Les différentes associations et collectifs chalonnais (1) engagés en faveur de la famille Yeganyan ont convié les autres associations du département à faire bloc en se regroupant samedi à 10 h devant la préfecture à Mâcon.
TROISIÈME RASSEMBLEMENT
Lundi dernier, environ 150 personnes ont apporté leur soutien, lors d’une deuxième manifestation, s’étant déroulée entre l’hôtel de ville et l’église Saint-Pierre. Une initiative faisant suite à un premier rassemblement, qui s’était déroulé, il y a une semaine déjà, devant la sous-préfecture au lendemain de l’interpellation du couple Yeganyan et de leur fils Tigrane. Ces initiatives ont reçu le soutien de la communauté arménienne de la ville. « Tigrane n’a pu passer la troisième partie de son C.A.P d’agent de sécurité », a énoncé Stéphane Boyer, président de l’A.S.T.I en précisant « Le jour de l’examen, il était avec ses parents au commissariat de police, pour une nouvelle audition ».
DES MENACES AU PAYS… EN DANGER DE MORT
« Cette famille de quatre enfants » est sur le territoire Français depuis 2015. Dans leur pays, ils ont été agressés, ont subi des menaces, la mafia possède une mémoire » a mis en avant Stéphane Boyer, lundi dernier. Pour l’heure, seul élément, la fille aînée, mariée, mère de 2 enfants, a été reçue à la sous-préfecture dans la journée de jeudi. Les différentes associations ont tenu à rappeler que pas moins de 19 familles du département risquaient une expulsion. Ils réitèrent ces vives inquiétudes
devant la Préfecture. Outre les élus municipaux de gauche et écologistes, les parlementaires Marie Mercier, Cécile Untermaier et Jérôme Durain ont interpellé le ministre de l’Intérieur sur le cas de cette famille chalonnaise se trouvant actuellement en Centre de Rétention Administrative (C.R.A) de Metz
( 1) ASTI- Collectif Chalon migrants- Cimade-Atd Quart Monde- L.DH et « Les accompagnants au commissariat ».