Quarante minutes. C’est la durée de l’échange « long et chaleureux » entre le candidat d’extrême droite Éric Zemmour s’est entretenu avec l’ancien président américain Donald Trump lundi 14 février. Ils ont échangé « hier à 18 h à l’occasion d’un entretien d’une quarantaine de minutes où Donald Trump a pu dire à Éric Zemmour : ne cédez rien, tenez bon, restez courageux, c’est la ténacité et l’endurance qui finissent à la fin d’une campagne par payer », a raconté Guillaume Peltier sur France 2 le porte-parole du candidat de Reconquête !.
« Quand le cabinet Donald Trump a répondu favorablement à nos différentes sollicitations, on a pris cet appel avec beaucoup de plaisir », a-t-il expliqué. « Il y aura dans les prochaines semaines des échanges avec un certain nombre de personnalités (…), tout le monde a bien compris que le duel qui est en train de se préparer en France est entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour », a ajouté Guillaume Peltier. Dans un communiqué, l’équipe du candidat souligne que les deux hommes « ont notamment évoqué les sujets migratoires, sécuritaires et économiques de leurs deux pays ».
« Le sens de leur engagement est le même : Donald Trump souhaite que les États-Unis restent les États-Unis. Éric Zemmour souhaite que la France reste la France », conclut ce communiqué. Éric Zemmour a réclamé récemment la construction d’un « mur » à « toutes les frontières » extérieures de l’Union européenne pour lutter contre l’immigration, rappelant la politique de Donald Trump avec le Mexique.
Il s’était aussi inspiré d’une affiche de l’ancien président américain pour sa manière de poser en couverture de son dernier livre. Sa rivale à l’extrême droite Marine Le Pen avait effectué en janvier 2017 une visite surprise à la Trump Tower, où se trouvait le QG de Donald Trump à New York, mais elle n’avait rencontré ni le futur président américain, ni aucun membre de son équipe. Éric Zemmour avait connu dans sa pré-campagne des déplacements internationaux chahutés à Londres et Genève, après avoir devancé sa concurrente à l’automne chez Viktor Orban à Budapest.