« Ce que nous souhaitons, c’est soutenir les initiatives contre les atteintes aux libertés, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel », a déclaré peu avant la deuxième manifestation chalonnaise, Pascal Poyen.
Le co-secrétaire départemental du syndicat Sud, a précisé « Nous apportons la logistique à cette initiative citoyenne ». Une initiative regroupant plus de 650 participants (près de 700 pour la police) soit beaucoup plus que le nombre de bouchons comptabilisés (un bouchon, un manifestant) par les organisateurs eux-mêmes.
SOUVENT EN FAMILLE
Des manifestants venus du bassin minier, du Chalonnais, mais aussi de Bresse et du nord du département. Souvent en famille, entre amis. Quelques-uns sont syndiqués, mais le plus grand nombre semble n’appartenir à aucune organisation syndicale et politique. Exceptés toutefois des militants de la France Soumise, des militants de la mouvance libertaire et quelques anciens candidats écologistes de la liste « Bien Vivre à Chalon »… Deux sapeurs-pompiers volontaires de Saint-Gengoux-le-National, expriment des inquiétudes pour leur au nom de leur corporation « en première ligne et quelque peu oubliée ».
« IL Y A DES CONFLITS D’INTÉRÊTS »
« Cette manifestation, c’est un signe de santé démocratique » a déclaré un syndicaliste enseignant. Il dénonce (sous les applaudissements), l’ancien premier ministre, Laurent Fabius (actuel président du Conseil constitutionnel) en évoquant « l’affaire du sang contaminé, mais blanchi par la Cour de Justice en soulignant “Ce n’est pas la justice ordinaire”. Poursuivant, le responsable syndical dénonce “les responsabilités occupées par Victor Fabius au service du gouvernement”… Le Président de la République n’est pas épargné, “il y a conflit d’intérêts”, lance l’enseignant.
DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS ET DE L’HÔPITAL
Un peu plus tard, devant la Sous-Préfecture, un intervenant relève “Le gouvernement doit démissionner”…
Avec des slogans “Pass sanitaire-dérive autoritaire” ou encore “Liberté, Liberté”, le cortège effectue une halte devant la permanence du député, Raphaël Gauvain, devant la gare et enfin devant le centre hospitalier, afin de soutenir les services publics, mais aussi les personnels hospitaliers.