« Un président de la République en France n’a jamais à qualifier un choix éditorial. » Depuis Beyrouth, où il tenait une conférence de presse sur la situation politique au Liban, Emmanuel Macron a de nouveau défendu, mardi 1er septembre, la « liberté de blasphémer » en France. Le président français répondait à une journaliste qui l’interrogeait sur la republication par l’hebdomadaire Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet.

Ces 12 dessins, publiés initialement par un quotidien danois en 2005 et déjà repris par Charlie Hebdo en 2006, figureront dans un numéro spécial à paraître mercredi, intitulé « Tout ça pour ça », tout comme la une d’un ancien numéro dessinée par Cabu.

« Dans notre pays depuis le début de la IIIe République (…) il y a en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience. Et donc de là où je suis, je suis là pour protéger toutes ces libertés », a déclaré le chef de l’Etat, rappelant « le devoir de ne pas avoir de discours de haine et de respecter ». Or, « la caricature n’est pas un discours de haine », a-t-il souligné.

« Demain, nous aurons tous une pensée pour les femmes et les hommes lâchement abattues », a ajouté Emmanuel Macron, à la veille de l’ouverture du procès de la tuerie qui avait décimé la rédaction du journal satirique. Quatorze personnes comparaissent à partir de mercredi devant une cour d’assises spéciale pour leur rôle présumé dans les attentats contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris ainsi que pour le meurtre d’une policière à Montrouge (Hauts-de-Seine).

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