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Cellier des moines, la voiture oeuvre d’art et de réalité

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Du jeudi 1er au dimanche 4 novembre 2018, les prestigieux cellier et réfectoire de l’abbaye de Tournus accueillent l’exposition Art & Auto. Cette exposition est aussi un moyen de rendre hommage à l’ingénieux tournugeois Gabriel Voisin. Ce dernier né en 1880 est mort en 1973 à Ozenay est l’un des plus célèbres pionniers français de l’aéronautique, tant civile que militaire, ainsi qu’un fabriquant d’automobiles de luxe à la marque « Avions Voisin ». L’exposition est inaugurée par le Maire de Tournus Bertrand Veau et la Conseillère départementale Colette Bettjens. La buvette est au profit du Téléthon.

Lire article texte détaillé et voir de nombreuses photos

Le boxeur Mourad Gmiza (ROC) gagne au Creusot

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Un des 4 juges (Ceux-ci arbitrent, aussi, à tour de rôle les combats). Beaucoup sont d’ancien boxeurs

Cela faisait longtemps que le BCC (Boxing Club Creusotin) n’avait pas organisé de gala de Boxe anglaise mêlant amateurs et professionnels (40 ans nous dit-on de mémoire d’ancien boxeur Creusotin). Ce samedi 3 novembre 1918, le BCC offre à un public d’environ 400 personnes une belle soirée de gala. Les passionnés de boxe, les familles de boxeurs, assistent à 11 combat d’amateurs, à 1 combat handiboxe et clou du spectacle sportif à 2 combats pros.

Les 11 combats amateurs se décomposent en 3 combats amateurs élites (semi-pros), 1 combat amateur féminin, et 7 combats amateurs. Les combats amateurs et handi boxe se déroulent en 3 rounds de 2 minutes, pour les amateurs élites 3 rounds de 3 minutes et pour les pros 6 rounds de 3 minutes. Toutes les victoires, sauf une, sont attribuées aux ponts donnés par 4 juges. Le professionnel Mickaël Lacombe (Team Lacombe – Montceau) met lui, très vite, au deuxième round, KO le Géorgien Aleksandre Gamqrelidze. Le prix des places est raisonnable pour cette soirée commencée vers 19h30 et qui se finit largement après minuit : 10€ pour les tribunes, 15 pour le ring et 5 € pour les moins de 12 ans.

Le ROC (Racing Olympique Chalon) engage lui son champion Mourad Gmiza en combat Amateurs élites (semi-pros). Mourad gagne, avec brio, ce combat aux points contre le Clunysois Brendon Betlamine.

Ci dessous 11 diaporamas de Photos : Ambiance de Boxe, Entraînement de Mourad Gmiza (ROC) peu avant son combat, le combat de Mourad Gmiza (ROc), les 3 premiers combats amateurs, le combat féminin, 1 combat amateur, 1 combat élite, le combat professionnel Lacombe Mickaël (Team Lacombe) contre le Géorgien Gamqrelidze, avec KO de ce dernier.

Ambiance de Boxe

Entraînement avant le combat de Mourad Gmiza (ROC – Chalon)

Combat Amateur Elite : Mourad Gmiza (ROC – Chalon) vs Brendon Betlamine (Cluny)

1e Combat Amateur : Alexandru Eduard (St Vit) vs Adda-Bennekrouf Yannis (Feyzin)

2e Combat Taflan Hasan (BCC) VS Amestonn Théo (Nevers)

3e Combat Salvador Yoan (RCC) vs Azur Anthony (Feyzin)

4e combat Féminin : May Nolwenn (BCC) vs Dionnet Mélanle (Pouilloux)

5e combat Amateur et Elite : Bouazzaoui Hamza (ROM – Montceau) vs Hamadi Amar (Feyzin)

Combat professionnel : Lacombe Mickaêl (Team Lacombe ) vainqueur par KO de Gamqrelidze  Aleksandre (Géorgie)

1918-2018 : Macron monte au front des commémorations

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Ce dimanche 4 novembre, à plus de 16.000 kilomètres de l’Hexagone, les Néo-Calédoniens étaient appelés à se prononcer sur la question de l’indépendance. À la question «Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?», les 175.000 personnes inscrites sur la liste électorale spéciale pour la consultation devaient répondre par «oui» ou «non».

Le «non» est sorti vainqueur du scrutin avec près de 57% des voix. «Les électeurs se sont exprimés aujourd’hui majoritairement pour que la Nouvelle-Calédonie reste française. Je veux dire la fierté pour le chef de l’État que la majorité des Calédoniens aient choisi la France», a déclaré Emmanuel Macron, qui a appelé les Néo-Calédoniens à se tourner vers l’avenir. «Vive la Nouvelle-Calédonie, vive la République, vive la France» a conclu le chef de l’Etat au terme d’une brève intervention dimanche à 13h.

Puis le chef de l’Etat a entamé dimanche soir à Strasbourg le cycle de commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Les célébrations ont démarré par une cérémonie militaire suivie d’un concert dans la cathédrale Notre-Dame. En compagnie du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, le président de la République a écouté des œuvres de Debussy et Beethoven sur «le thème de la paix européenne et du retour de l’Alsace-Moselle à la France», a indiqué l’Élysée. Le point de départ d’une «itinérance mémorielle» conçue comme une superproduction élyséenne avec Macron dans les rôles de chef d’orchestre, de grand ordonnateur et de personnage principal.

Autour du chef de l’État, on distille avec gourmandise les chiffres clés de cette séquence, pour en souligner le caractère exceptionnel à vocation historique: en sept jours, le chef de l’État aura traversé deux régions, onze départements et dix-sept villes. Son périple s’achèvera dimanche prochain sous l’Arc de triomphe où, après avoir ravivé la flamme du soldat inconnu, il prononcera un discours devant une centaine de chefs d’État et de dirigeants d’organisations internationales. «Un périple inédit», selon l’entourage du chef de l’État, et dont la vocation va bien au-delà de la seule commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale.

Le bon goût des pommes

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Ce week-end du samedi 3 et dimanche 4 novembre, cela sent bon les pommes dans la grande Salle du Bicentenaire à Fragnes -La Loyère ou le public est venu nombreux. Lors de la dixième Foire Pommes et Saveurs d’Automne, des belles pommes rouges, vertes et jaunes, des variétés connues et plus rares sont à croquer.

A midi on peut déguster du boudin noir aux pommes et on peut faire un petit tour dans la salle pour acquérir des produits locaux, artisanaux et naturels proposés par une quarantaine de stands : du fromage, du miel et du vin, des boudins, des bijoux et pleins d’autres produits intéressants.

Au stand des « Croqueurs des pommes » (association nationale), il y a les « Croqueurs » bénévoles présents, adhérents de l’association chalonnaise (crée en 2007), qui ont pour but de préserver et de promouvoir le patrimoine fruitier régional. Ils participent à des animations, donnent des cours de taille et de greffe et vendent leur Almanach 2019, bien utile pour les propriétaires des jardins et des pommiers.

Les origines de la pomme

L’ancêtre de toutes les pommes cultivées de nos jours est le Malus Sieversii. Ce premier pommier sauvage existe depuis environ 165 millions d’années et vient des montagnes du Tian Shan au Kazakhstan. La pomme, du gallo-romain « Poma », est produite par les arbres du genre MALUS (malus domestica). A Bibracte, site gallo-romain près d’Autun, on a retrouvé des pommes sauvages (type malus sylvestris) carbonisés du 1er siècle de notre ère.

pommier sauvage Bibracte

La production des pommes en France

C’est un fruit comestible d’un gout sucré et acidulé et le fruit préféré des Français avec une production annuelle de 1,6 millions tonnes. Les variétés les plus consommés sont la Golden Delicious 29%, la Gala 19% et la Granny Smith 9%, ce qui représente plus de 50% de la production totale des pommes en France.

Préserver la biodiversité par nos choix de consommation

Il faut savoir qu’au XVIIème siècle, 70 espèces des pommes sont reconnues en France. En 1873 leur nombre augmentent à 550 espèces. En 1960, il y a un coup fatal pour les variétés des pommes. En effet le « Catalogue officiel des espèces et variétés « est créé. Il institue la liste des variétés autorisés à être commercialisées et il n’y a qu’une pomme française qui y est classé, les autres variétés ne seront cultivées plus que ponctuellement et par des petits producteurs. Pour préserver la biodiversité de nos pommes, poires, etc Aujourd’hui, le consommateur a un rôle important à jouer. C’est lui qui détermine par son achat les pommes que nous pouvons consommer encore demain. Favoriser une variété Jolibois, Patte de Loup, Melrose, une Reinette, une Boscop, une Cul d’Oie, une Croque de Bresse ou une Cloche plutôt qu’une Golden, c’est assurer un avenir à ces variétés qui sont en train de disparaître à nouveau !

 

 

Le mystère de la maison inhabitée…

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Cet après-midi, samedi 3 novembre à 15h30, on assiste à rassemblement général des sapeurs-pompiers de Chalon, rue Gloriette.

Odeur suspecte a été signalée par les voisins : « Depuis deux jours ça sent la bougie cramée, j’ai hésité à appeler les pompiers ». Un deuxième voisin se décide d’appeler le 18, chose faite « ça nous donnait mal au crâne et on ne savait pas vraiment d’où cela venait ».

Les gros moyens, trois véhicules et la grande échelle, sont déployés, rue Gloriette. L’odeur ne vient pas de là, déplacement des troupes quelques mètres plus loin, à l’angle de la rue Gloriette et Thiard, avec l’aide de la police municipale et autres personnels de la ville, parmi lesquels nos « pervenches »

Le bâtiment inhabité, produit de la fumée par les cheminées, les pompiers vérifient les conduits du haut de la grande échelle, rien à signaler à part la fumée nauséabonde.  Intervention par les fenêtres : chaudière en route pour un logement inhabité… Selon le lieutenant, responsable des opérations, « chaudière qui dysfonctionne, et nous avons régler le problème »

Bravo, pour les réactions de voisinage, et bravo pour la réaction et l’efficacité des sapeurs-pompiers, mais nous ne saurons jamais pourquoi cette chaudière fonctionne toute seule…

Quand l’auto se fait art et patrimoine au réfectoire des moines… !

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1901 - Marque Georges Richard 850 cm3

Du jeudi 1er au dimanche 4 novembre 2018, les prestigieux cellier et réfectoire de l’abbaye de Tournus accueillent l’exposition Art & Auto. Cette exposition est aussi un moyen de rendre hommage à l’ingénieux tournugeois Gabriel Voisin. Ce dernier né en 1880 est mort en 1973 à Ozenay est l’un des plus célèbres pionniers français de l’aéronautique, tant civile que militaire, ainsi qu’un fabriquant d’automobiles de luxe à la marque « Avions Voisin ».

1950 Marque Voisin C31 Biscooter 125 cm3 – moteur 2 cylindres

L’exposition de voitures françaises anciennes de collection est portée par l’association AERAUTO Classic Tournus, crée en 2015. Son président, Michel Borg, précise que l’idée est de recréer avec peu de voitures (une dizaine), par décennie, l’histoire de l’automobile du début du 20e siècle à la DS de 1967, aboutissement d’une technologie travaillée par Gabriel Voisin. La plus vieille voiture la Georges Richard date de 1901. On y découvre une Bugatti, une Panhard Dyna de 52, une Peugeot 202 de 40, une Vespa 400 de 55, une Facel Véga III de 60, une Citroën DS 21 Pallas de 67… En plus, un peu à l’écart, pour mieux les valoriser deux voitures Voisin, une Berline C7 des années 1927 et le Biscooter, moteur deux cylindres de 1950, la voiture d’après-guerre sans permis. Ces voitures appartiennent à des particuliers, des collectionneurs.

1901 – Marque Georges Richard 850 cm3 – L’exposition des voitures dans le réfectoire des Moines de l’abbaye de Tournus

Outre les voitures, on peut admirer des tableaux, des photos, des timbres…, sur la thématique de l’automobile, une vidéo et des photos sur Gabriel Voisin.

Deuxième élément motorisée de cette exposition, à l’étage dans le cellier des moines, l’exposition de cyclomoteurs de Franck Chovelon demeurant à Sennecey. Il présente une partie de sa collection privée d’une soixantaine de véhicules français des années 50. Tous ont été fabriqués en Bourgogne : Monet- Goyon à Mâcon (1955), Fonlupt à La Clayette… Des marques peu connues qui ont été avalées par des grands groupes comme Peugeot, Motobécane, Solex. Une de ces deux roues motorisées peut se vendre 500 à 600 euros.

1955 Monet-Goyon fabriqué à Mâcon 2 temps 49 cm3

La passion de Franck Chovelon remonte à son adolescence quand il a récupéré deux cyclos des années 50. Au fil des années il a récupéré des belles pièces avec des peintures intactes et tout ce qui gravitent autour du cyclo : des plaques émaillées, des affiches, des pompes… Il remet en état de marche ces véhicules avec si possible des pièces d’origine récupérées chez d’anciens concessionnaires. De cette passion est né un métier. Il a ainsi récupéré des peintures des années 50 de la marque Sprido, usine fermée dans les années 80. Il a redéposé la marque qui lui appartient désormais. Il fabrique ainsi des peintures pour véhicules de collections (2 et 4 roues) avec un concept rétro.

L’exposition est inaugurée par le Maire de Tournus Bertrand Veau et la Conseillère départementale Colette Bettjens. La buvette est au profit du Téléthon.

Bertrand Veau, Maire de Tournus

Voir notre reportage vidéo

Le + de ChalonTV : Gabriel Voisin

Gabriel Voisin, né le 5 février 1880 à Belleville-sur-Saône, et, mort le 25 décembre 1973 à Ozenay, est l’un des plus célèbres pionniers français de l’aéronautique, tant civile que militaire, ainsi qu’un fabriquant d’automobiles de luxe à la marque « Avions Voisin ». Fils d’un industriel de la fonderie, Gabriel Voisin fit ses études aux Beaux-Arts de Lyon. D’abord engagé comme dessinateur, il commença sa carrière en 1903 en travaillant pour Ernest Archdeacon, l’un des promoteurs et mécènes de l’aéronautique naissante.

Gabriel Voisin s’illustra très tôt dans le domaine de l’aviation. En 1905, il modifia un de ses planeurs en hydravion et décolla de la Seine à Billancourt le 6 juin, remorqué par la vedette rapide La Rapière à moteur Panhard de 150 ch. Le vol se fit à une altitude de quinze à vingt mètres sur une longueur de six-cents mètres. L’appareil était un biplan à équilibreur avant, à deux flotteurs (de type catamaran), d’une masse à vide de 360 kg et d’une surface portante totale (deux plans) de 50 m2. La modification du planeur en hydravion pour des essais sur la Seine avait été financée par Ernest Archdeacon, fondateur de l’Aéro-Club de France.

Avec son frère Charles, il créa en janvier 1907 l’entreprise Voisin Frères dans un vaste atelier situé rue de la Ferme à Billancourt. Leur premier client fut Léon Delagrange auquel ils livrèrent un biplan de 10,50 mètres de long, 10 m d’envergure, présentant un empennage cellulaire à l’arrière et un plan « équilibreur » à l’avant.

Malgré la mort de son frère Charles lors d’un accident d’automobile le 12 septembre 1912 avec la baronne de Laroche, il poursuivit jusqu’en 1914 la construction d’avions d’abord pour les gentlemen-pilotes de l’époque puis pour l’aviation militaire. En 1912 Voisin sortit son biplan de 13,50 m à moteur rotatif de 50 ch et ailerons conjugués qui fut acheté par l’Armée.

La réussite industrielle et commerciale vint avec la Première Guerre mondiale, au début de laquelle il présenta au ministère de la Guerre le premier avion à charpente tubulaire entièrement métallique. Équipé d’un seul moteur à hélice propulsive arrière, il offrait un cockpit avant très dégagé et pouvait transporter près de 350 kilos de bombes dans sa dernière version.

En 1918, la guerre terminée, il se détourna de l’aviation et se lança dans la construction d’automobiles, domaine qui lui paraissait constituer un marché plus prometteur. En juin 1919, Gabriel Voisin présenta son premier modèle : la C-1 ; il sera construit à près de cent exemplaires jusqu’en 1920. Après quelques tentatives dans les voiturettes et les motocyclettes, il se consacra à des modèles très étudiés : d’abord la C-1 à quatre cylindres puis la C-2 à douze cylindres en V. Vinrent rapidement la C-4 d’entrée de gamme et les C-S à tendance sportive. Il produisit près de mille voitures par an et remplaça son modèle à succès, la C-4, par la C-7 à partir de 1925. Un an plus tard, il livra ses voitures entièrement carrossées, contrairement aux usages de l’époque où les constructeurs fournissaient des châssis nus aux carrossiers. De 1920 à 1930, la marque Voisin fournira les voitures présidentielles de Paul Deschanel, d’Alexandre Millerand puis de Gaston Doumergue.

L’inventivité de Voisin, son tempérament exigeant et son intransigeance, le conduisirent rapidement à produire essentiellement des véhicules haut de gamme : C-12, C-16, C-18, C-20, C-22 et C-24. L’incendie de son usine, mal assurée, puis la crise économique de 1929 entraînant la morosité du marché automobile dans les années 1930 l’obligèrent à laisser le contrôle de ses usines à des financiers.

En 1938, Gabriel Voisin produisit quelques exemplaires de la C-30 équipée d’un moteur Graham-Paige dont le châssis inspirera André Lefèbvre pour certains éléments de la Citroën DS et qui sera la dernière Voisin. Sa longue fidélité aux moteurs sans soupape, à chemises mobiles, du type Knight, qui fut un avantage aux débuts des années 1920, où les ressorts des soupapes avaient une faible durée de vie, devint un inconvénient et l’empêcha de présenter des moteurs performants et fiables. Ils permirent néanmoins à Voisin de détenir de nombreux records de vitesse sur de longues distances, entre 1925 et 1930 : dix mille kilomètres à 147 km/h de moyenne, puis trente mille kilomètres à 133 km/h de moyenne et, enfin, les cinquante mille kilomètres à 120 km/h de moyenne en 1930.

 

Le cri de Lyme

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Elle est petite, pas très belle, elle aime les animaux, les humains, vit dans les forêts, mais aussi dans les herbes hautes des campagnes ou de vos jardins… Elle aime, LA Tique, s’accrocher à vous et vous pique… À ce moment-là, peuvent commencer pour vous de graves problèmes de santé. Si vous la repérez, ce qui n’est pas toujours le cas, ne l’enlevez là pas n’importe comment, vous risqueriez de laisser en vous sa tête. Utilisez un tire tique en le faisant tourner. L’histoire peut s’arrêter là…

Érythème migrant

Mais elle peut aussi se poursuivre par l’apparition d’un érythème migrant. Alors, là, n’hésitez pas, courez chez votre médecin… Parlez-lui et dépassez son incrédulité, il faut qu’il vous traite par au moins deux semaines d’antibiotiques sans attendre un test sanguin… Vous êtes atteints de la maladie de Lyme, la tique infectée vous a transmis la bactérie Borrelia burgdorferi. 9 personnes sur 10 ne sont pas traitées convenablement à ce stade précoce par méconnaissance de nombreux médecins. Si vous êtes traités à ce stade, 9 fois sur 10, tout rentre dans l’ordre. Dans les formes qui évoluent depuis longtemps avec des troubles physiques importants, le taux de guérison est plus faible. Pour ceux-là, les traitements améliorent leur quotidien, leur vie sociale. On guérit ou améliore 80 % des malades chroniques. Quand on est guéri, certains peuvent, cependant, rechuter, la bactérie se réveillant.

Marie-Thérèse, Professeur Perronne, Valérie, Anthony

Marie-Thérèse, la révoltée

Mais ce symptôme n’apparaît pas tout de suite, parfois il surgit des années après. Marie-Thérèse, 60 ans, en retraite, habitant la région chalonnaise, nous raconte son calvaire. Elle a été piquée, il y a 37 ans, au pied, événement qu’elle a très vite oublié. Elle a maigri beaucoup, de 11 kilos. On a pronostiqué une hépatite B. La vie a continué avec des hauts et des bas. Et dans ces moments bas, Marie-Thérèse a été mise sous antidépresseurs. En 2010, elle subit avec la mort de sa mère, un choc émotionnel. Et là, au niveau santé, moral, plus rien ne va : vertiges, maux de tête, muscles raides, acouphènes, ne pas pouvoir se lever, très grande fatigue. Elle a vu des tas de médecins, fait des examens complets, des scanners. On lui disait « Vous êtes dépressive »… dépressive vous-dis-je… ! Elle a pris, à cette époque, 9 antidépresseurs différents. C’est un médecin de Chalon, un connaisseur de Lyme, qui lui faire un test de dépistage (pas toujours fiable) qui revient positif. Marie-Thérèse a la maladie de Lyme.

Elle n’avait jamais eu d’érythème migrant. Elle reste couchée un an, deux ans en arrêt de maladie. Elle perd tous ses amis qui n’ont pas envie de fréquenter une dépressive, une malade imaginaire selon eux. Un jour cela va, un autre pas du tout, c’est cela la maladie, dit-elle. Le Dr Messagier l’envoie à Lyon consulter un professeur qui la soigne encore actuellement. Cela fait huit ans qu’elle prend des antibiotiques, mais aussi de la phytothérapie non remboursée. Après des améliorations, elle a rechuté… et c’est reparti. Marie-Thérèse a un Lyme chronique. Je ne suis pas une malade imaginaire, crie-t-elle encore aujourd’hui avec un fort sentiment de révolte…37 ans, vous vous rendez compte… !

Anthony, la jeunesse brisée

Anthony, la trentaine, résidant vers Sens, lui aussi ne sait pas non plus comment il a été contaminé. Tout a commencé, il y a un an et demi par des insomnies, par des troubles du sommeil très importants qu’aucun médicament n’a pu arrêter et qui ont entraîné une grande fatigue, 7 jours sans sommeil, un vrai zombi. Il a été envoyé en maison de repos où on l’a pris pour un cas psychiatrique. Il y est resté plusieurs mois sans bien sûr de résultats notables. Il est enfin testé et diagnostiqué comme malade de Lyme. Actuellement, mêmes symptômes, mais s’ajoutent des complications neurologiques, des troubles du comportement, des maux de tête insoutenables que les antalgiques ne soulagent pas. Il a subi une thérapie par antibiotiques par intraveineuse qui a marché… il a pu refaire du vélo, remonter les escaliers. Actuellement, les troubles, le mal-être reprennent… Il faut beaucoup de volonté, des efforts considérables pour ne pas sombrer, précise-t-il avec de l’émotion dans le regard malgré un charmant sourire. Il lui reste peu d’amis qui estiment que tout est dans sa tête. Il a perdu son travail. Il a dépensé plus de 10 000 euros pour acheter des compléments alimentaires, des soins différents pour tenir, « guérir ».

Annie

Annie, le courage au service des autres malades

Annie a été diagnostiquée 10 ans après son infection en 2000 par une tique qu’elle a elle-même enlevée. Elle n’a, hélas, développé aucun érythème migrant. Donc la maladie s’est développée sans signe concret. Elle était professeur d’anglais dans un lycée chalonnais et bonne joueuse de golf. Elle a eu beaucoup (et a encore) beaucoup de vertiges, le sol se soulève, des sueurs, des symptômes grippaux, des douleurs articulaires. En 2009, elle change de médecin qui suspecte la malade, malgré des tests douteux et l’a, mis pendant 2 mois sous antibio. À la fin des antibiotiques, elle souffre encore plus, les bactéries en mourant libèrent des neurotoxines qui vous « explosent ». Elle pense, comme beaucoup de malades, que cela n’a pas marché pas puisqu’elle souffre davantage, mais au contraire cette souffrance post antibiotique prouve l’effet du traitement et qu’elle est bien atteinte de Lyme. Elle vit donc sous antibiotiques.

Elle a fait des bi et des tri thérapies d’antibiotiques et d’antiparasitaires et cela a été positif. Suite à un grand stress, elle a fait une rechute avec des douleurs cardiaques, des « aiguilles en feu qui sortaient du cerveau » et un érythème migrant est apparu. Elle ne pouvait plus marcher. Elle reprend des antibiotiques (parfois à ses frais), des traitements avec des plantes à sa charge. Elle prend une quarantaine de gélules par jour. C’est une combattante pour écraser cette saloperie que lui a donnée une petite bête, un jour sur un terrain de golf. Elle se bat pour elle, mais pour ses frères et sœurs de Lyme. Elle est présidente de France Lyme Bourgogne. C’est elle qui a voulu, aidée par les autres malades, cette conférence du 22 octobre pour briser le silence, faire connaître et reconnaître la maladie et les malades.

Tique vue de dessus et de dessous

Le cri de Lyme

Ce qui caractérise ces malades chroniques de Lyme, outre la grande souffrance physique qui dure dans le temps, c’est leurs cris de révolte, révolte de ne pas être compris, reconnus comme malades, d’être traités souvent de dépressifs, de malades psychiatriques, des malades imaginaires, d’être rejeté par leurs proches, leurs amis, de rencontrer des médecins qui les laissent traîner ne connaissant pas la maladie, de ne pas être aidés financièrement, encadrés au niveau psychologique… Un cri profond de révolte, de souffrance, un appel à l’aide…

France Lyme Bourgogne

France Lyme est une association de malades ou de proches de malades, crée en 2008. D’être ensemble entre malades est une force. Le premier objectif est d’informer sur les piqûres de tique. À cette époque la piqûre était peu prise en compte comme porteuse de la maladie de Lyme. Annie Okrzesik  est la présidente de France Lyme Bourgogne. L’association prend en charge les malades, les soutient psychologiquement, les écoute, les rassure et les dirige vers des médecins formés à Lyme. Ces malades sont dans une grande détresse, non crus par leurs proches et rejetés par beaucoup de médecins non formés. Lyme imitant toutes les maladies, ces médecins ne détectent pas la cause réelle de ces souffrances.

L’association fait beaucoup de prévention dans les lycées, auprès des agriculteurs, des chasseurs, auprès des infirmières… Elle organise des conférences comme celle de ce lundi 22 octobre à Chalon à la salle Marcel Sembat avec le professeur Christian Perronne. Ce chef du service d’infectiologie à l’hôpital universitaire de Garches (Hauts-de-Seine) argumente, explique « La vérité de Lyme » devant 500 personnes, dont 30 médecins. France Lyme fait partie de la fédération française contre les maladies vectorielles à tiques, fondée en 2015. Dans cette association travaillent médecins, chercheurs et malades.

Professeur Perronne

Le Professeur Perronne, l’expert et le combattant de Lyme

La maladie de Lyme a été décrite il y a une trentaine d’années aux USA, mais elle existe depuis la nuit des temps, précise le professeur Perronne. Elle n’était pas connue, car on ne connaissait pas la bactérie responsable et elle donnait des symptômes ressemblant à beaucoup de maladies. Il était donc difficile de la cerner. On parle beaucoup de Lyme actuellement, car elle est mieux diagnostiquée. Elle est plus fréquente que ce que l’on a pu raconter. Cette maladie explose, il y en a 10 fois plus qu’il y a 10 ans. Le nombre de tiques aussi augmente fortement : réchauffement, moins de prédateurs. Une piqûre de tique n’entraîne pas toujours une maladie de Lyme ou parfois un Lyme bénin qui guérit tout seul ou après antibiotiques. Malheureusement, certaines personnes développent une forme grave, qui évolue au fil des années. La piqûre est indole. Après la phase d’inoculation par la tique, il ne se passe pas grand-chose à part la rougeur, qui n’est pas cependant une constante, elle apparaît une fois sur deux seulement.

Livre du PR Perronne

Les gens sont fatigués de façon modérée ou épouvantable, de même pour les douleurs. Au fil du temps, cela va toucher plusieurs organes, le cœur, les articulations, le système nerveux, provoquer des troubles psychiatriques… Tous ces signes objectifs et multiples désarçonnent le médecin si celui-ci ne connaît pas Lyme. Il peut décider de faire un test à la recherche d’anticorps. Pour le professeur Péronne et bien des scientifiques, ce test est mauvais, pas fiable, ce que reconnaît la Haute Autorité de Santé. Cette position fait polémique, notamment par des sociétés savantes à l’esprit fermé, par ceux qui fabriquent et qui vivent de ces tests et qui ont fait la loi depuis longtemps dans le monde entier… une sombre histoire d’argent, de corruption selon le Professeur Perronne (Voir le livre en anglais Slyme).

Professeur Perronne

Le professeur espère qu’il y aura un jour un test fiable, mais c’est difficile, la tique transmet aussi d’autres borellias, d’autres bactéries, d’autres parasites qui peuvent aussi donner tous ces symptômes complexes. Si ce test, pas fiable, est négatif, le médecin peut rejeter le diagnostic et donc ne pas apporter les traitements adaptés, c’est-à-dire des antibiotiques sur de longues périodes. Le professeur rejette donc tous les tests, il ne les regarde plus. En cas de test négatif et de suspicion de Lyme, le médecin est tenu de faire un traitement antibiotique d’épreuve pendant un mois. Puis commencent les traitements parfois longs… et répétitifs selon si le patient est atteint de Lyme. La maladie de Lyme, le Pr Perronne la connaît depuis qu’il est interne. Il soigne des malades de Lyme chronique depuis 25 ans. Par cette conférence à Chalon, le Professeur entend convaincre la trentaine de médecins présents de la réalité de Lyme et de leur donner un regard différent, d’accepter de se former. Il prône des actions de prévention, de dire qu’une tique cela n’est pas forcément anodin, de distribuer des dépliants d’information pour tous ceux qui fréquentent les bois…

Panneau avertissant de présence nombreuse de tique

Il préconise de mettre des panneaux à l’entrée des forêts. Il conseille pour prévenir les piqûres de tiques d’utiliser des répulsifs chimiques ou naturels à base de plante (eucalyptus et citron vert, éléments dont les tiques détestent l’odeur…), de ne pas entrer dans les hautes herbes, de rester sur les chemins forestiers. Le professeur a publié en janvier 2017, un livre accessible au plus grand nombre « la vérité sur la maladie de Lyme ».

Espérons que la vérité éclate, que les malades soient soignés très vite et que tous guérissent. La Science le peut si les moyens lui sont donnés.

Tire-Tic – Répulsif

Ce sujet nous l’avons déjà abordé ici quatre fois sur ChalonTV :

 

Sarkozy et Royal font leur come-back pour Halloween

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Les finalistes de la présidentielle de 2007 se lâchent. Nicolas Sarkozy dans le magazine Le Point et Ségolène Royal dans « Ce que je peux enfin vous dire« , son livre politique, sorti ce mercredi 31 octobre. Contrairement à l’ancienne ministre de l’Environnement qui n’a pas hésité à tacler le milieu politique, Emmanuel Macron en particulier, l’ancien président s’est montré bienveillant. « Je sais combien c’est difficile donc je m’abstiendrai de le critiquer » a-t-il notamment dit. Alors, doit-on sous-entendre que c’est le début d’un retour en politique de ces deux personnalités ?

« Je n’avais pas l’intention d’écrire tout de suite sur mon expérience politique et humaine. Mais au moment où la parole des femmes s’est libérée, notamment avec le mouvement #MeToo, beaucoup d’entre elles m’ont demandée de témoigner. » A 65 ans, Ségolène Royal l’a décidé : l’heure est venue de parler, et de dire ce qu’elle a « subi » au cours de sa vie personnelle et de sa longue carrière politique.

Dans Ce que je peux enfin vous dire, un livre de près de 300 pages publié mercredi 31 octobre aux éditions Fayard, l’ancienne candidate du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2007 règle ses comptes et lâche ses coups. Contre François Hollande, contre Emmanuel Macron, contre Manuel Valls, contre Nicolas Hulot, contre Lionel Jospin, et contre beaucoup d’autres. Extraits.

Expo photo :

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C’est à la Chapelle du Carmel, 16 rue de la Motte, qu’a lieu depuis le 31 octobre et jusqu’au 25 novembre, une exposition intitulée : « Chalon d’un Port à l’autre », organisé en collaboration des deux photo-clubs du Chalonnais. Le photo-club Nicéphore Niépce, a photographié, lui, la friche industrielle du Port Nord, pendant que le club L’Œil de Lux, a pris comme objet la plateforme logistique du Port Sud.

Le Port Nord est un site industriel, qui a fermé ses activités purement industrielles en 2005 pour se réorienter vers des autres types d’activités. Il héberge maintenant les paquebots qui hivernent à Chalon et à la saison estivale il devient un lieu d’expérimentation artistique urbain (photo 1 spectacle de nuit au Port Nord pendant Chalon dans la Rue). Depuis 2 ans on peut voir de loin la tente rouge implantée au milieu du Port Nord. Celle-ci est devenue un symbole de ses ambitions artistiques et culturelles.

La plateforme portuaire multimodale du Port Sud par contre, est toujours en activité et géré par la CCI. Elle a une position stratégique avec celle de Mâcon, et propose un service logistique complet combinant la route, le fluvial et le ferroviaire.

Les photos exposées au Carmel reflètent cette ère industrielle et post-industrielle avec ses ambiances spécifiques : brut et humide, un univers de métal rouillé et ouvrier, ses formes géométriques et ses couleurs propres, ce qui ne manque pas de charme. L’exposition nous amène aussi dans un monde caché, car appartenant déjà à un passé récent pour le Port Nord. Ces des lieux, plutôt excentrés, ne sont pas très fréquentés par les Chalonnais, sauf en été, pour le Port Nord, lors de spectacles. Venez découvrir ces photos et ses ambiances portuaires qui sont des témoignages et hommages en même temps du passé industriel de Chalon.

Exposition au Carmel de Chalon du 31 octobre jusqu’au 25 novembre 2018 tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 18h. Entrée libre.
Visite en présence des photographes les mercredis 7 et 21/11 de 15h à 18h (gratuits)

www.photoclubniepce.fr

Macron fait le pont pour se reposer

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Le président de la République a avancé le conseil des ministres à mardi pour reprendre des forces avant sa longue «itinérance mémorielle» de la fin de la première guerre mondiale, qui le verra arpenter pendant six jours deux régions, onze départements et dix-sept villes.

Sur son agenda, rien. À l’issue d’un déjeuner mardi midi avec des élus locaux des Hauts-de-France, la semaine d’Emmanuel Macron s’arrête. Aucun rendez-vous, aucun événement, aucune intervention de programmée pendant quatre jours. Du jamais vu depuis son élection en 2017. Exceptionnellement, le président de la République a même avancé le conseil des ministres à mardi. À l’approche de «l’itinérance mémorielle» pour commémorer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, Emmanuel Macron veut souffler et prendre du repos. Reprendre des forces aussi pour se préparer à ce long déplacement dans l’est et le nord de la France. Du dimanche 4 au vendredi 9 novembre, le chef de l’État va parcourir deux régions, onze départements et dix-sept villes. Il achèvera son périple à Paris pour les commémorations du 11 novembre avec un discours prononcé sous l’arc de triomphe devant une soixantaine de chefs d’État et de dirigeants d’organisations internationales.

Une longue et inédite séquence pour laquelle Emmanuel Macron a donc prévu de se préparer en s’isolant en famille. Pour l’heure, l’Élysée garde secret le lieu de résidence du chef de l’État pour ces quelques jours de repos mais assure toutefois qu’il ne se rendra ni à la résidence d’État de la Lanterne à Versailles, ni dans sa maison du Touquet. D’ordinaire plutôt enclin à surcharger son agenda et à travailler tard dans la nuit, Emmanuel Macron a, pour une fois, cédé aux demandes régulières de son épouse. «Déjà pendant la campagne, Brigitte ne cessait de plaider pour qu’on lui ménage des plages de repos dans son programme», rappelle un proche du président.

Cette période de repos inédite ne manque pas d’alimenter les spéculations sur l’état de fatigue d’Emmanuel Macron. Au terme d’une rentrée agitée, beaucoup s’inquiètent autour de lui d’une baisse de régime. «Son visage a changé, il est marqué par le poids du pouvoir», confie l’un de ses collaborateurs. Ceux qui le voient plus régulièrement minimisent. «Il n’a pas changé d’un iota depuis son élection, assure l’un de ses proches. Il est toujours aussi vigilant sur tous les dossiers. Rien ne lui échappe». D’où, peut-être, un peu de fatigue quand même.