Communiqué de Gilles Platret Maire de Chalon-sur-Saône
Président du Conseil de Surveillance de l’hôpital public William-Morey
Samedi 31 octobre 2020
Communiqué de Gilles Platret Maire de Chalon-sur-Saône
Président du Conseil de Surveillance de l’hôpital public William-Morey
Samedi 31 octobre 2020
« L’Agence régionale de Santé de Bourgogne et Franche-Comté, administration d’Etat, a un devoir de neutralité qu’elle vient de totalement oublier »
Dans un communiqué d’une violence verbale inédite pour une administration d’Etat, publié ce samedi soir, l’Agence régionale de Santé (ARS) de Bourgogne et Franche-Comté, emploie des termes politiciens pour condamner les arrêtés que de plus en plus de maires, de toutes tendances politiques, dans la Région comme partout en France, prennent pour la réouverture des commerces de proximité.
En voici un passage très éclairant : « L’ARS déplore qu’en ce deuxième jour de confinement, le débat public soit presque exclusivement saturé de polémiques consternantes à la faveur de quelques arrêtés municipaux manifestement aussi clientélistes qu’illégaux, au risque de perdre de vue l’enjeu vital que constitue la réussite du confinement. »
Mais qui est l’ARS, par définition politiquement irresponsable car nommée par le pouvoir et n’ayant, hélas, aucun compte à rendre au peuple, sinon une administration soumise comme toute administration au devoir de neutralité ?
Les propos utilisés sont dignes d’un meeting politique. S’ils étaient tenus par des élus soutiens du gouvernement, cela ne poserait aucun souci, mais par une administration ?!…
Sur le fond, les hauts responsables de l’ARS n’ont sans doute pas mis les pieds dans un supermarché depuis bien longtemps. Ils seraient pourtant bien avisés de le faire. Ils jugeraient alors par eux-mêmes si l’accumulation de clients aux caisses enregistreuses est sanitairement plus sûre que leur dispersion dans de petits commerces.
C’est là l’enjeu de ces arrêtés que dénonce l’ARS en des termes si peu conformes à sa mission.
Du reste, ces maires que l’ARS pointe du doigt aujourd’hui, n’était-elle pas heureuse qu’ils soient sur le terrain au printemps dernier pour puiser dans les réserves de leurs collectivités les masques, blouses et surblouses, qu’elle s’est alors montrée incapable de fournir à ses soignants hospitaliers ?
Nous demandons que la neutralité politique redevienne la règle à l’Agence régionale de Santé de Bourgogne et Franche-Comté. Et ce, de façon urgente.
En voici un passage très éclairant : « L’ARS déplore qu’en ce deuxième jour de confinement, le débat public soit presque exclusivement saturé de polémiques consternantes à la faveur de quelques arrêtés municipaux manifestement aussi clientélistes qu’illégaux, au risque de perdre de vue l’enjeu vital que constitue la réussite du confinement. »
Mais qui est l’ARS, par définition politiquement irresponsable car nommée par le pouvoir et n’ayant, hélas, aucun compte à rendre au peuple, sinon une administration soumise comme toute administration au devoir de neutralité ?
Les propos utilisés sont dignes d’un meeting politique. S’ils étaient tenus par des élus soutiens du gouvernement, cela ne poserait aucun souci, mais par une administration ?!…
Sur le fond, les hauts responsables de l’ARS n’ont sans doute pas mis les pieds dans un supermarché depuis bien longtemps. Ils seraient pourtant bien avisés de le faire. Ils jugeraient alors par eux-mêmes si l’accumulation de clients aux caisses enregistreuses est sanitairement plus sûre que leur dispersion dans de petits commerces.
C’est là l’enjeu de ces arrêtés que dénonce l’ARS en des termes si peu conformes à sa mission.
Du reste, ces maires que l’ARS pointe du doigt aujourd’hui, n’était-elle pas heureuse qu’ils soient sur le terrain au printemps dernier pour puiser dans les réserves de leurs collectivités les masques, blouses et surblouses, qu’elle s’est alors montrée incapable de fournir à ses soignants hospitaliers ?
Nous demandons que la neutralité politique redevienne la règle à l’Agence régionale de Santé de Bourgogne et Franche-Comté. Et ce, de façon urgente.