Loi pouvoir d’achat : les retraites et prestations sociales revalorisées, la déconjugalisation de l’AAH votée

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L’Assemblée nationale a approuvé dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 juillet, la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapés (AAH), dans le cadre de l’examen, en première lecture, du premier projet de loi relatif au pouvoir d’achat. Créée en 1975, l’AAH, qui compte 1,22 million de bénéficiaires dont quelque 270 000 en couple, est attribuée sur critères médicaux, aux personnes présentant un taux d’incapacité d’au moins 80% ou compris entre 50 et 79 %.

Jusqu’à présent, les revenus du ou de la partenaire de la personne handicapée étaient pris en compte dans le calcul de l’AAH, ce qui, selon les associations, entraînait de fait une situation de dépendance économique vis-à-vis du partenaire, puisqu’il suffisait que celui-ci ou celle-ci gagne à peine plus que le smic pour que l’AAH soit supprimée.

L’hémicycle a également approuvé les revalorisations de 4 % des pensions de retraite et des prestations sociales dans le cadre de l’examen, en première lecture, du premier projet de loi relatif au pouvoir d’achat. Le gouvernement veut mettre en oeuvre un ensemble de mesures, sans trop creuser les déficits, tout en envisageant des concessions sur les mesures liées au travail, avait indiqué à Reuters une source gouvernementale en amont des débats.

Parmi les mesures envisagées figurent aussi une augmentation de 3,5 % du traitement des agents publics, un chèque alimentaire de 100 euros (plus 50 euros par enfant), la prolongation de la remise carburant de 15 à 18 centimes et du bouclier tarifaire sur l’énergie.

Le prolongement de la prime Macron a été la première mesure votée par les députés, dont certains de la Nupes. Ainsi, l’article prévoit de tripler le plafond de la prime en accordant aux employeurs la possibilité de verser une prime d’un montant maximal de 3000 euros voire 6000 euros aux salariés percevant trois fois moins que le SMIC. Une mesure jugée « bidon » par le député LFI François Ruffin qui dénonce un dispositif loin de concerner tous les salariés.

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