Après plusieurs débats pacifiques entre les 5 candidats écologistes (Delphine Batho, Sandrine Rousseau, Éric Piolle, Yannick Jadot et Jean-Marc Governatori), place au premier tour de la primaire. Le vote en ligne aura lieu à partir de ce jeudi 16 au dimanche 19 septembre. Mais un nouveau candidat écologiste annonce sa candidature.
L’ex-candidat des Verts à la présidentielle de 1988, Antoine Waechter, a annoncé à l’AFP mercredi sa candidature pour celle de 2022, sous la bannière du Mouvement écologiste indépendant (MEI).
« Constatant le caractère utopique de rassembler les écologistes », Antoine Waechter, l’un des fondateurs du mouvement écologiste en France, souhaite par sa candidature « affirmer beaucoup plus fortement ce qui fait l’identité de la pensée écologiste elle-même, au-delà de la droite et de la gauche ». « Malgré la poussée de la sensibilité écologiste dans l’opinion, une bonne partie de ce public n’ira pas voter pour un candidat Vert, tout simplement parce qu’un certain nombre d’éléments le bloquent, en particulier cette volonté (d’EELV) de se positionner dans le paysage politique de gauche », estime Antoine Waechter.
Selon le candidat du MEI, le candidat à la primaire d’EELV Yannick Jadot a « une stratégie électorale et adapte son discours en fonction de cette stratégie électorale. Et nous, ça ne peut pas nous correspondre: il faut des positionnements forts sur un certain nombre de sujets ». Souhaitant représenter l’écologie « sensible », attachée à « la beauté des paysages et la nature », le candidat du MEI a choisi de ne pas participer à la primaire écologiste, dont il estime que « la vocation principale est d’essayer de trouver celui qui arrivera à fédérer la gauche, et non pas celui qui réussirait à fédérer les écologistes ». Parmi les principaux éléments de son programme, Antoine Waechter est en faveur du maintien du nucléaire dans le mix énergétique grâce à la construction d’une nouvelle génération de « petits réacteurs ».