Le député de le 5e circonscription Raphaël Gauvain, organise ce mardi après midi 30 mars au Clos Bourguignon des auditions sous la forme de tables rondes consacrées à la proposition de loi sur « le droit à une fin de vie libre et choisie», qui vient en discussion à l’Assemblée Nationale le 8 avrilprochain (Cette loi ressemble beaucoup à ce qui se fait en Belgique depuis plus de 20 ans…!).
Cette proposition de loidéposée par 5 députés de l’opposition a été traitée, et donc discutée, amendée, en Commission des Affaires sociales. Le gouvernement est contre cette loi. Le Président Macron se réservant peut être l’idée dans son programme de second mandat, s’il se représente. Le sujet relevant de la conscience de chacun, aucune consigne de vote n’est imposée par les groupes (donc les partis) parlementaires. Chaque député votera en son âme et conscience. Il se peut donc que cette loi, qui va plus loin dans la fin de vie, soit adoptée par le parlement. elle passera ensuite au Sénat…
L’événement d’auditions de ce 30 mars se déroule, sans public et dans le strict respect des règles sanitaires.
L’objectif est de recueillir les opinions et témoignages de chacun sur un sujet sensible, relevant d’une éthique personnelle profonde, qui intéresse et préoccupe fortement aujourd’hui les Français.
2 tables rondes successives, très intéressantes sur ce problème de vie, de fin de vie :
• Représentants cultes et courants de pensée (le curé Pascal Renty, la pasteure Laurence Tartar, l’iman Ahmed Belgazhi, pas de Franc-maçon).
• Corps médical et établissement spécialisé (Médecin, infirmière, psychologue des soins palliatifs de l’Hôpital, médecin représentant l’ordre des médecins, directrices d’Epahd.
Pour chaque table-ronde, le député a procédé à une rapide introduction en présentant les enjeux et les participants. Vient ensuite un premier tour de table, où chacun a eu la liberté de s’exprimer pendant 5 à 6 minutes maximum.
Pendant les deux tables rondesBenjamin Mattely, administrateur à l’ADMD(Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) a expliqué la position de l’association qui lutte depuis 40 ans pour ce droit de choisir les conditions de sa propre fin de vie.