Dix personnes, dont un policier, ont perdu la vie dans une fusillade perpétrée dans un supermarché de Boulder (Colorade) aux États-Unis lundi 22 mars. Au lendemain de ce massacre, Joe Biden a réclamé l’interdiction des fusils d’assaut, prenant ainsi part au débat sur la prolifération des armes à feu dans le pays. Le massacre du Colorado est intervenu moins d’une semaine après qu’un homme a abattu huit personnes dans des salons de massage asiatiques d’Atlanta, en Géorgie. Une répétition qui a suscité des appels pressants à l’administration démocrate et aux élus à agir.
Identifié comme Ahmad Alissa, le suspect a été blessé à la jambe et hospitalisé. Il se trouve dans un « état stable », a déclaré Maris Herold, la cheffe de la police de Boulder. « Il a été inculpé de dix meurtres », a-t-elle précisé. Son mobile n’est pas encore connu, selon les autorités. Toutes les victimes ont été identifiées et étaient âgées de 20 à 65 ans, d’après la même source. Le policier décédé était père de sept enfants, selon Maris Herold.
Le président Joe Biden a ordonné que les drapeaux soient mis en berne dans tous les bâtiments publics. « Je n’ai pas besoin d’attendre une minute de plus, encore moins une heure, pour prendre des mesures de bon sens qui sauveront des vies à l’avenir et pour exhorter mes collègues à la Chambre et au Sénat à agir », a-t-il dit. « Nous devons aussi bannir les fusils d’assaut », a-t-il ajouté. Selon des médias américains, le tireur était équipé d’un fusil d’assaut de type AR-15, arme souvent utilisée dans des tueries.