « se concentrer » sur une crise qui chamboule les priorités de l’exécutif et l’oblige à se montrer très réactif. L’Elysée a annoncé que le chef de l’Etat n’effectuerait ni un déplacement sur le thème du patrimoine avec Stéphane Bern dans le Gers ni un autre sur le « séparatisme islamiste » prévu depuis plusieurs semaines. Il ne participera pas non plus au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) prévu mardi, qui a été reporté.
A la place, Emmanuel Macron va « se concentrer pleinement sur le suivi de la gestion de la crise », explique l’Elysée. « Il sera amené à effectuer plusieurs déplacements ou rendez-vous dans le courant de la semaine à la rencontre des personnels hospitaliers, de la population et des autorités sanitaires », précise la présidence sans donner le détail de ces visites. La crise, qui ne cesse d’enfler, modifie aussi l’agenda de tout le gouvernement, à l’instar du Premier ministre Edouard Philippe qui a passé deux heures dans un hôpital de Bordeaux lundi matin.
Il a expliqué que « l’objectif » du gouvernement était de « ralentir pour empêcher, ou au moins retarder, la libre circulation du virus sur le territoire qui marquerait l’arrivée dans la phase 3, c’est-à-dire l’épidémie proprement dite ». Pour l’exécutif, il s’agit de convaincre les Français qu’il ne sous-estime pas la crise comme cela avait été le cas lors de la canicule de 2003 ou, plus récemment, de l’incendie de l’usine de produits chimiques Lubrizol le 26 septembre à Rouen. « On tire les leçons de Lubrizol. La réponse avait été immédiate mais n’avait pas suffi », indique-t-on dans l’entourage du président.
« Le gouvernement et les autorités sanitaires doivent intégrer à leur communication la donnée fondamentale qu’est l’hyper-défiance non seulement verticale, mais aussi horizontale », c’est à dire au sein même de la population, souligne Chloé Morin, de la Fondation Jean Jaurès, dans une tribune au FigaroVox. C’est pour cela qu’Edouard Philippe a appelé à Bordeaux « chaque Français » à devenir « un acteur de cette lutte », en respectant quelques « mesures d’hygiène de bon sens » comme celle de se laver les mains toutes les heures au savon ». S’adapter et réagir rapidement sont devenus des mots d’ordre prioritaires pour l’exécutif. La visite d’Emmanuel Macron à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où est décédé le premier Français victime du coronavirus, a été décidée la veille au soir, tout comme la tenue samedi d’un conseil des ministres exceptionnel. Pour illustrer la mobilisation du gouvernement, l’Elysée a diffusé une photo des ministres réunis autour d’Emmanuel Macron pour un conseil de défense, une image rare qui rappelle celles des grandes crises militaires.
La France est devenue l’un des foyers aigus de la contamination en Europe avec 130 personnes atteintes par le virus depuis fin janvier, dont trois sont mortes.
Municipales : Dans le rétro (1er volet), avec 6 listes en 1953, le maire de l’époque Georges Nouelle, conforté par la division de ses adversaires…
« L’histoire, n’est-elle pas un éternel recommencement ? »… Peut-être en politique aussi et notamment pour les municipales..En mars 1953, pas moins de 6 listes étaient en présence dont 5 opposées au maire, Georges Nouelle.
GEORGES NOUELLE DE RETOUR EN 1952… APRÈS UNE ABSENCE DE 7 ANS
Georges Nouelle en 32
Ce dernier n’avait pas été reconduit après la Seconde Guerre mondiale, mais bénéficiant d’une forte sympathie, profitant à la fois de divisions au sein de l’assemblée municipale élue en 1947 et de la complicité du maire Julien Satonnet, retrouve le fauteuil de maire en 1952.
LES SOCIALISTES ÉLIMINÉS EN 1953, MAIS DE RETOUR EN 1954
Les municipales de 1953 ont pour conséquences l’élimination des socialistes fidèles à la S.F.I.O alors que les sociaux-démocrates restent à l’hôtel de ville. De nouvelles élections se déroulent en 1954, suite à la fusion absorption de Saint Jean des Vignes, elles confirment l’implantation de Georges Nouelle, réélu maire en 1959 et qui installera le sénateur socialiste Roger Lagrange, en mars 1965.
1945 : DEUX SEMAINES ENTRE LE PREMIER ET LE SECOND TOUR
Julien Satonnet
Trois listes sont en présence le dimanche 29 avril 1945, celle de Julien Satonnet, il a été installé comme maire par le comité de libération de la ville. Chalon compte alors 33 201 Habitants. La ville cicatrise les plaies de la Seconde Guerre mondiale. Georges Nouelle, maire socialiste ayant voté les pleins pouvoirs au Maréchal, maire sous l’occupation a été prié de se faire discret.
À l’époque, le conseil est composé de 30 conseillers municipaux, il y a 11 bureaux de vote et pour le second tour qui se déroule le 13 mai 1945, une alliance se noue entre socialistes et gaullistes. Les communistes sont regroupés au sein de la liste Unité Française Républicaine et antifasciste.
1947 : JULIEN SATONNET RÉÉLU
Un seul tour suffit le 17 Octobre 1947 pour reconduire une alliance scellée entre les socialistes démocrates de Julien Satonnet avec des radicaux-socialistes, des républicains indépendants et le R.P.F. En face, il y a deux listes, celle des communistes dénommée « Union Républicaine et résistante de défenses des intérêts communaux« avec René Lagrange, Lucien Mathey et Madeleine Dodille Marchandiaux. La liste du Parti Socialiste S.F.I.O est conduite par Jean Marie Thomas, conseiller de la République. Dans cette liste figurent notamment Germaine Berger qui deviendra la première adjointe de Roger Lagrange, entre 1977 et 1983 ou encore Marcel Réty, père de l’actuel maire de Sassenay.
LES COMMUNISTES AVEC 7 SIÈGES DEVANCENT LA S.F.I.O
Le panachage est autorisé, la répartition s’effectue à partir du nombre de suffrages obtenu par chaque liste divisé par le quotient électoral et à la plus forte moyenne.
Sur 31 Sièges les communistes en obtiennent 7, la liste S.F.I. O : 3 et la liste d’union 21 avec l’industrielle Gustave Pinette est en tête suivi de M.Satonnet et de M.Charles Gros. Dans cette liste d’élus figurent aussi M.Lecorchey (Gaulliste), Mme Chevalier, Régis Routaboule, Marcel Alexandre, le Docteur Blanc, M.Tournier, Max Monard…
1952 : GEORGES NOUELLE DE RETOUR
L’alliance scellée au lendemain de la seconde guerre mondiale entre sociaux-démocrates, modérés et gaullistes vole en éclat au début des années cinquante. Pour certains, ce sont des retombées des considérations de ‘politiques nationale’, pour d’autres, c’est avant tout une occasion de faire revenir Georges Nouelle dans l’arène municipale.
Le 10 février 1952, cinq listes s’affrontent et les 11 230 électeurs sur les 18 724 inscrits placent l’ancien maire en tête, devançant notamment Gustave Pinette (Entente Républicaine), 3867 voix, Georges Lecorchey (Républicaine d’union et d’action municipale et sociale) 3283 voix ; René Lagrange (P.C.F) 2653 voix et le socialiste S.F.I.O, Jean Marie Thomas : 1311 Voix. Le P.C.F obtient 7 élus, la S.F.I.O 2 ; les indépendants 8, les sociaux-démocrates (M. Nouelle-Satonnet) 8 et le R.P.F : 6
Dans le cadre de la journée du 8 mars, journée des droits des femmes, la section PCF du Grand Chalon organise un ciné-débat avec la projection du documentaire de FR3 Bourgogne – Franche-Comté, « Des femmes en colère« .
Les deux premières minutes du film documentaire de 52 minutes environ
La projection aura lieu levendredi 6 mars à 19h30 au siège de la fédération du PCF de Saône et Loire, 30 rue Théodore de Foudras à Chalon sur Saône.
Entrée gratuite – participation libre
C’est un film documentaire de 2019 réalisé par Anne Gintzburger. Une coproduction Chasseur d’étoiles,avec la participation de France Télévisions FR3 Bourgogne Franche-Comté.
Le débat qui suivra aura pour thème: l’égalité salariale, comment y parvenir ?
Synopsis du documentaire:
Pour Sabrina, Lydie, Marie et leurs camarades, la résistance s’est écrite sur un rond-point. Toute ensemble, les femmes gilets jaunes se dressent pour défendre l’avenir de leurs enfants et faire entendre la voix de toutes les familles précaires.
À Montchanin et à Montceau-les-Mines, dans ce bassin minier marqué par des années de crise, les femmes relèvent la tête et témoignent des inégalités qui progressent. En sortant de l’ombre, elles ont aussi découvert dans la mobilisation qu’elles n’étaient plus seules…
Les raisons de notre choix
Avec le choix de ce documentaire, nous voulions rendre hommage a ces femmes « invisibles », celles qui triment pour de maigres salaires, qui vivent la précarité dans notre département qui se désertifie de ses services publics, femmes qui relèvent la tête pour contester un ordre établi qui les méprise et ne leur offre pas le bonheur.
Les femmes ont toujours travaillé
Malgré 11 lois pour l’égalité professionnelle en France, malgré le fait d’être plus diplômées que les hommes, les inégalités de salaires sont de 25% en moins pour les Femmes. Leur travail continue d’être disqualifié : Les femmes sont souvent assignées à des taches stéréotypées, et leurs voix peu entendues, voire raillées. Elles sont les premières concernées par la précarité : temps partiels, déroulements de carrières moindres, métiers moins valorisés, majoritairement en retrait à l’arrivée des enfants…tout en effectuant l’essentiel des tâches domestiques.