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Résultats des municipales 2020 : Une vague écologiste déferle sur les grandes villes

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Il y avait Grenoble, il y aura désormais Lyon, Bordeaux, Strasbourg, et même Besançon, Annecy ou encore Poitiers et Tours. En remportant le scrutin dans une quinzaine de villes, le mouvement Europe Ecologie-Les Verts apparaît comme le grand gagnant du second tour des municipales. « Une espérance autour d’un beau projet », « une vague verte » qui « se lève en France », ont ainsi répété sourire jusqu’aux oreilles, les cadres EELV sur les plateaux télés, dimanche 28 juin, pour saluer des résultats d’ores et déjà historiques.

C’est « une vraie victoire », analyse Vanessa Jérôme, spécialiste de l’écologie politique en France. « Jusque-là, les Verts n’avaient jamais gagné de vraies grandes villes, rappelle la sociologue. Il y avait Eric Piolle à Grenoble et il y avait eu Dominique Voynet à Montreuil, c’est tout. Là, c’est quand même autre chose. » « Gagner à Strasbourg, Bordeaux, Lyon, ce n’est pas rien », confirme Simon Persico, enseignant-chercheur en science politique.

Avec 13,47% des votes aux dernières européennes, soit plus de trois millions de voix, la liste d’Europe Ecologie-Les Verts était arrivée troisième au niveau national, devenant ainsi la première force de gauche et le parti en tête chez les électeurs de 18 à 24 ans, rappelle Le Figaro. Pas moins de 45% des électeurs de villes de plus de 10 000 habitants se disaient prêts, début février, à voter aux municipales pour une liste soutenue par EELV, d’après un sondage Harris Interactive et Agence Epoka pour TF1-LCI et RTL. Ils n’étaient que 29% de Français à l’envisager avant les élections européennes.

Il y a trois mois, les écologistes avaient déjà créé la surprise en arrivant en tête à Lyon (28,5%), Besançon (31,2%) ou Strasbourg (27,87%) lors du premier tour. A Grenoble, le maire sortant, Eric Piolle, caracolait déjà en tête, avec 46,67% des voix. « A un moment où la transition écologique est vue comme une évidence. La crise du Covid est aussi évidemment passée par là. Des électeurs ont ouvert les yeux et se sont sentis concernés par les enjeux qui pouvaient jusque-là leur paraître éloignés. » Les européennes, les municipales… Scrutin après scrutin, le mouvement écologiste continue donc à tracer sa route, alors que se profilent les régionales l’an prochain, puis la présidentielle en 2022. « Les prochaines semaines vont être intéressantes à scruter, indique Vincent Tiberj, chercheur en sociologie électorale et professeur à Sciences Po Bordeaux. Gagner, c’est bien, mais savoir gouverner, c’est mieux. Les voilà à l’épreuve du pouvoir, le plus dur commence pour eux. C’est un très gros défi qui les attend, leur moindre décision sera scrutée. Un manque d’expérience, des budgets conséquents à gérer, des ressources organisationnelles plus limitées que d’autres partis, des maires parfois inconnus du grand public… La pression est clairement sur leurs épaules. »

Grand Chalon : deux nouveaux maires à Fontaines et Demigny

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Le dépouillement sous le regard du député Rémy Rebeyrotte, maire de 2001 à 2017.

Parmi les nouveaux visages des conseillers communautaires du Grand Chalon, il y aura ceux de nouvelles maires, dont les listes ont été élues dimanche, pour le second tour.

À DEMIGNY ET FONTAINES : DES FEMMES MAIRES

À Demigny, tout d’abord, Marie Claire Dilly, ex-adjointe au maire a devancé la liste conduite par Maurice Naigeon, maire depuis une douzaine d’années. L’alliance scellée par M. Naigeon avec Laurent Van Assel, tête de liste en 2004, n’a, semble-t-il, pas convaincue.

L’équipe à Fontaines , conduite par Nelly Meunier-Chanut,
cette dernière succédera à Jean Claude Gress, dans quelques
jours.

À Fontaines, conseillère municipale sortante, Nelly Meunier-Chanut est arrivée en tête. Elle devance Claude D’Aix.

CHAGNY : LA VICTOIRE DE SÉBASTIEN LAURENT SALUÉE PAR RÉMY REBEYROTTE

CHAGNY : A Droite sur la photo, le futur nouveau maire de Chany,
il succédera dans quelques jours à Michel Picard, Maire depuis
mars 2001.

Le député Rémy Rebeyrotte, n’a pas manqué de saluer la victoire de la liste conduite par Sébastien Laurent. Le président du SIRTOM, jusqu’alors adjoint au maire de Remigny, l’emporte devant Estelle Bernard-Brunaud et Richard Beninger.

AUTUN : PLUS DE 300 VOIX D’AVANCE POUR LE PLUS JEUNE MAIRE DU DÉPARTEMENT

A L’heure de la proclamation des résultats à Autun par
Vincent Chauvet

Vincent Chauvet (Modem) l’a emporté. Il distance de plus de 300 voix, Frédéric Brochot, conseiller départemental, dont le père avait été adjoint au maire de Marcel Lucotte. Une victoiresaluée par plus de 200 personnes, regroupées, à l’hôtel de ville. Rémy Rebeyrotte, figurait en 5éme position sur cette liste bénéficiant notamment du soutien de l’ancien député Jean Paul Anciaux.

MONTCEAU LES MINES : MARIE CLAUDE JARROT RECONDUITE 

Le tandem Laurent Selvez-Eric Commeaux (Gauche) n’a pas réussi à déloger Marie Claude Jarrot, maire. Elle est ré-élue, moins confortablement qu’en 2014, mais a résisté à une offensive de l’union de la gauche et de Lilian Noirot, conseiller régional (Divers Droite).

 ET DANS LE RESTE DU DÉPARTEMENT 

À Lalheue, le maire sortant, Christian Cretin a été ré-élu conseiller municipal tout comme
Dominique Geoffroy à Pontoux. À Chalmoux, l’ancien maire (1995-2008) Henri Astier a été élu conseiller municipal, il siégera aux côtés de Christian Renaud. À Cluny, Marie Fauvet (Divers Gauche) pourra comptersur l’expérience de Jean Luc Depeuch, maire de 2008 à 2014, leur liste « Cluny cité Vive »s’est imposée dans un quadrangulaire, devant le maire sortant Henri Bonuau (Centre Droit).

 

Un cercle, du silence, de la dignité humaine

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Vendredi 19 juin, en fin d’après-midi, durant une trentaine de minutes, un cercle du silence a eu lieu à l’angle du Boulevard de la République et de la rue de banque. Un rassemblement pour « réveiller les consciences». 55 citoyens, dont de nombreux membres de diverses associations, ont exprimé leur solidarité à l’égard des réfugiés et migrants.[Voir aussi notre article papier]

Lire aussi l’article papier de Daniel Deriot :

Cercle du silence : Pour exprimer une solidarité avec les réfugiés et migrants

CP ACTE : Une forêt gourmande à Chalon

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Une des solutions de la transition écologique et de notre autonomie alimentaire territorial !

C’est un espace planté d’arbres, de lianes, d’arbustes, de petites plantes qui ont un caractère commun : on peut se nourrir avec leurs feuilles, leurs tiges, leurs fruits, leurs fleurs ou leurs racines. Elles sont consommées chez nous ou dans d’autres pays.
Dans le quartier des Prés St Jean, sur un terrain dont nous attendons impatiemment la localisation et la mise à disposition par la Municipalité.

 

Le Communiqué de Presse en PDF

Cercle du silence : Pour exprimer une solidarité avec les réfugiés et migrants

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Vendredi 19 juin, en fin d’après-midi, durant une trentaine de minutes, un cercle du silence a eu lieu à l’angle du Boulevard de la République et de la rue de banque. Un rassemblement pour « réveiller les consciences ». [Voir aussi notre reportage VIDÉO]

« LE RECOURS AUX SANS-PAPIERS »

Sur cette place, se trouvant devant une grande enseigne commerciale, 55 citoyens ont exprimé leur solidarité à l’égard des réfugiés et migrants dont certains d’entre se sont trouvés en « première ligne » durant la récente période du confinement. « Des sans-papiers ont été embauchés et ont travaillé » dénonce, Marie Christine, du collectif « Accompagnants au commissariat » en pointant notamment le secteur « du bâtiment » (à l’échelon national). Autre point évoqué, lors de la rencontre avec la presse à l’issue de ce regroupement, « la situation de 18 Familles se trouvant dans le département, menacées d’expulsion avant le 30 juin ».

« UNE CIRCULAIRE NON RESPECTÉE »

« Des enfants nés sur notre territoire risquent expulsion vers un pays qu’ils ne connaissent pas » relève, Marie, de l’A.S.T. I (Association de Solidarité avec les travailleurs immigrés) en remarquant « la circulaire de M. Valls n’est pas respectée. Les parents d’enfants scolarisés depuis au moins trois ans peuvent avoir des papiers. Dans notre département, non seulement les enfants doivent bien travailler à l’école, mais l’un des parents doit avoir une promesse d’embauche en C.D.I ».

LES RÉFUGIÉS NE SONT PAS DES DÉLINQUANTS

« Certains réfugiés assignés en résidence doivent régulièrement se rendre au commissariat. Ce ne sont pas des délinquants » confie Jean, l’un des dix accompagnants chalonnais. Michel, un autre participant à ce cercle, a expliqué aussi sa présence par le sentiment de répression à l’égard de celles et ceux, soutenant la cause des réfugiés. Il a cité le nom de Cédric Herrou, agriculteur dans les Alpes Maritimes, jusqu’alors relaxé pour l’accueil de réfugiés, mais dont le dossier judiciaire sera étudié par la Cour de cassation. L’agriculteur a créé une ferme communauté avec des réfugiés et notamment le soutien de l’association Emmaüs.

UNE DÉCLINAISON CHALONNAISE DES ÉTATS GÉNÉRAUX DES MIGRATIONS

« La situation des personnes auxquelles l’État refuse d’accorder le droit de séjour est le résultat des politiques migratoires toujours restrictives et déshumanisantes, d’un choix du non-accueil, du primat de la logique utilitariste sur l’égalité de la dignité humaine » a commenté, Aline. Cette dernière présidente de la section chalonnaise de la Ligue des Droits de l’Homme a annoncé une journée d’initiative, probablement à la rentrée de septembre, dans le cadre des États Généraux des Migrations (E.G.M) portée par le collectif Chalon solidarité migrants (regroupant des associations de solidarité, mais aussi soutenus par le P.C.F, Le PRG »… Élue chalonnaise, Nathalie Leblanc était présente à ce rassemblement.

Voir aussi notre reportage VIDÉO

Un cercle, du silence, de la dignité humaine

Saint Rémy-Lux : le pont de la corne à nouveau interdit à la circulation ! Quel devenir ?

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Le pont de la corne est situé pour moitié sur la ville de Saint Rémy et l’autre moitié sur le territoire de la commune de Lux. Ce pont longeant la Saône permettait d’accéder au Port Guillot, un hameau de Lux. Pour « simplifier » le déjà complexe sujet, c’est Voies Navigables de France (V.N.F) qui a la gestion de cet ouvrage.

L’ACCÈS PAR LE QUAI DE BELLEVUE

Ce pont permet notamment l’accès à deux riverains et au complexe hôtel restaurant « Ma campagne ». Le maître des lieux, Christian Belleville, avait eu l’autorisation de Florence Plissonnier, maire de Saint Rémy, afin que la clientèle puisse accéder en voiture à la structure, mais la semaine dernière V.N.F a interdit la circulation sur le pont ! « Voilà 50 ans que mes prédécesseurs font face à ce dossier sensible », résume le nouveau maire de Lux, Stéphane Hugon. Ce dernier a rencontré dernièrement les responsables de V.N.F et souhaite une table ronde avec ses collègues de Saint Rémy et le Grand Chalon.

La clientèle de M.Belleville, en provenance de Chalon, emprunte le quai de Bellevue, c’est une habitude.

UN ARRÊTÉ DE LA MAIRIE DE SAINT RÉMY, SUSPENDU PAR V.N.F

Florence Plissonnier, maire de Saint Rémy avait donc pris un arrêté le 29 mai dernier autorisant la circulation sur le pont. C’était un moyen de favoriser la circulation dans le sens Quai de Bellevue – Lux et surtout permettre aux fournisseurs et clients de se rendre à « Ma Campagne »… L’arrêté a été suspendu quelques semaines plus tard. Christian Belleville, installé depuis une vingtaine d’années déjà a été informé par la maire de Saint Rémy de cette suspension.

POURQUOI PAS UNE PISTE CYCLABLE ?

« Nous allons relancer la concertation et pourquoi ne pas chercher des solutions » commente, le maire de Lux, Stéphane Hugon… Le ¨Pont de la Corne est « souffrant », c’est ce qui explique que la circulation soit interdite. Les anciens confient « Les forces ayant libéré la ville de Chalon, en septembre 1944, sont passées par là »… Le riche passé de cet ouvrage plaide pour sa conservation, l’hypothèse qu’il soit utilisé pour une piste cyclable, n’est pas à exclure. C’est ce qui motive les élus à solliciter le Grand Chalon pour une étude technique, mais aussi pour élaborer des projets sans exclure le financement. M. Belleville, indique que l’accès au restaurant « Ma Campagne » est possible par le sud, mais certaines habitudes ont été prises !

L’Évêque du diocèse d’Autun… possible successeur de Mgr Barbarin à Lyon ?

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Mgr-Benoit-Riviere - Photo Eglise Catholique)

En fonction depuis avril 2006, en qualité d’évêque du diocèse d’Autun-Chalon-Macon, Monseigneur Benoit Rivière pourrait succéder à Mgr Barbarin, à la tête du diocèse de Lyon et devenir primat des gaules.

UNE HYPOTHÈSE À NE PAS EXCLURE

Ce n’est qu’une hypothèse, néanmoins avancée et à prendre avec sérieux. Du côté d’Autun, rien ne filtre, par contre à Lyon, le sujet est commenté, avec discrétion notamment parmi les proches de Mgr Barbarin. Le profil de Mgr Benoit Rivière apparaît posséder bien des atouts, il connaît très bien les rouages de l’église, c’est un intellectuel pragmatique, faisant preuve d’ouverture et la gestion du diocèse d’Autun est souvent citée en exemple.

MGR Philippe Barbarin – Wikipédia

L’ÉVÊQUE DE DIJON EST DEVENU ARCHEVÊQUE DE LYON

Les catholiques bourguignons se remémoreront qu’un autre évêque de la région, alors en fonction à Dijon, Mgr Albert Decourtray avait été nommé archevêque de Lyon., en 1981, il avait passé une dizaine d’années au diocèse de Dijon, dont sept ans, en qualité d’Évêque.

 

LA REVUE GOLIAS AVANCE AUSSI LE NOM DE MGR RIVIÈRE

La récente édition du « Trombinoscope des Évêques 2020-2021 », éditée par « Golias » (un journal édité à Lyon critique, mais bien informé sur l’église) relève à propos de Mgr Rivière : « Il ferait un primat des Gaules tout à fait valable, capable de panser les multiples plaies de ce diocèse meurtri par l’inconséquence du Cardinal Barbarin meurtri par l’inconséquence du Cardinal Barbarin »….

UNE THÉOLOGIENNE SUR LES RANGS À TITRE SYMBOLIQUE POUR RAPPELER LE RÔLE DES FEMMES DANS L’ÉGLISE

Pour l’heure, seule Anne Soupa, une théologienne et écrivaine de 73 ans a fait acte de candidature aux fonctions d’archevêque de Lyon, vacant depuis la démission du cardinal
Mme Soupa, n’a aucune chance, car il faut avoir été ordonné prêtre et ensuite, c’est le ¨Pape qui désigne en se référant ou non à « La Terna », liste confidentielle de trois noms envoyés par le nonce, « l’ambassadeur » du Saint-Siège.

 

L’Hôpital en urgence photo de la manifestation du 16 juin

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Les personnels hospitaliers et de l’action sociale en nombre, mais aussi des usagers apportant un soutien aux premiers, certains prolongeant concrètement les applaudissements entendus à 20 h, lors de la période de confinement, tel est la physionomie de ce mardi chalonnais de manifestation du 16 juin 2020. Cette manifestation aurait rassemblé 1200 personnes.

Lire l’article sur cette mobilisation

Bientôt notre reportage Vidéo

1 Photos au départ de la manifestation à l’Hôpital

2 Photos de la Manifestation jusqu’à l’Hotel de Ville

  • 1 Photos Dominique Gaye
  • 2 Photos Fodil Aissaoui

« Colère noire des blouses blanches »… 1200 Personnes dans les rues de Chalon, ce mardi après midi

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Bientôt notre reportage VIDÉO 

Toutes les Photos

Le + ChalonTV  pour les malvoyants, le texte en audio

Les personnels hospitaliers et de l’action sociale en nombre, mais aussi des usagers apportant un soutien aux premiers, certains prolongeant concrètement les applaudissements entendus à 20 h, lors de la période de confinement, tel est la physionomie de cette manifestation de ce mardi 16 juin 2020 chalonnais. 1200 personnes se sont rassemblés pour cette mobilisation.

DU CENTRE HOSPITALIER À LA PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE AVEC MINUTE DE SILENCE

Un cortège plutôt joyeux composé de blouses blanches exprimant des colères (manque d’effectifs et de matériel) et des doléances, des syndicalistes déterminés, des élus sans écharpe (1). Le maire, Gilles Platret et Bruno Legourd, (ancien directeur du Centre Hospitalier) occupant désormais des fonctions d’adjoint au maire ont salué les responsables syndicaux et les manifestants place de l’Hôtel de Ville à l’heure des interventions. À la demande des organisations syndicales, une minute de silence a été observée en mémoire des personnels de santé décédés durant la période du Covid.

EXTRAITS DES INTERVENTIONS*

« APRÈS LES PAROLES, DES ACTES » : HERVE MAILLOT (C.G.T)

« Nous attendons une augmentation des salaires, la réorganisation des temps de travail, une gestion des carrières et des effectifs, une meilleure organisation des soins et une autre prise en compte de la dette avec son effacement (30 milliards) et des investissements » a rappelé, Hervé Maillot pour la C.G.T. dénonçant le « bla bla des rencontres du Ségur de la santé piloté par Nicole Notat (2

).

CATHERINE PILLON (F.O HOSPITALIERS) : CONDITIONS DE TRAVAIL DÉCENTES

« Ce que nous souhaitons, c’est une revalorisation de 300 euros par mois pour l’ensemble des personnels, des embauches significatives dans l’ensemble des secteurs, des budgets hospitaliers pour une bonne prise en charge du soin et des conditions de travail décentes ».

AUDREY FORASACCO (ACTEURS SANTE-CFE-CGC) « L’HÔPITAL N’EST PAS UNE ENTREPRISE »

« Il faut des moyens supplémentaires afin que les personnels des différents services puissent faire leur travail et répondent aux demandes des usagers. »

  • Hervé Maillot et Catherine Pillon, ont pris la parole place de l’hôtel de ville.
  • (1) Dans le cortège les élus chalonnais municipaux et régionaux Nathalie Leblanc, Francine Chopard et Nisrine Zaibi
  • (2) Ancienne secrétaire générale de la C.F.D.T,

CP Chalon – JOURNÉES EUROPEENNES DE L’ARCHEOLOGIE Le film sur les fouilles du cloître

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JOURNÉES EUROPEENNES DE L’ARCHEOLOGIE
Le film sur les fouilles du cloître en ligne sur le site de la Ville du 19 au 21 juin

La 11e édition des Journées européennes de l’archéologie se déroulera du vendredi 19 au dimanche 21 juin. Le service Animation du Patrimoine de la Ville se mobilise afin de faire découvrir au public les trésors de son patrimoine et les dessous de l’archéologie. Du fait de la crise sanitaire, le public est invité à découvrir les coulisses de l’incroyable renaissance du cloître de la cathédrale Saint-Vincent à travers les recherches archéologiques qui ont eu lieu de 2013 à 2019.
Du 19 au 21 juin, le film réalisé par la Ville en lien avec l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) sera diffusé sur le site de la Ville de Chalon ( www.chalon.fr ).
Après dix ans de fermeture pour travaux de restauration, le cloître de la cathédrale Saint-
Vincent a rouvert ses portes au public lors des Journées européennes du patrimoine 2019.
Fermé pendant la période de confinement, il est aujourd’hui de nouveau accessible au
public, du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 9h à 12 h et de 14h à 18 h.

Un peu d’histoire…

Remanié à la fin du XIV e siècle pour les chanoines de la cathédrale qui vivaient dans les
maisons situées place Saint-Vincent, au niveau de l’actuelle place du Cloître, ou rue de la
Poissonnerie, c’est le seul cloître canonial conservé de Bourgogne et de Franche Comté. À
l’origine, il était couvert d’une simple charpente revêtue de tuiles. À la fin du XV e siècle, les chanoines décidèrent de le voûter de pierres et d’ajouter des contreforts afin de contenir les poussées exercées par le poids de ces voûtes. Fort endommagé par les huguenots en 1562, partagé en lots à la Révolution, le cloître fut reconstitué grâce à la pugnacité de l’abbé Mugnier au début du XX e siècle. Les parties subsistantes ont été rachetées par la paroisse entre 1896 et 1926 avant d’être finalement cédées à la ville en 1956.

Dans les coulisses des fouilles archéologiques

La restauration du cloître gothique de la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône a suscité des interventions archéologiques entre 2015 et 2017, à la fois sur les murs périphériques en élévation, et, de façon réduite, sur les sols des galeries et du jardin central.
Malgré les perturbations du XIX e siècle, l’ensemble fournit un aperçu de l’évolution de ce site au cœur de la partie la plus ancienne de la ville, depuis le 1 er siècle de notre ère.
Sur le site du cloître, on soulignera l’intérêt spécifique, la qualité et la rareté, des vestiges du IX e siècle, où les sondages ont révélé un vaste bâti à sols de béton de tuileau, poteaux de bois à l’intérieur des salles, et seuils de dalles calcaires ouvrant sur un espace extérieur
intermédiaire du côté de la cathédrale, monumentalisé par l’emploi d’un dallage de grandes
pierres de taille creusées d’un caniveau. Il faut y reconnaître une partie de la « domus
ecclesia », complexe associé à la cathédrale et à la maison de l’évêque, au cœur de la cité.
Enfin, la découverte, derrière les enduits de ciment du XX e siècle, des élévations d’un cloître des environs de l’an mil, conservées sur les quatre côtés de la cour actuelle, est tout à fait exceptionnelle. Cela fait du cloître canonial de Chalon le plus ancien de la région conservé en élévation.
C’est à ces fouilles exceptionnelles que vous assisterez en visionnant ce film, d’une durée
de 25 minutes réalisé par la Ville de Chalon-sur-Saône- service Animation du Patrimoine en
partenariat avec l’Institut National de Recherches en Archéologie Préventive. Projeté lors
de l’inauguration et à l’occasion des journées du patrimoine 2019, ce document n’a depuis
jamais été présenté au public ; il ne sera visible que pendant les journées européennes de
l’archéologie, du 19 au 21 juin sur le site de la ville au www.chalon.fr