Le troisième conseil municipal de Chalon après la période de confinement a eu lieu ce vendredi 10 juillet.

 

Gilles Platret entend poursuivre sa politique du mandat précédent et l’assume. En résumé, arrogance et mépris.

Interpellé par Christophe Regard sur les difficultés des associations humanitaires, plus particulièrement sur le cri d’alarme qu’elles ont lancé en mars dernier et sur la réponse violente et méprisante de M. Platret, celui-ci persiste et signe : les membres de ces associations seraient des inconscients, des menteurs, quel que soit leur degré d’inquiétude face aux difficultés pourtant réelles qu’elles avaient signalées.

L’usage illégal de la vidéoprotection, soulevé par Amandine Ligerot, pour surveiller les citoyens qui sortaient s’aérer pendant le confinement, est assumé également. Pour mémoire le maire s’en est publiquement vanté sur les réseaux sociaux, accusant les citoyens d’abus de « pouvoir de cocher une case » sur leur attestation de sortie. Que le Conseil d’État ait interdit le confinement total des habitants n’est pas important pour le maire.

Quant à sa gestion de la Ville, le maire poursuit également comme à son habitude.

Ainsi il propose seul pour relancer l’économie locale des petites actions sans vision globale. Nous avons proposé au contraire une concertation avec les habitants et les acteurs locaux pour trouver ensemble des solutions durables et efficaces pour notre ville.

Le maire assume également l’endettement de la ville, pourtant pointé du doigt par la Chambre Régionale des Comptes et par d’autres analyses, rejetant comme toujours toute responsabilité.

De plus, comme Mourad Laoues l’a rappelé en séance du conseil municipal, le maire a affirmé le 22 février devant la presse que la dette de notre ville n’avait pas augmenté. C’est évidemment faux comme nous l’avons vu lors de la délibération sur le compte administratif : la dette 2019 est bien la plus élevée depuis 2014, et elle reste très élevée par habitant.

Mourad Laoues et Christophe Regard ont pointé également l’extrême insuffisance des moyens financiers pour l’environnement dans le compte administratif, des aménagements cyclables, de l’accessibilité, de la nature en ville dans l’action cœur de ville. Mais aussi l’inadaptation aux enjeux climatiques d’aujourd’hui des projets que M. Platret entend poursuivre, y compris le projet de centre commercial place Charles de Gaulle, pourtant encore objet d’un recours juridique.

On continue donc comme avant. Circulez…

Les élus de Bien Vivre à Chalon

Mourad LAOUES, Amandine LIGEROT, Christophe REGARD

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