Ce mardi 1er décembre en milieu de matinée, près d’une centaine (environ 80 précisément) d’assistants d’Éducation (A.E.D) ont défilé entre la maison des syndicats et la Sous-Préfecture, afin de faire entendre leurs revendications et doléances. Ce mouvement bénéficie dans notre département du soutien de la C.G.T et de branche éducation de cette organisation syndicale.
« NOUS SOMMES BEAUCOUP DE CHOSES… POUR UN SALAIRE DE MISÈRE »
Assistante pédagogique et d’éducation au lycée Niepce-Balleure, Nadège Boivin, était présente dans le cortège. « Nous souhaitons une réelle reconnaissance de notre profession », « une revalorisation et des moyens supplémentaires », complète Clément Gautheron, en fonction au lycée Mathias. « Nous sommes 14 au lieu de 16 » poursuit Clément en soulignant
« La crise sanitaire liée à la Covid a mis en évidence les problèmes que nous connaissons depuis des années déjà ».
« Nous sommes surveillants, psychologues, accompagnants » ont noté, des manifestants exerçant pour les uns en lycées et pour d’autres en collèges… « Pour 41 Heures travaillées, c’est 1200 euros » !
REVALORISATION-RECONNAISSANCE-PERENNISATION
« Les problèmes existent depuis longtemps» a constaté et déployé Cyrille Bernizet, secrétaire départemental de la C.G.T-Éducation. « Il est nécessaire d’apporter à ces fonctions d’A.E.D, une reconnaissance, une revalorisation et une réelle pérennisation de la profession, surtout qu’il y a actuellement dans les différents établissements scolaires un décrochage de bon nombre d’élèves ».
Ces doléances et revendications ont été exprimées, lors d’une audience par quatre représentants du mouvement au représentant de l’État, Jean Jacques Boyer, Sous-Préfet de Chalon. Les manifestants ont reçu également le soutien d’Amandine Ligerot, conseillère municipale (E.E.L.V) de Chalon.