Jean-Luc Mélenchon, a maintenu jeudi sa dénonciation d’une « police politique » coupable à ses yeux de lui avoir tendu un « traquenard », à l’issue de son audition par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (OCLCIFF).
L’ancien candidat à la présidentielle a été entendu pendant cinq heures à Nanterre, près de Paris, dans le cadre des enquêtes ouvertes par le parquet sur les activités des assistants parlementaires européens de LFI et les comptes de la campagne présidentielle.
« C’est un traquenard, c’est une opération de police politique », a-t-il lancé à sa sortie. « Je ne mets pas en cause la police mais (…) la police politique, c’est-à-dire la décision politique d’instrumentaliser des magistrats et des policiers pour essayer de faire un mauvais sort à l’un des chefs de l’opposition. »
« Cinq heures pour enfoncer des portes ouvertes », a-t-il déploré, assurant avoir déjà répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, notamment sur les collaborateurs de LFI au Parlement européen. Son avocat, Mathieu Davy, a dit à Reuters que l’audition s’était « très bien passée », dans un climat « courtois ». « Il n’y a pas eu de questions agressives ou embarrassantes et, de notre côté, nous avions réponse à tout. »
Une source policière a confirmé à Reuters qu’il n’y avait « pas eu de problème ».