Ce jeudi 24 mai dans l’après-midi, aux Aubépins, la grignoteuse de l’entreprise beaunoise TP Vigot commence son travail de réduction à gravats des tours (des années 1953) de 11 étages (plus de 30 logements) situés de chaque côté, dans le parc de verdure, de la rue du Pont de fer… Les étages les plus hauts sont réduits par une machine qui peut atteindre 15 étages. Les étages les plus bas le seront par une autre machine du même genre.
Les quelques badauds présents sont impressionnés par la cisaille qui coupe les longes en béton. Petit à petit, la tour se disloque et le béton et sa ferraille tombent… Il faudra environ 4 jours pour en venir à bout. Puis on passera à la seconde et la troisième… avant de passer de l’autre côté de la route finir le travail. Dans 6 semaines, il ne restera que des souvenirs (et de nombreux gravats) d’une époque où cette partie des Aubépins vivait autours de ses deux « étangs »…
La technique de l’explosion n’a pas été retenue en raison de la faible hauteur et de la faible masse des bâtiments. Malgré les apparences, la teneur en béton est relativement faible. Lors d’une explosion, la partie supérieure ne pourrait pas suffisamment écraser la partie inférieure. De plus, l’éboulement du bâtiment pourrait endommager les canalisations de chauffage sous la dalle de béton de rez-de-chaussée…!
Le budget total (désamiantage, enlèvement des éléments verres, bois, métalliques, grignotage) est estimé à 7 millions d’euros. Le B12 de la rue Marcel-Proust va rester debout. L’Opac va le modifier profondément via une opération pilote.
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