Philippe dévoile sa réforme pour un « Etat efficace »

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Agence de reconversion pour les fonctionnaires, dématérialisation des services publics, meilleure gestion de l’immobilier de l’État et recours très élargi aux contractuels dans les administrations: le Premier ministre Édouard Philippe a dévoilé lundi une série d’annonces « transversales » sur la réforme de l’État.

Au coeur de ces mesures : la future réforme de la fonction publique. Édouard Philippe a annoncé pour « début 2019 » le projet de loi qui doit permettre d’atteindre l’objectif fixé par Emmanuel Macron de 50.000 suppressions de postes d’agents publics d’État d’ici 2022. Devant les principaux directeurs d’administrations réunis dans un des sites de Matignon, Édouard Philippe ne s’est pas attardé sur les mesures et a préféré mettre l’accent sur le besoin de bonne « exécution » pour réformer un État qui soit « à la hauteur des exigences » des Français.

Une agence de reconversion pour les agents de l’État devrait voir le jour « au second semestre 2019 », selon le plan gouvernemental. Selon Matignon, ce dispositif de reclassement, inspiré de l’agence de reconversion des armées, « permettra d’avoir une force de frappe pour accompagner éventuellement des départs volontaires ».

Quand Gérald Darmanin avait suscité l’inquiétude des syndicats de fonctionnaires dimanche en évoquant une « généralisation » du recours aux contractuels dans la future réforme, il faut comprendre une « extension très large de la possibilité de recourir aux contrats », a tempéré Bercy. Il n’y aura « pas de surprise », a assuré lundi le secrétaire d’État Olivier Dussopt, qui pilote la concertation avec les syndicats. En février, Gérald Darmanin avait déjà provoqué un tollé chez ces derniers en évoquant la mise en place de « plans de départs volontaires » dans la fonction publique.

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