Dans un tweet du 10 septembre écrit par notre maire de Chalon, dont voici la teneur «Ils se sont fait élire pour « sauver la planète», ils gouvernent pour imposer leur idéologie. Ils ont donc menti à leurs électeurs. Combattre ces écologistes est notre devoir ! »
Nous constatons encore une fois le mépris qu’il a pour l’écologie et pour ceux qui la portent.
« Combattre » toutes ces idées innovantes et réalistes que de nombreux Français soutiennent et mettent en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique, la précarité et les difficultés économiques locales, voilà son objectif.
A Chalon, que fait-il pour que les cyclistes chalonnais n’aient plus peur quand ils traversent la ville ? Aucun nouvel aménagement de rue n’inclue des pistes cyclables ! La voiture est prioritaire partout.
Que fait-il pour que les rues piétonnes ne soient plus étouffantes en été et deviennent agréables pour booster le commerce ? Alors que les commerçants réclament un verdissement des rues et des aménagements attirants, il préfère des trucs à gratter et des bons d’achat.
Que fait-il pour que la ville et les citoyens fassent des économies substantielles sur l’énergie avec une rénovation thermique ambitieuse ?
Les enfants ont trop chaud dans certaines écoles, les bâtiments publics sont des passoires
énergétiques.
Que fait-il pour que chaque projet soit discuté avec l’opposition au Conseil Municipal et surtout avec la population concernée ?
Les conseils citoyens et les maisons de quartier sont bridés et n’ont aucune autonomie. Les
associations ne sont pas associées aux projets qui les concernent.
Notre ville prend un retard considérable dans tous les domaines de l’écologie, du social et de la démocratie. Les Chalonnais vont le payer cher dans les années qui viennent.
Alors Monsieur Platret, nous savons que les tweets sont très utiles dans cette campagne électorale qui commence pour vous, mais le 100% maire que vous aviez prévu d’incarner doit modérer son discours et respecter le choix de nombreux Français.
La photo de Une a été ajoutée par CTV – En Photo Mourad Laouès