Gérard Collomb sera candidat aux municipales à Lyon, en 2020, annonce-t-il dans un entretien à L’Expressà paraître mercredi. «C’est loin, les municipales. Si d’ici là on ne m’a pas diagnostiqué de maladie grave [rires], je serai candidat à Lyon», assure le ministre de l’Intérieur. Avant d’ajouter: «Je pense qu’à Lyon j’apporte une plus-value forte». Il brigue ainsi un quatrième mandat, après avoir dirigé la ville pendant 16 ans, de 2001 jusqu’à sa nomination au gouvernement, en 2017.
Pour mener sa campagne, le numéro 2 du gouvernement envisage de quitter son ministère après les élections européennes du 26 mai 2019. «Je pense que les ministres qui veulent être candidats aux municipales de 2020 devraient pouvoir quitter le gouvernement après la bataille des européennes», explique le ministre, âgé de 71 ans. «Je ne serai pas ministre de l’Intérieur jusqu’à l’avant-dernier jour. À partir d’une certaine période, il vaut mieux être totalement disponible pour la campagne», poursuit-il, tout en précisant qu’il «[mènera] les choses, en accord avec le président».
L’ancien maire de Lyon s’agitait déjà depuis plusieurs mois en vue d’un retour dans les affaires locales. Il avait indiqué le 20 juin au Progrès la création d’une association destinée à «engager un dialogue pour voir quelles sont les grandes perspectives à vingt ans» de la métropole lyonnaise. Une façon de préparer sa candidature «à la ville et à la métropole», comme il l’annonce ce mardi. Pourtant, la loi n’autorisera plus en 2020 le cumul des fonctions de maire et de président de la métropole de Lyon.
Ce fidèle du chef de l’État, élu député en 1981 puis maire de Lyon en 2001 sous les couleurs du Parti socialiste (PS), fut l’un des premiers grands élus du parti à rejoindre Emmanuel Macron en 2016. Sa nomination à l’Intérieur, en mai 2017, l’a conduit à lancer un nouveau dispositif, la police de sécurité du quotidien, et à piloter le controversé projet de loi Asile et immigration, adopté par le Parlement. Mais il n’a pas fait l’unanimité dans les milieux policiers, et est ressorti de l’affaire Benalla affaibli.
Ses relations se sont tendues avec Emmanuel Macron ces dernières semaines. Le ministre a surpris en pointant début septembre un «manque d’humilité» de l’exécutif, sur fond de popularité en baisse du président. Avec son départ en 2019, le gouvernement devrait perdre l’un de ses derniers poids lourds, après la démission du ministre d’État Nicolas Hulot, en août dernier. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou le ministre Mounir Mahjoubi, candidats putatifs à la mairie de Paris, pourraient aussi quitter le gouvernement pour mener la campagne des municipales.
L’ancien maire de Lyon s’agitait déjà depuis plusieurs mois en vue d’un retour dans les affaires locales. Il avait indiqué le 20 juin au Progrès la création d’une association destinée à «engager un dialogue pour voir quelles sont les grandes perspectives à vingt ans» de la métropole lyonnaise. Une façon de préparer sa candidature «à la ville et à la métropole», comme il l’annonce ce mardi. Pourtant, la loi n’autorisera plus en 2020 le cumul des fonctions de maire et de président de la métropole de Lyon.
Ce fidèle du chef de l’État, élu député en 1981 puis maire de Lyon en 2001 sous les couleurs du Parti socialiste (PS), fut l’un des premiers grands élus du parti à rejoindre Emmanuel Macron en 2016. Sa nomination à l’Intérieur, en mai 2017, l’a conduit à lancer un nouveau dispositif, la police de sécurité du quotidien, et à piloter le controversé projet de loi Asile et immigration, adopté par le Parlement. Mais il n’a pas fait l’unanimité dans les milieux policiers, et est ressorti de l’affaire Benalla affaibli.
Ses relations se sont tendues avec Emmanuel Macron ces dernières semaines. Le ministre a surpris en pointant début septembre un «manque d’humilité» de l’exécutif, sur fond de popularité en baisse du président. Avec son départ en 2019, le gouvernement devrait perdre l’un de ses derniers poids lourds, après la démission du ministre d’État Nicolas Hulot, en août dernier. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou le ministre Mounir Mahjoubi, candidats putatifs à la mairie de Paris, pourraient aussi quitter le gouvernement pour mener la campagne des municipales.