La crise sanitaire actuelle reflète la disparition d’un certain nombre d’habitudes, mais aussi de Rites liés à la mort.
Les familles sont tenues à l’écart, éloignées du défunt, ne peuvent assister qu’en nombre restreint à une cérémonie rapide. Elles doivent différer les retrouvailles pour un adieu collectif.
Rangés au même titre qu’un parc, qu’un quai, les cimetières qui sont rarement des lieux de Villégiatures, ont été fermés au public. Et pourtant, ils sont non seulement des lieux de recueillement, mais aussi des espaces publics de Mémoire au même titre qu’un monument permettant de se réapproprier des histoires collectives, individuelles et personnelles…
La mort déjà éloignée pour des raisons sanitaires, d’hygiène du domicile, de la famille s’éloigne encore un peu plus de la famille se trouvant ainsi dépossédée d’un accompagnement, d’un ultime au revoir.
Les croyants de confessions juive, musulmane ne peuvent retrouver la terre de leur origine en raison de la fermeture des frontières, provisoirement il est vrai, ils partagent celles de leur terre d’adoption !
Dépossédée la mort ou presque, demeure le choix du montant du contrat de la compagnie d’assurances, ces dernières semaines, certaines d’entre elles n’ont pas manqué de relancer de futurs clients…..Ainsi la vie…