Macron roule des mécaniques au sommet de l’Otan

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Emmanuel Macron s’est félicité mercredi 29 juin du «consensus» trouvé la veille sur l’adhésion à l’Otan de la Finlande et de la Suède après la levée du veto de la Turquie, à l’issue d’un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Madrid.

L’entrée dans l’Alliance atlantique de ces deux pays, qui «disposent de capacités robustes et interopérables», va «contribuer significativement à la sécurité de l’ensemble des alliés», a souligné le chef de l’État selon des propos rapportés par l’Élysée. Cette adhésion était bloquée par la Turquie, membre de l’Otan depuis 1952, qui accusait notamment Stockholm et Helsinki d’abriter des militants de l’organisation kurde PKK, qu’Ankara considère comme «terroriste». Mais, au terme de longues tractations, Recep Tayyip Erdogan a donné mardi soir son accord à leur entrée, ayant estimé avoir obtenu leur «pleine coopération» dans sa lutte contre le PKK.

Au cours de leur entretien, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan «ont tous deux souligné l’importance d’afficher un message d’unité et de force, face au bouleversement de l’ordre sécuritaire européen causé par l’agression russe» en Ukraine, a indiqué l’Élysée. Le président français a notamment interrogé son homologue sur «les dernières discussions turco-russes» pour rétablir un corridor d’exportation du grain ukrainien en mer Noire. Les deux dirigeants ont affirmé «vouloir poursuivre leur coordination, en lien avec les Nations unies, pour parvenir aux conditions permettant d’assurer la sécurité du port d’Odessa et des convois maritimes», selon la présidence.

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