Le rendez-vous était donné : ce mardi, au 34ème jour du conflit sur la réforme des retraites, Édouard Philippe a réuni les partenaires sociaux au ministère du Travail. Le Premier ministre et les principaux syndicats se sont ainsi rassemblés rue de Grenelle, pour une discussion de plus de deux heures.

Édouard Philippe y a fait un pas en direction de la CFDT, en proposant un rendez-vous vendredi à Matignon pour discuter d’une conférence de financement, tandis que le syndicat réclame que la question de l’âge pivot soit retirée du projet d’ici là. Retour sur ces négociations.

La journée a commencé par une déclaration d’Édouard Philippe, qui s’est redit ce mardi matin sur RTL « ferme sur l’objectif ». « Nous allons faire un système universel » de retraite par points, « et donc nous allons supprimer les régimes spéciaux ». De même, « l’équilibre du système doit être garanti », « mais je suis ouvert sur la façon dont on peut y arriver », a-t-il enchaîné.

Pendant la réunion avec les partenaires sociaux, le Premier ministre a toutefois effectué un premier pas vers la CFDT, évoquant l’idée d’une conférence de financement, proposée dimanche par le numéro un du syndicat, Laurent Berger. Cette idée « est bonne mais nous devons nous mettre d’accord sur le mandat de cette conférence (…), sur le délai qui lui sera accordé pour aboutir ou dégager des solutions consensuelles », a déclaré le Premier ministre, qui a invité les partenaires sociaux vendredi à Matignon.

Tout en saluant « une volonté d’ouverture », Laurent Berger, rejoint sur ce point par le secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, a affirmé à la sortie de la réunion que le préalable restait le retrait de l’instauration d’un âge pivot, en dessous duquel on ne pourra pas partir avec une retraite à taux plein.

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