Présent place Charles-de-Gaulle à Paris pour inaugurer l’Arc de Triomphe empaqueté de l’artiste Christo, Emmanuel Macron a brièvement évoqué les violences et les dégradations qui avaient eu lieu au pied du monument à la fin de l’année 2018, en pleine crise des gilets jaunes. « Vous avez porté le projet pour un lieu qui a tant souffert à la fin de l’année 2018 », a déclaré le président devant les équipes qui ont emballé l’Arc de Triomphe en l’espace de quelques jours, « on a tous ces images de sauvagerie qui a ravagé ce lieu et qui nous avaient tous heurté ».
Le chef de l’État estime par conséquent que les personnes qui ont contribué à l’oeuvre artistique ont « réparé » mais aussi « porté ce projet pour qu’on réinvente l’Arc de Triomphe qui est un lieu absolument unique et qui n’est pas qu’un lieu d’art mais un lieu de mémoire, d’histoire, un lieu militaire ».
La France a fustigé Canberra et Washington jeudi, dénonçant un « coup dans le dos » australien et une décision « brutale » de Joe Biden après l’annonce d’un partenariat stratégique entre l’Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui a conduit à la rupture d’un gigantesque contrat de fourniture de sous-marins français à l’Australie.
Washington a annoncé dans la journée que la France avait été avertie en amont de cette nouvelle alliance, ce que Paris a démenti. « Nous n’avons pas été informés de ce projet avant la publication des premières informations dans la presse américaine et australienne, qui elles-mêmes ont précédé de quelques heures l’annonce officielle de Joe Biden », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’ambassade de France à Washington, Pascal Confavreux.