Le gouvernement, emmené par Edouard Philippe, s’est déplacé en nombre jeudi dans les Vosges pour promouvoir les premiers effets de son « agenda rural », censé revitaliser les campagnes en y faisant revenir commerces et services de proximité. Alors que les campagnes se repeuplent, il faut trouver « des solutions concrètes, avec la volonté de réparer des situations qu’on a trop longtemps laissé se dégrader, de réparer des injustices, de réparer des territoires », a déclaré le Premier ministre, cinq mois après la présentation de son plan.

Accompagné notamment par Elisabeth Borne (Transition écologique), Christophe Castaner (Intérieur) et Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires), il a fait un point sur sa mise en oeuvre lors d’un premier comité interministériel de suivi. « Le mouvement des gilets jaunes a traduit un sentiment d’abandon qui prouve pour beaucoup de nos concitoyens une peur du déclassement », a encore souligné Edouard Philippe, avant d’admettre: « Ce sentiment, il faut l’avouer, il est bien souvent justifié. » Cette visite sur cette terre traditionnellement ancrée à droite est aussi stratégique à moins d’un mois des municipales, dans une séquence également marquée par l’ouverture vendredi du Salon de l’agriculture.

Le Salon de l’Agriculture ouvrira ses portes samedi 22 février, mais la première polémique n’attend pas l’inauguration. Et c’est Emmanuel Macron qui ouvre le bal en épinglant le distributeur Leclerc et en félicitant son concurrent Lidl.

Lors d’un entretien donné à la presse quotidienne régionale, le président de la République aborde la loi Alimentation qui vise  à rémunérer les agriculteurs en fonction de leurs coûts de production. Emmanuel Macron estime que si elle tarde à produire les effets escomptés, les distributeurs en sont les premiers responsables.

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