« Les infiltrateurs », tel est le thème d’un court métrage dont plusieurs scènes sont tournées dans notre ville. Ce film d’action humoristique d’une trentaine de minutes est réalisé par Emmanuel Anton et Tom Bonnet avec une quinzaine d’étudiants de l’école ARFIS de Lyon. Cette école forme de futurs techniciens audiovisuels. En raison de l’épidémie sanitaire, le tournage se déroulant actuellement devait avoir lieu en avril dernier. Différentes scènes ont été réalisées lundi, du côté de la gare, notamment dans une cave de l’épicerie de nuit, Place Pierre Semard et avenue Victor Hugo.
DE FUTURS TECHNICIENS EN AUDIO VISUEL
« ’Nous avons obtenu l’ensemble des autorisations nécessaires de la Ville de Chalon » précise le régisseur Nicolas Paul Oblette-Picard, effectivement, un arrêté municipal signé par Françoise Chainard, adjointe au maire chargée de l’espace public a été apposé dans différents secteurs et sur les voitures dans le quartier de la gare dans la journée de lundi.
Ils sont jeunes, sont étudiants en 3e année à l’école ARFIS à Lyon, cette « institution » forme des techniciens en audiovisuel, eux achèveront leurs études en fin d’année. Lundi, ils étaient opérationnels le film d’une trentaine de minutes devrait sortir à l’automne, notamment pour un festival se déroulant à Clermont-Ferrand, mi-octobre.
RÉACTION DE DAVID GÉRANT DE L’ÉPICERIE DE NUIT
Différentes scènes ont été tournées dans la cave de l’épicerie de nuit située avenue Victor Hugo. « Voilà quelques mois, j’ai reçu la visite du régisseur, il a visité notre cave qui est un endroit idéal pour différentes scènes. Le tournage s’est bien passé, c’est une première. Nous avons mis à disposition de l’équipe composée des techniciens et acteurs nos locaux, l’électricité, il y a eu d’excellents contacts »…
AMÉLIE WALLET : MAQUILLEUSE
Cette Nivernaise de naissance, travaille à Lyon. Elle est en charge de l’habillage, du maquillage, de la coiffure et des effets spéciaux. Formée à l’atelier Griffon à Lyon, depuis plus de trois années déjà elle travaille sur différents tournages de courts métrages et clips.
UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Différentes scènes ont été également tournées à Dijon et Lyon ainsi qu’à Saint-Marcel, dimanche dernier. « Nous bénéficions du soutien de notre école, partenaire de notre projet » soulignent Emmanuel Anton et Tom Bonnet. Les futurs techniciens en audiovisuel ont lancé une souscription sur les réseaux sociaux avec le dispositif Ulule permettant de réunir des fonds pour financer ce projet.