Ce vendredi 24, le théâtre du pont Nord de l’Espace des Arts fait salle comble pour cette seconde séquence de Let’s Danse. Jeunes ou moins jeunes, fans ou pratiquants de 7 ans à 77 ans, habitués du lieu ou primo spectateurs sont venus pour un grand moment de culture hip-hop.

La culture hip-hop connaît plusieurs disciplines : le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti, le beatboxing.

Ce soir le public est venu assister à un battle (une bataille), c’est à dire une compétition entre rappeurs, échangeant leurs meilleurs raps spontanés, dont l’issue s’évalue par un jury de 3 personnes.

Le jury de ce soir est prestigieux. . Les « crews » seront départagés par un jury composé de figures du monde du battle, à l’instar de Karim Beddaoudia, danseur chalonnais régulièrement présent à l’Espace des Arts avec la Compagnie Käfig, de Junior Bosila Banya aka B-Boy Junior, vainqueur de l’émission « Incroyable Talent » et Champion du Monde avec le collectif Wanted Posse ou de David Colas (jury du Battle of the Year World Final 2016). La soirée est animée par le speaker Youval (speaker de Battle of The Year France, Chesses Battle Pro…).

Cette soirée EDA Battle réunit les 8 meilleures équipes du moment, des 4 coins de la France et d’Allemagne pour un 4 contre 4. Elle fait également une place à la jeune génération avec un battle junior, un contre un.

La finale des Séniors a duré 12 minutes et a opposé Les Original Rockerz  de Marseille contre Arabik Flavor de Nancy avec la victoire de ces derniers et à la clef un prix de 1500 euros.

Le prochain grand Rendez-vous est le 23 juin au même endroit

ITW de Rachid Kassi

Le + photo de ChalonTV

Le + ChalonTV – Wikipédia

  • Un ou une battle (« bataille » en anglais) est un terme de la culture hip-hop désignant une compétition entre rappeurs, échangeant leurs meilleurs raps spontanés, dont l’issue se juge à l’applaudimètre ou par un jury de 3 personnes

Initialement, il s’agit d’une confrontation organisée entre deux rappeurs ou « clasheurs ». Les participants, en faisant des rimes, improvisent et vannent l’adversaire. Les votants sont soit un jury, soit le public. Il existe une différence entre une battle et un clash : une battle se déroule dans un tournoi par exemple, alors qu’un clash se fait sur un « coup de tête », ou par chansons interposées. Le tournoi de battle en français le plus connu est intégré à la compétition généraliste hip-hop Juste debout.

  • La culture hip-hop connaît plusieurs disciplines : le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti, le beatboxing.

La musique et la culture du hip-hop sont formées pendant les années 1970 lorsque les block parties se popularisent à New York, en particulier chez la jeunesse afro-américaine du Bronx. Les block parties incorporent des DJs, qui jouaient des genres de musique populaire, en particulier funk et soul. Avec un accueil positif, les DJs commencent à isoler les breaks percussifs des chansons populaires. Cette technique vient de la musique dub jamaïcaine et est largement popularisée à New York par les immigrés originaires de Jamaïque et des Caraïbes, comme DJ Kool Herc, appelé le « père fondateur du hip-hop. »

Des techniques de turntablism – comme le scratching (attribué à Grand Wizzard Theodore16), le beat mixing et/ou matching, et le beat juggling – se développent. La musique hip-hop à ses débuts devient une « voix » ou « issue de secours » pour la jeunesse des quartiers défavorisés quotidiennement minée par les discriminations sociales, économiques et politiques.

Le rap, MCing ou emceeing, est un style vocal dans lequel le chanteur parle, généralement sur un morceau instrumental ou synthétisé. Le morceau, en signature 4/4, peut être créé par échantillonnage, notamment. Ils incorporent également synthétiseurs et boîte à rythmes. Les rappeurs peuvent écrire, mémoriser, ou improviser leurs paroles et les chanter a cappella ou pendant un morceau. La musique hip-hop intronise le rap à la culture du hip-hop, mais le rap est absent des chansons de hip-hop comme dans Hip Hop, Be Bop (Don’t Stop) des Man Parrish ; Chinese Arithmetic de Eric B. and Rakim ; Al-Naafiysh (The Soul) et We’re Rocking the Planet de Hashim ; et Destination Earth de Newcleus. Cependant, la majeure partie du genre est accompagné de rap, en partie de rap féminin. La MC Sha Rock, originaire du Bronx et membre des Funky Four Plus One est considérée comme la première rappeuse au hip-hop. The Sequence, un trio de hip-hop trio signé au label Sugar Hill Records au début des années 1980, est le premier groupe féminin à faire paraître un album de rap, Funk You Up.

Les racines du rap remontent à la musique afro-américaine et plus loin à la musique africaine, en particulier celle des griots de l’Afrique de l’ouest. Les traditions afro-américaines signifyin’, les insultes rituelles, et la poésie influence la musique hip-hop. À New York, les musiques spoken-word de groupes et musiciens comme The Last Poets, Gil Scott-Heron et Jalal Mansur Nuriddin influence l’environnement social dans lequel le hip-hop a été créé. DJ Kool Herc et Coke La Rock influencent le style vocal du rap avec des versets poétiques accompagnés de breaks de musique funk.

Plus tard, les MC varient de rythme et de style vocal, avec quelques brèves rimes, souvent à caractères sexuels ou scatologiques, afin de se différencier des autres et de divertir le public. Ces premiers groupes de rap incorporent des insultes rituelles. Kool Herc & the Herculoids sont le premier groupe à se populariser à New York24, mais le nombre de MC s’accroit avec le temps. Il y avait souvent collaborations entre gangs, comme l’Universal Zulu Nation d’Afrika Bambaataa—actuellement une organisation internationale. Melle Mel, un rappeur des Furious Five est considéré comme le premier parolier de rap à s’auto-proclamer « MC ».

La musique hip-hop est influencée par le disco et le contre-coup qui lui est associé. Selon Kurtis Blow, le tout premier chanteur de Rap à avoir signé avec un Major avec le tube The Break, les premiers jours du hip-hop se caractérisent par la division entre fans et détracteurs du disco. Le hip-hop émerge comme « réponse directe à la disco européanisée» et les premières chansons hip-hop se basent principalement sur des boucles musicales de style hard funk. Cependant, en 1979, la boucle ou chanson disco instrumentale devient de plus en plus la base de la musique hip-hop. Ce genre musical obtient le nom de « disco rap». DJ Pete Jones, Eddie Cheeba, DJ Hollywood, et Love Bug Starski sont des DJs hip-hop influencés par le disco. Leur style diffère des autres musiciens hip-hop qui se focalisent sur des rimes rapid-fire et des schèmes rythmiques plus complexes. Afrika Bambaataa, Paul Winley, Grandmaster Flash, et Bobby Robinson feront plus partie de cette catégorie.

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