« Je n’ai pour seule arme que le droit et je ne cesserai de tenter tous les recours juridiques pour me défendre. » – Azza Soliman
Imaginez-vous à la place d’Azza Soliman : Vous êtes une avocate égyptienne de 51 ans. Depuis début 2015, le gouvernement de votre pays vous harcèle sans relâche.
Vous êtes interdite de sortie du territoire, vos comptes bancaires ont été gelés, vous avez été arrêtée fin 2016, interrogée et finalement relâchée… Aujourd’hui, parce que vous défendez des victimes de violations des droits humains vous êtes à nouveau dans le collimateur de l’État et risquez 15 ans de prison !
Cela peut vous sembler être une fiction, malheureusement c’est une réalité pour Azza Soliman. Sa vie est un enfer.
Comme vous l’imaginez, Azza n’a commis qu’un seul crime : celui de se battre depuis 30 ans pour défendre les victimes de torture, de détention arbitraire et les femmes violées et violentées pour lesquelles elle a créé en 1995 un centre d’assistance juridique.
Comme nous, j’imagine que vous ressentez de l’admiration pour le combat courageux et désintéressé qu’elle mène et qui fait d’elle aujourd’hui une cible toute désignée par l’État Egyptien.
Elle n’est malheureusement pas la seule dans ce cas. D’autres défenseurs des droits humains sont diffamés, surveillés, harcelés et certains encourent la réclusion à perpétuité.
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