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Le tour de piste des jeunes Circassiens

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Cette année c’est au tour de la ville de Chalon (71) d’accueillir, du 19 au 21 mai, les rencontres régionales des écoles de cirque de Bourgogne. Cette manifestation accueille une cinquante de jeunes venant de Nevers, Beaune, Chalon, St Vallier… Ils sont encadrés par une dizaine de professeurs et d’animateurs.

Au programme les jeunes se perfectionnent dans différents ateliers (diabolo, jonglerie, mât chinois, trapèze, portées, échasses…) et se produisent aussi, pour certains, en spectacle samedi soir sous le chapiteau installé dans la cour des Abattoirs. Dimanche soir, ils assistent au spectacle Le fumiste de la Cie professionnelle Don Davel (Théâtre d’objets, magie, cirque, conte….). Lundi à 13h30, certains élèves joueront leur numéro devant un jury de professionnels. Les élèves sélectionnés se verront programmés lors de la prochaine édition CIRCA au pôle national du cirque de Auch

Cette manifestation est organisée par Planète Cirque (école de cirque de Chalon) et la Fédération Régionale des Ecoles de Cirque (FREC) en complicité avec le Centre Nationale des Arts de la Rue et de l’Espace Public. Elle permet à ces jeunes passionnés de cirque, qu’ils pratiquent de façon amateur et lucrative, de mieux se connaître et de progresser ensemble. Elle permet aussi aux autres de mieux connaître ce monde du cirque et des arts de la Rue.

Notre Dame de Marloux prend les airs

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La résidence retraite médicalisée Notre Dame de Marloux (Mellecey – 71) propose à ses pensionnaires de rester en lien avec l’actualité et donc de la vie. Profitant ainsi des Montgolfiades de Chalon de ces 19, 20 et 21 mai 2018, le centre propose à ses pensionnaires, dans les jardins de la résidence, d’assister à la préparation d’une montgolfière et de son élévation captive dans les airs. Il était prévu, que certaines pensionnaires puissent monter dans ce ballon captif avec une nacelle adaptée aux personnes à mobilité réduite, mais les conditions climatiques n’ont pas permis d’embarquer des passagers.

Par contre, quelques pensionnaires des plus valides ont pu, elles, décoller, ce week-end de la Pentecôte, comme les autres ballons de la prairie Saint-Nicolas pour un vol de trois-quarts d’heure à une heure. Un vol espéré par tous depuis si longtemps, un rêve qui se réalise. Aucune appréhension avant le départ, un émerveillement de voir tous ces ballons dans le ciel et du ciel, une vue sur la ville et la campagne et le silence seulement perturbé par l’envoi d’air chaud dans l’enveloppe.

Une résidente, de 88 ans, nous confie qu’elle avait dans sa vie, trois rêves : faire de l’hélicoptère, du traîneau à chien et de la montgolfière. Le dernier est réalisé avec un enchantement extrême que partage tout le centre. Le vol se fait avec des membres de la famille, enfants ou petits enfants tous réunis dans ce ciel si bleu cette année. Le bonheur est dans le ballon…

Pour en savoir plus, pour en voir plus, notre reportage vidéo

Le soleil des 32ème Montgolfiades de Chalon

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Cette 32e édition des Montgolfiades de Chalon et de la côte chalonnaise réunit, les 19,20 et 21 mai, plus de 50 montgolfières sur ce week-end de la Pentecôte à la prairie Saint Nicolas. Ce festival est devenu au fil des temps l’une des plus grandes manifestations aéronautiques de France. Il s’agit de réunir les ballons à l’effigie des villes, départements, régions et pays et quelques ballons de forme. Les vols ont lieu samedi, dimanche et lundi matin, ainsi que samedi et dimanche en fin d’après-midi (vers 18h30 – 19h). Le dimanche est la journée la plus fréquentée par le public, petits et grands.

Voir aussi notre reportage vidéo de 2017 qui reprend tout ce qui se passe pour les Montgolfiades

​Toujours plus d’animations

Parallèlement aux épreuves de compétitions sportives (le renard, le retour au bercail, la valse-hésitation), de nombreuses activités (manège enfantin, démonstration de hip-hop, fabrication de lanternes, envol de doudous en mini-montgolfière, spectacle son et lumière avec le gonflement de nuit et l’envol de lanternes brésiliennes, groupes musicaux : le célèbre Anthracite Jazz band, Hympty Dumpty et Do Mi Sol) sont proposées par l’association Montgolfiades 71 et la Ville, les 19 et 20 mai la Prairie Saint-Nicolas. L’ambiance est donc aérienne, festive et conviviale, pour le plus grand plaisir de tous.

Deux expositions

Cette année de nouvelles animations sont au rendez-vous. Deux expositions ludiques vous sont proposées samedi et dimanche ; l’une pour découvrir le fonctionnement des montgolfières en visitant l’enveloppe d’un ballon avec un aérostier. L’autre vous permettra de revivre 30 ans de Montgolfiades en images.

​Et pour ceux qui veulent s’envoyer en l’air, des baptêmes de l’air payants sont proposés.

Les école de cirque de Bourgogne se rencontrent

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Cette année c’est au tour de la ville de Chalon (71) d’accueillir, du 19 au 21 mai, les rencontres régionales des écoles de cirque de Bourgogne. Cette manifestation accueille une cinquante de jeunes venant de Nevers, Beaune, Chalon, St Vallier… Ils sont encadrés par une dizaine de professeurs et d’animateurs.

Au programme les jeunes se perfectionnent dans différents ateliers (diabolo, jonglerie, mât chinois, trapèze, portées, échasses…) et se produisent aussi, pour certains, en spectacle samedi soir sous le chapiteau installé dans la cour des Abattoirs. Dimanche soir, ils assistent au spectacle Le fumiste de la Cie professionnelle Don Davel (Théâtre d’objets, magie, cirque, conte….). Lundi à 13h30, certains élèves joueront leur numéro devant un jury de professionnels. Les élèves sélectionnés se verront programmés lors de la prochaine édition CIRCA au pôle national du cirque de Auch

Cette manifestation est organisée par Planète Cirque (école de cirque de Chalon) et la Fédération Régionale des Ecoles de Cirque (FREC) en complicité avec le Centre Nationale des Arts de la Rue et de l’Espace Public. Elle permet à ces jeunes passionnés de cirque, qu’ils pratiquent de façon amateur et lucrative, de mieux se connaître et de progresser ensemble. Elle permet aussi aux autres de mieux connaître ce monde du cirque et des arts de la Rue.

Pour en savoir plus, en voir plus… notre reportage vidéo

Attention danger…! Soleil…!

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Du 14 au 18 mai 2018, se déroule en France, à l’initiative du Syndicat National
des Dermatologues – Vénéréologues, la semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau. 300 dermatologues proposent un dépistage gratuit dans leur cabinet ou via un télé-dépistage. Les patients peuvent prendre rendez-vous directement sur la plateforme dermatos.

On note une augmentation de 10 % des cancers cutanés par an. Les cancers de la peau sont des bombes à retardement. Ils se révèlent 20, 30 ans souvent après un coup de soleil, un choc (ou des) solaire, plus ou moins importants et souvent répétés, à l’enfance. Un enfant né dans les années 2000 a 10 fois plus de risques d’avoir un mélanome à l’âge adulte qu’un enfant né en 1980. Chaque année, près de 80.00 cancers de la peau sont diagnostiqués et « près de 70 % de ces cancers sont liés à des expositions excessives au soleil, principalement des expositions intermittentes et intenses pendant l’enfance. En 2017, on a constaté 11.000 mélanomes et près de 3.000 morts, c’est autant que sur la route !

Pour l’exposition au soleil, il faut non seulement mettre des crèmes solaires protectrices (avec un indice 50) mais se « dorer » au soleil couvert de vêtements sombres, protecteurs des UV, nous confie le docteur Friedel, dermatologue à Chalon.  Il précise qu’il faut faire aussi de l’autosurveillance ou de demander à son conjoint de ce que l’on peut avoir dans le dos. Il faut surveiller l’état et l’évolution de ses grains de beauté. Se faire contrôler, une fois par an, lors de cette semaine de dépistage ou lors d’une visite médicale chez un dermatologue est une très bonne habitude. Protégez vos enfants…!
Pour le dépistage en Saône-et-Loire, il faut se rendre à Mâcon, il n’y a, en effet, pas assez de dermatologues à Chalon pour pouvoir mener bien cette opération. Le nombre de dermatologues est passé de 6 à 3.5 à Chalon…donc avoir un RDV devient long.

On peut diviser les cancers de la peau en 2 catégories principales : les non-mélanomes et les mélanomes.  Le rôle du dermatologue est de dépister, si possible précocement, toutes ces lésions dont le pronostic est variable en fonction de leur nature. Le rôle des UV artificiels ou naturels est important dans la survenue de ces cancers.

Chiffres : Institut national du cancer (INCa)

Les cancers de la peau 

Les non-mélanomes : les carcinomes

Le terme « carcinome » désigne les tumeurs malignes d’origine épithéliale (l’épithélium est la structure histologique constitutive de la peau et de certaines muqueuses).

Le carcinome est le type de cancer le plus souvent diagnostiqué chez les caucasiens. On en parle relativement peu, car il entraîne rarement un décès. De plus, il est difficile d’en faire le recensement des cas.

Le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire ou epidermoide sont les 2 formes les plus courantes de non-mélanomes. Ils surviennent habituellement chez les personnes âgées de plus de 50 ans.

Le carcinome basocellulaire constitue à lui seul environ 90 % des cancers de la peau. Il se forme dans la couche la plus profonde de l’épiderme.

Chez le caucasien, le carcinome basocellulaire est non seulement le plus fréquent des cancers cutanés, mais le plus fréquent de tous les cancers, représentant en France 15 à 20% de tous les cancers. La malignité du carcinome basocellulaire est essentiellement locale (il n’entraîne quasiment jamais de métastases, des tumeurs secondaires qui se forment à distance de la tumeur d’origine, après que des cellules cancéreuses se sont dissociées de celle-ci), ce qui le rend très rarement mortel, cependant son diagnostic trop tardif, notamment sur des zones périorificielles (yeux, nez, bouche…) peut être mutilant, engendrant de larges pertes de substance cutanée.

Le carcinome spinocellulaire ou épidermoide est un carcinome développé au dépens de l’épiderme, reproduisant l’aspect des cellules kératinisées. En France, les carcinomes epidermoides viennent en deuxième position parmi les cancers cutanés et ils représentent environ 20 % des carcinomes. Les carcinomes épidermoides peuvent donner des métastases mais cela est assez rare et seuls 1 % des patients atteints de carcinome épidermoide meurent de leur cancer.

Il existe d’autres types de carcinomes (annexiel, métatypique…) mais ils sont assez exceptionnels

Les mélanomes

On donne le nom de mélanomes aux tumeurs malignes qui se forment dans les mélanocytes, les cellules qui produisent la mélanine (un pigment) et qui se trouvent notamment dans la peau et les yeux. Ils se manifestent habituellement par une tache noirâtre.

Les mélanomes peuvent survenir à tout âge. Ils font partie des cancers qui peuvent progresser rapidement et générer des métastases. Ils sont responsables de 75 % des décès causés par un cancer de la peau. Heureusement, s’ils sont découverts tôt, ils peuvent être traités avec succès.

Note. Autrefois, on croyait qu’il pouvait exister des mélanomes bénins (des tumeurs bien délimitées qui ne risquent pas d’envahir l’organisme) et des mélanomes malins. On sait maintenant que tous les mélanomes sont malins.

Causes

L’exposition aux rayons ultraviolets du soleil est la principale cause de cancer de la peau.

Les sources artificielles de radiations ultraviolettes (lampes solaires des salons de bronzage) sont également en cause. Les parties du corps couramment exposées au soleil sont les plus à risque (visage, cou, mains, bras). Cela dit, un cancer de la peau peut se former n’importe où.

Dans une moindre mesure, le contact prolongé de la peau avec des produits chimiques, surtout dans le cadre d’un travail, peut augmenter le risque d’être atteint d’un cancer de la peau.

Coups de soleil et expositions fréquentes : attention!

L’exposition aux rayons ultraviolets a des effets cumulatifs, c’est-à-dire qu’ils s’additionnent ou se combinent au fil du temps. Les dommages à la peau commencent en bas âge et, même s’ils ne sont pas visibles, s’amplifient tout au long de l’existence. Les carcinomes (non-mélanomes) sont surtout causés par des expositions fréquentes et continues au soleil. Les mélanomes, pour leur part, sont surtout provoqués par des expositions intenses et de courte durée, surtout celles qui provoquent des coups de soleil.

Source : passeportsante.net

Les types de rayons ultraviolets

Les rayons UV peuvent être divisés en trois types en fonction de leurs fréquences. Tous les rayons UV sont nocifs pour la peau. Les ultraviolets A (UVA – entre 215nm et 400nm) et les ultraviolets B (UVB – entre 280nm et 315nm) sont deux types de rayonnements capables d’endommager la peau. Les ultraviolets C (UVC), arrêtés par la couche d’ozone, ne parviennent pas jusqu’à nous.

  • Les UVA forment le gros du rayonnement ultraviolet. Actifs durant toute la journée, ils produisent un hâle rapide mais de courte durée. Le banc solaire émet minimum 6 fois plus de rayons UVA que la lumière naturelle du soleil dans un pays méditerranéen au cours de l’après-midiLes UVA pénètrent profondément dans la peau et peuvent occasionner des dommages jusque dans les couches inférieures. Ces rayons provoquent brûlures, rides, taches cutanées, peau brune, lésions cutanées précancéreuses et cancers de la peau. 
  • Les UVB constituent une petite fraction du rayonnement ultraviolet. En Belgique, ces rayons sont surtout actifs entre 12 et 15 heures (heure d’été). Ils suscitent un bronzage plus lent mais plus durable. Les UVB du soleil endommagent la couche superficielle de la peau, provoquant brûlures et cancers.
  • Quant aux UVC, ils sont retenus par la couche d’ozone avant d’arriver jusqu’à nous. C’est heureux, car ils sont particulièrement dangereux pour la peau et les yeux.
  • Source : site cancer.be

 

Angioplastie, rien, hélas, ne bouge…! La fin d’un combat …?

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Le rejet du dossier d’angioplastie de Chalon en mai 2017 n’a toujours pas reçu d’explications claires. Après le silence du Ministère sur le recours hiérarchique, l’établissement a déposé un recours contentieux au Tribunal Administratif contre cette décision de rejet.

Le projet de Plan Régional de Santé (PRS) pour les cinq années à venir est l’objet d’avis défavorables de nombreuses collectivités : communes, conseils départementaux, conseil régional.

Suite du Communiqué de la Commission Médicale d’Etablissement de l’Hôpital William Morey de Chalon

En accord avec les instances du Centre Hospitalier, une nouvelle proposition de coopération a été adressée le 6 avril 2018 à l’Agence Régionale de Santé (ARS). Cette contre-proposition n’a pas reçu de soutien de l’ARS et a été refusée par le CHU de Dijon. Alors que le besoin est jugé comme indéniable par de nombreux observateurs extérieurs à la Région Bourgogne-Franche-Comté, il paraît impossible de trouver un accord négocié entre les parties, sous le contrôle d’une ARS impartiale et garante de l’intérêt général. Considérant que le rejet du besoin d’angioplastie coronaire dans le territoire Nord Saône-et-Loire lors de la publication du PRS fera courir dorénavant des risques psychosociaux graves au personnel médical et paramédical des services de Soins Intensifs Cardiologiques et de Cardiologie, fortement mobilisés depuis un an dont l’avenir professionnel va très rapidement être remis en cause, il a été décidé de solliciter officiellement le 16 avril 2018 Monsieur Edouard Couty, médiateur national du Ministère des solidarités et de la Santé. Il n’a pas répondu à cette date.

Ces risques psychosociaux vont s’ajouter aux risques sanitaires liés à l’effondrement du système cardiologique hospitalier dans le Nord de la Saône-et-Loire, l’indécision constituant un véritable repoussoir pour tous les cardiologues candidats éventuellement intéressés, à Chalon comme dans les autres hôpitaux du Groupement Hospitalier de Territoire Nord Saône-et-Loire Bresse Morvan.

Il faut maintenant trancher dans le Plan Régional de Santé sur les missions exactes des services de Soins Intensifs Cardiologiques et de Cardiologie du Centre Hospitalier William Morey

Communiqué de la Commission Médicale d’Etablissement de l’Hôpital William Morey de Chalon

Extension, La Répèt

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Après avoir travaillé depuis mars dans 6 ateliers différents, les 160 danseurs hip-hop amateurs de tous les âges et de tous les profils (ayant ou n’ayant pas fait de la danse…) se retrouvent ce dimanche 29 avril pour un regroupement de tous au Théâtre du Port Nord. Ils sont rejoints par une vingtaine de jeunes danseurs hip-hop du Conservatoire.

L’idée n’est pas de répéter le spectacle hip-hop Extension chorégraphié par Mickaël Le Mer (Cie S’poart) et créé pour eux. Cette création inédite immisce les spectateurs dans l’univers des danses urbaines en prenant appui sur les valeurs fondamentales du hip-hop. Ce spectacle (d’une durée pour l’instant de 30 minutes) sera présenté le samedi 23 juin 2018 au Théâtre du Port Nord dans le cadre de Let’s dance (danses urbaines). Ce rendez-vous de ce dimanche matin a pour but de faire travailler pour la première fois tous les danseurs sur la même scène dans des exercices différents. L’encadrement est assuré par les danseurs professionnels de la compagnie. Mickaël Le Mer est présent et regarde évoluer ses futurs danseurs à un moment où sa création est en cours.

Ce qui se dégage de ces 3 heures de travail intensif, c’est un bonheur partagé de danser ensemble par tous les présents. Pour les participants interrogés, même pour les plus petits de 8 ans, tout le monde se sent à l’aise et personne n’est exclu. Cette rencontre intergénérationnelle est une vraie réussite que la danse sublime. Ils ont tous mis un pied, voire les deux, dans une aventure artistique, collective, humaine, festive et conviviale. Prochaine répétition fin mai et répétition de la Chorégraphie de Mickaël Le Mer quelques jours avant le spectacle du 23 avec une générale le 22.

Pyrale du buis en 71

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La pyrale du buis est un lépidoptère invasif originaire d’Asie du sud-est. Son introduction en France, qui remonte à 2008, est liée à l’importation de plants de buis ornementaux en provenance de Chine. Présente depuis 2011 dans la région Bourgogne-Franche-Comté, la pyrale du buis a d’abord occasionné des dommages dans les parcs et jardins avant de passer en milieu forestier en 2016. Depuis juin 2017, on assiste à un développement particulièrement dynamique de l’insecte dans toute la France, dont le département de Saône-et-Loire. La pyrale n’occasionne pas de dommages significatifs sur d’autres essences que les buis. Les chenilles ne sont pas urticantes, toutefois leur présence abondante dans les buis constitue une gêne à la fréquentation des massifs.

Communiqué de la Préfecture

La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Bourgogne-Franche-Comté et plus précisément le Département de la Santé des Forêts assure une surveillance grâce à :

– un suivi des zones défoliées par la pyrale, réalisé en continu par son réseau de correspondants observateurs

– un suivi de la réaction des buis à la défoliation totale, réalisé au moyen d’un réseau de placettes (sites comprenant 20 tiges mesurées annuellement) installé à compter de cet hiver 2017-2018 pour 5 ans, sur les zones défoliées.

Si une lutte par traitement sur les zones forestières n’est pas envisageable tant sur le plan technique, économique, qu’environnemental, des réponses appropriées peuvent être mises en place afin de limiter les nuisances causées par les vols de pyrale.

– Face aux nuisances occasionnées pour les riverains, pour certains commerces de restauration et dans les parcs et jardins, l’utilisation de bassines d’eau savonnée accompagnées d’une lampe ou encore l’utilisation du bacillus Thuringiensis (lutte biologique- marque commerciale Forey 48B, homologuée en forêt) permet de lutter contre la prolifération des pyrales.

Pour les exploitations agricoles, si cet épisode a pu donner lieu à des inquiétudes, les experts confirment que l’insecte ne présente pas de danger pour la filière. La pyrale du buis s’alimente en effet du feuillage des buis et n’occasionne pas de dégâts sur les récoltes agricoles ni de dommages significatifs sur d’autres essences que les buis.

Pour les collectivités locales, des solutions de lutte et de prévention contre cet insecte existent :

>Prévention : La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Bourgogne-Franche-Comté assure une surveillance adaptée par le suivi des zones défoliées par la pyrale et par un suivi de la réaction des buis à la défoliation totale.

(4 bis rue Hoche BP 87865 21078 DIJON

Standard téléphonique :03.80.39.30.00

http://draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr/

> Lutte : L’installation de pièges à phéromones pour suivre les pics de reproduction permet de lutter contre la pyrale. De plus, différents organismes de recherche (INRA/universités) travaillent, à la demande de l’État, pour mettre au point des méthodes de lutte biologique massive (recherche de prédateurs à la pyrale), seule solution viable, notamment dans les massifs forestiers. Ceci pourra être de nature à prévenir la survenance d’un nouvel épisode l’année prochaine.

Images libres de droits mises par ChalonTV :  Pixabay et Hungchaka

Rully, le CM1 burkinabé

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Jour J pour les élèves de CM1 de l’école élémentaire de Rully. Ils reçoivent, ce mardi matin 24 avril les bénévoles de l’association ADDA (Association pour le Développement Durable en Afrique). Tout est prêt. Les dessins, les ordinateurs et imprimantes (une vingtaine de PC), les livres scolaires et les questions aux membres de l’association et à son président Michel, sur leurs copains de Burkina Faso, à qui sont destinés tous ces dons.

Nos élèves sont conscients que le Burkina est un pays pauvre où l’on ne vit pas comme à Rully, où on a parfois, souvent faim, où il n’y a pas l’eau courante… Ils sont surpris que l’association aille aussi apporter aux villages des vêtements chauds, des bonnets… En effet en Afrique dès qu’il fait 20 degrés il fait un peu frisquet pour nos Burkinabés qui sont plus habitués à 40 voire 50 degrés. Ils sont émus de l’exemple de cet enfant invalide qui se déplace sur les genoux et les mains. Ils sont heureux d’apprendre que ADDA lui a apporté un fauteuil roulant. Un des jeunes élèves pointe que la misère au Burkina (et ailleurs), ce n’est pas pour tout le monde et qu’il y a des riches (comme le président dit-il) qui ne partagent pas… Tous ces jeunes trouvent normal que tout ce matériel dont ils n’ont plus l’utilité profite à d’autres enfants qui n’ont pas la chance d’habiter Rully et de vivre en France…

Le convoi de tous ces dons partira en juin pour le Burkina pour les villages de Tiao, Mara, Pini, Soumarani et Ouroukoum. Dans les containers, il y aura aussi des vêtements, des vélos, des lunettes, du matériel médical et paramédical, de la pharmacie, de la nourriture, le tout collecté dans le Charolais (siège de l’association) et le Chalonnais. Pour que les ordinateurs donnés… des cadeaux extraordinaires… puissent fonctionner dans ces villages où il n’y a pas d’électricité, ADDA installera dans les écoles (70 élèves par classes) des panneaux voltaïques. Des photos seront faites du don de tout ce matériel. L’association Adda reviendra à l’école expliquer encore, montrer la réalité des conditions de vie en village d’Afrique. Nul doute que les élèves du Burkina enverront à leurs petits copains, eux aussi, des dessins et des lettres…

Après avoir quitté Rully, le camion part pour Ouroux récupérer des vêtements offerts par la Croix rouge et son magasin Vestiboutique…

Outre l’aide scolaire, l’association ADDA (Association pour le Développement Durable en Afrique) travaille aussi sur l’électrification, la contraception, les jardins potagers… tout ce qui peut permettre à ces Africains de vivre dignement et humainement dans leurs pays.

Le + ChalonTV

Le Burkina Faso, littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, anciennement République de Haute-Volta, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer. Il est entouré par : le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin au sud-est, le Togo et le Ghana au sud et la Côte d’Ivoire au sud-ouest.

 

La capitale Ouagadougou est située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). C’est l’un des dix pays les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015.

Au Burkina Faso, la langue officielle est le français ; il existe en outre une soixantaine de langues nationales, les trois principales étant le mooré, le fulfudé (ou peul) et le dioula.

(source Wikipédia)

Anne Franck toujours en colère…!

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Après leur marche bleu blanc rouge du vendredi 27 avril, les parents d’élèves de l’école Anne Franck des Prés St-Jean de Chalon sont toujours en colère et mobilisés, Ils n’ont, en effet, eu aucune réponse favorable du Rectorat à leur simple demande de passer en REP (Réseau d’Éducation Prioritaire). Ils ont, ce matin, mercredi 9 mai, de 9h à 10h30, occupé, de nouveau, dans la bonne humeur revendicative, l’école primaire (200 élèves) et maternelle (100 élèves).

Ils ont toujours ce sentiment profond d’injustice. Celle-ci a pour origine le non-classement en REP de l’école. Cette non-labélisation entraîne une non-attribution de moyens supplémentaires (comme des CP à 12 élèves) pour pouvoir mieux éduquer les enfants, souvent en difficulté, de ce quartier.

Ce qui choque les parents d’élèves, c’est que leur école Anne Franck n’a pas les mêmes moyens supplémentaires pour fonctionner que les 3 autres écoles du quartier. En effet l’école Cortot est en REP depuis septembre et les 2 autres, St Exupéry et Kergomard, sont sorties de l’appellation REP mais ont gardé une grande partie des moyens attribués. Comme le disait le 27 avril, le Maire Gilles Platret, l’école Anne Franck est une école oubliée et c’est une anomalie.

La lutte pour l’égalité continuera et s’amplifiera si rien ne se passe…! Ils doivent rencontrer l’IEN (Inspecteur de l’Education nationale) de la circonscription Chalon 2, Claire VILLIERS, et, peut-être, de nouveau, Fabien Ben, le Directeur académique des services de l’Éducation nationale… A suivre…