Ce samedi 19 octobre, de 14h à 18h30, la Maison de quartier des Prés-Saint-Jean fait la fête avec les habitants du quartier. Le thème choisi cette année est « L’automne dans tous ses états ». Les différents ateliers et activités ont lieu, comme c’est devenu une habitude, sur la presqu’île des Prés-Saint-Jean. L’automne a été clément, mais ce samedi la pluie décide se manifester et de nous signaler que le soleil rayonnant ne sera bientôt plus qu’un beau souvenir. Ce temps pluvieux a obligé des activités à se réfugier dans la maison de Quartier, elle-même et a découragé bon nombre d’habitants.

Et pourtant, la Maison de quartier a déployé un nombre important d’animations : initiation aux rollers, au volley-ball, aux échasses urbaines, au monocycle, au Kinfball, à la boxe anglaise. Des ateliers de création sont proposés : maquillage, bracelets brésiliens, gravure grand format, construction de montgolfière en papier de soie. Un mur d’escalade (avec Varappe Évolution) a séduit les plus braves. Des contes « Histoires pour rêver, s’émerveiller et s’amuser » sont dits par la Bibliothèque des Prés-St -Jean et l’Espace de la petite enfance Le Lac. La Direction de la vie scolaire propose, elle, une fresque d’automne « Nos petites mains fêtent l’automne ». Différents partenaires ont installé leur kiosque, comme La prévention Spécialisée Sauvegarde 71. Pour finir la fête, gâché par ce temps pluvieux, une musique brésilienne avec Unidas Da Batida est prévue.

Le matin, le Service patrimoine propose une visite guidée du quartier qui est sorti de terre dans les années 1960 comme celui des aubépins. On appelait à l’époque les Prés Saint-Jean, la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité). La France, la ville manquait à cette époque de logements pour faire face au boom démocratique. Ainsi de nouveaux quartiers sont créés avec de grands tours (qui actuellement sont en destruction), des commerces, des écoles, des équipements… Des rénovations ont depuis été entreprises, mais elles restent encore inachevées et le quartier, comme celui des Aubépins, reste encore des ghettos pour population défavorisée ou immigrée avec une image souvent négative. Et pourtant, il y a un sacré potentiel dans ce quartier. Il reste encore du travail pour une ville plus harmonieuse et plus partagée.

Images Fodil, Texte Dominique Gaye

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