Pour la troisième semaine consécutive, il n’est pas possible d’acheter un quotidien national, chez les dépositaires de presse et notamment chez les buralistes.
Cause de cette situation, le redressement judiciaire imposé à la société de diffusion «Presstalis».
« Les salariés de Presstalis protestent contre la liquidation de deux filiales du très endetté et principal distributeur de presse en France, la SAD et la Soprocom, chargées de répartir les journaux et magazines » a fait savoir la C.G.T. Leur liquidation a été prononcée le vendredi 15 mai par le tribunal de commerce de Paris, tandis que l’organisation centrale de Presstalis a été placée en redressement judiciaire avec poursuite d’activité.
Ces filiales comptent 512 salariés sur une quinzaine de sites, de Sarrola-Carcopino (Corse) à Nantes en passant par Vénissieux (métropole de Lyon) dont dépend le département de Saône-et-Loire, Toulouse, ou Ensisheim (Haut-Rhin). Elles desservent près de 10 000 points de vente sur les 22 000 du territoire. Les offres de reprise de ces filiales doivent être déposées jeudi 28 mai au plus tard.
Dans notre secteur, l’absence des titres nationaux pourrait profiter en partie à la Presse Quotidienne Régionale (P.Q.R) qui englobe les titres du groupe EBRA (Est Bourgogne Rhône Alpes), désormais imprimés à Chassieux