JT N° 6 – fin octobre
Musique : L’Effet Boeuf aux studios Kruger et BD des Airs à Sembat – Les recettes de la sorcière Lolo pour Halloween – Contes givrés et le Grand M à Crissey – 3 expositions au musée Niépce d’Alger au Liban en passant par la gouache photographique.
Avez-vous déjà entendu parler de l’Effet Boeuf ? Hormis les amoureux de la musique probablement pas. Mais depuis deux semaines l’association se produit dans les Studios Kruger au 18e numéro du même non de rue.
De la musique des arts et des rencontres. Trois ingrédients qui ont fait donc naître l’Effet Boeuf. Chaque vendredi à 20h30, les mélomanes se munissent de leur plus bels instruments.
Au programme : une première partie acoustique. Histoire de se chauffer la voix et d’accorder les guitares. Une heure trente de lancement pour faire ensuite place à la partie électrique. Souvent plus prisée par les enivrés de notes.
Du reste si le concept est de plus en plus apprécié par les musiciens, il n’en est qu’à ses débuts à Chalon. Il faut migrer vers la Côte-d’Or pour trouver l’essence même de l’Effet Boeuf.
Mais à voir les sourires des musiciens, le pari est réussi. Certains viennent pour la première fois. N’ont jamais joué, jamais chanté et ne sont jamais montés sur scène.
Ils s’avancent prennent place et se lancent comme des icônes les plus célèbres.
D’autres en revanche comme Lucas sont déjà des habitués. Ils ne manqueraient pour rien au monde l’Effet Boeuf du vendredi soir.
L’Effet Boeuf a semble-t-il, trouvé le lieu qui lui manquait pour franchir un palier. Placé dans une zone plutôt calme où les premières habitations se dressent à distance raisonnable, le Studio Kruger permet de se produire. Non négligeable dans un contexte où jouer à Chalon-sur-Saône dans les bars devient de plus en plus compliqué. Steve Williams conseiller de l’association Kruger 71 nous explique comment la rencontre c’est faite.
Pour les plus timides, vous pouvez vous déguiser et vous maquiller pour la grande soirée Halloween de vendredi soir au 18 rue du Président Kruger évidemment.
Les secrets de Lolo ou les sorcières cuisinières de la rue de la citadelle
Une sorcière pour vous accueillir. Pour célébrer cette année encore, Halloween direction les secrets de Lolo rue de la citadelle à Chalon-sur-Saône. Derrière les portes, les enfants se transforment en chef cuisiner pour confectionner différents plats. Et chacun au milieu des citrouilles et consort s’affaire à sa tâche.
Le thon et la mayonnaise terminée il faut maintenant mettre sur pied les araignées. La technique n’est pas encore parfaite, mais l’enthousiasme et la volonté compensent. Le poulet peut désormais être coupé pour former la nage des fantômes. Clos du spectacle une sucette de pomme empoisonnée pour le dessert.
Dans ce contexte où les sorcières se régalent, le savoir et la transmission sont au cœur de l’atelier. Chaque activité est assujettie à une petite astuce de Laurence Radouan.
Avant que tout ce petit monde passe à la dégustation en fin de matinée.
Les Contes givrés , pour surprendre, impressionner, éblouir et jeter un autre regard, givré, sur la Vie!
Marie – France Marbach, création et direction artistique de l’espace Antipodes dont l’objectif est la promotion d’un dialogue entre les cultures basé sur l’imaginaire des peuples par la parole, le conte et les arts plastiques.Association Antipodes – 71 460 St Marcellin-de Cray – 03 85 24 61 91 – givres@association-antipodes.fr – www.association- antipodes.fr
3 expositions au musée Niépce d’Alger au Liban en passant par la gouache photographique
Le musée Nièpce présente, depuis le 15 octobre, 3 expositions qui dureront jusqu’au 15 janvier.
La première du photographe Stéphane Couturier traite d’Alger, Climat de France. Stéphane Couturier s’attache aux développements urbains et aux métamorphoses des bâtiments. À travers la photographie et la vidéo, avec une mise en scène élégante et attirante, le photographe dissèque la plus grande cité d’Alger, Climat de France, édifiée au moment de la guerre d’Algérie. C’est l’architecte Fernand Pouillon qui fut chargé de réaliser, vers les années 50, ce quartier qui devait loger les populations musulmanes alors entassées dans des bidonvilles. Avec plus de 5 000 logements, Climat de France est aujourd’hui une cité surpeuplée, par endroits délabrée et insalubre, une place forte de tous les trafics. N’hésitez pas, rentrez dans ce quartier Climat de France, vous ne risquez rien, sauf d’être surpris, ébloui par le travail du photographe…vous êtes à Alger.
La deuxième exposition est consacrée à l’artiste franco-chinois Yan Pei-Ming, célèbre pour ses portraits monumentaux en bichromie. Il peint d’après modèle, de mémoire ou d’après photo. C’est ce dernier aspect, bien sûr, que le musée expose. L’exposition commence par un tableau-choc réalisé à partir d’une célèbre photo de la guerre du Vietnam. Puis, nous rentrons dans un monde plus intime. Plusieurs photographies de femmes et de couples servent de terreau à la créativité de l’artiste. Par le mélange du fusain et de la gouache, nous entrons dans le privé de ces demoiselles.
Enfin la dernière exposition, Variation autour d’un film, est consacrée à l’artiste plasticienne et cinéaste libanaise Lamia Joreige. L’exposition s’articule autour de son long métrage réalisé à Beyrouth en 2014. L’artiste réalise un portrait en creux de sa ville natale.