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La rue sans peur et sans reproche

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Lundi soir, à la salle Bornet de Chalon, ils sont peu nombreux, grippe aidant, peu nombreux certes, mais très motivés pour leurs deux heures d’entraînement de Krav maga, ce qui signifie en hébreu combat rapproché. Cette méthode d’autodéfense est d’origine israélo-tchécoslovaque et a été initiée par Imi Lichtenfeld. Elle combine des techniques provenant de la boxe, du muay-thaï, du judo, du karaté pied-poing, du ju-jitsu et de la lutte. Elle date des années 50. Au départ enseignée et pratiquée dans l’armée israélienne, elle s’internationalise à partir de 1980 dans la police, les forces de sécurité. Ce n’est pas un sport de combat, un art martial. Ici à l’academy Krav maga de Chalon, il n’y pas de ceinture jaune ou noire, pas de compétition, comme cela peut se faire ailleurs, uniquement un pantalon noir et un tee – shirt blanc, une coquille de protection et un objectif simple, celui de s’autodéfendre partout et notamment dans la rue.

On utilise « les points sensibles » du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire

L’idée du krav-maga est l’apprentissage de la défense en un minimum de temps de formation. Au bout d’un mois, soit 8 heures de cours, on commence à se sortir de situations difficiles, à résoudre le problème, mais aussi à l’éviter. On apprend à décourager l’adversaire en instaurant une sorte de dialogue, à maîtriser son stress, à rester zen.

Les élèves, de tout âge, viennent de tous les milieux. Certains ont déjà été agressés, d’autres sont là pour apprendre à s’en sortir en cas d’agression. Certains ont des motivations plus simples. Ainsi, Aissa, lui vient plutôt pour se défouler. Certains sont aussi venus dans un but professionnel, c’est le cas du jeune Tristan qui veut devenir gendarme ou militaire.

D’après Yannick Lahmar, l’instructeur, ancien parachutiste, et ancien de la police nationale, il ne faut pas vraiment de condition sportive, il faut de l’endurance et surtout de la motivation

Notre futur gendarme ou militaire, Tristan trouve au club aussi autre chose, une bonne ambiance et une famille. Le fait que l’instructeur ait mis en pratique dans son activité professionnelle le Krav -maga est un sérieux atout de crédibilité.

Ce soir, Mégane est la femme, alors que le club en compte 4 sur une quinzaine de jeunes élèves. Après quelques mois de travail au club, elle sent plus prête à affronter la rue et ses éventuelles agressions. Il faudra désormais compter sur elle. Messieurs, soyez prudents… !

Academy Krav-maga  71 –  Chalon (association)

Entraînements Salle Bornet lundi soir de 20h à 22h et samedi matin de 10h à 12h

Instructeur Yannick Lahmar

Stage tous niveaux le dimanche 12 février – inscription 07 88 48 40 99

 

Le + photo de ChalonTV

Le chapelier d’Epervans

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Les conscrits, ils ont des chapeaux cotillons, vive Epervans, ils ont des chapeaux colorés, vive L.V.O animation.

C’est à Epervans, dans son garage, qui sert aussi d’entrepôt de son matériel d’animation, que Eric Lavocat, produit de façon très artisanale, depuis 4 ans, ses fameux chapeaux cotillons pour les vagues de conscrits de nos fêtes de villages de Bresse en particulier.

Les rouleaux de 70 mètres de long par 1,90 m de large viennent d’Allemagne, déjà apprêtés. Ils sont en feutre, mélange de laine et de viscose.

Ils sont découpés sur la table de coupe en 4 carrés de 53 cm de côté. Ils sont apprêtés à nouveau avec un produit sympathique totalement bio et naturel dont la formule restera mystérieuse, secret de fabrication oblige. Ils sont ensuite empilés les uns sur les autres par quantité de 150 avec un poids de 7 kg pour les mettre bien à plat. Cet empilement leur permet de conserver un taux d’humidité suffisant et les rend ainsi plus extensibles et donc plus faciles à travailler. L’opération peut durer un à 2 jours.

Vient ensuite le moment clef, la fabrication du chapeau avec une machine de presse à pédale venant de Roumanie. C’est ce type de machine qui était déjà utilisé aux 18e, époque où chapeaux, puis hauts-de-forme étaient très à la mode. Le moule est chauffé entre 110 et 135 degrés. La température est un élément important pour la réussite de la fabrication. On met le carré de feutre que l’on tend par ses oreilles et on donne la forme.

Il faut être 2 pour cette opération. La ficelle sert à faire la liserette du chapeau. L’opération est très rudimentaire, ici pas d’électronique, d’ordinateurs, uniquement 4 mains habiles et passionnées. Le chapeau est ensuite cuit une dizaine de minutes et prend sa forme par thermoformage.

À sa sortie, le chapeau garde ses oreilles pendant une trentaine de minutes, le temps du séchage. On découpe, ensuite, les oreilles aux ciseaux en suivant la ligne de coupe faite par la ficelle, ce qui donne un peu le côté chapeau de cow-boy, un peu la marque de fabrique de la maison. Si tout va bien, on peut faire 200 chapeaux dans la journée. Les déchets sont recyclés.

Le chapeau est ensuite décoré en général d’un ruban de la même couleur.

Chaque couleur de chapeau de conscrit correspond à un âge, le vert pour les 20 ans, le jaune pour les 30, l’orange pour les 40, le rouge pour les 50, ainsi de suite jusqu’à 100 ans. Ainsi à partir de fin janvier, les jeunes nés en 1997, donc de 20 ans, feront la vague avec les autres nés en années finissant par un 7. Au départ, c’était réservé aux jeunes garçons de 19 ans, les classards, qui partaient à l’armée ou hélas à la guerre… peut-être un moment de fête avant les dures épreuves. C’est devenu ensuite une tradition et une coutume. Cette vague, souvent accompagnée par la fanfare municipale va défiler dans le village ou la ville avec un dépôt d’une gerbe aux monuments aux morts souvent en présence du Maire. La vague, c’est le fait que les gens, filles et garçons, soient accrochés par le bras et défilent en allant de gauche à droite… La fin de soirée se finira par un grand banquet avec un bal. Avant la vague, les jeunes courent les conscrits avec un « quart » en alu. Ils font du porte-à-porte pour avoir de la goutte, du vin, et surtout de l’agent pour payer les festivités de la vague à venir.

Les chapeaux peuvent aussi servir pour des soirées privées à thèmes. La prochaine est made Italie (chapeaux rouge blanc et vert) avec une animation totale et un repas organisés par L.V.O

Éric Lavocat fabrique aussi manuellement, à raison de 50 par heure, une cocarde assortie à la couleur du chapeau.

Les moules en aluminium, quant à eux, viennent d’Italie. Ils sont fabriqués par un maître formier, le seul en Europe, à partir d’un prototype en papier mâché ou d’un chapeau existant.

L.V.O propose des chapeaux cotillon de tailles standard en général du 55 pour les dames et enfants et 58 pour les grosses têtes. Ici il n’y pas commande sur internet. Tout se fait encore à l’ancienne, souvent sur place. Il faut compter 1 semaine entre la commande et la livraison. On peut acheter un chapeau à l’unité pour 4,90 ou par 2, par 5, 100 à un prix dégressif bien sûr. Vous n’êtes pas conscrit, pas grave, vous pouvez acheter des chapeaux pour vos soirées…

Cette passion, soutenue uniquement par la Banque populaire, Eric Lavocat a envie, aussi de la partager. Son projet est simple :  que des élèves d’école primaire viennent, par petit groupe, voir son travail et que chaque élève fabrique son propre chapeau… avant se lancer, peut-être, beaucoup plus tard dans la vague…

Un peu d’Histoire 

La tradition remonte au siècle dernier. A l’époque -révolue- du tirage au sort des conscrits qui s’effectuait à l’Hôtel de Ville, les jeunes hommes de 20 ans faisaient la fête avant d’être appelés à servir sous les drapeaux de longues années. Or, pendant le Second Empire, deux jeunes Caladois (habitants de Villefranche-sur-Saône dans le Rhône) se présentèrent devant les autorités vêtus avec habit noir et gibus. L’année suivante, leurs successeurs firent de même. La coutume s’instaurait.
En 1880, le Caladois Charles HUGAND fut le premier à vouloir fêter l’anniversaire de son tirage au sort, 20 ans après. Au fil des ans, l’idée a été reprise par d’autres. La tradition était née et la fin du tirage au sort en 1905 ne l’a pas arrêtée, ni la suspension du Service militaire en 1998.

Site de la ville de Villefranche (69) où tout semble être parti

Le + Photos de ChalonTV

Au service des délaissés de la Rue

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18 h 45, comme tous les soirs lors du plan grand froid, 4 ou 5 des 30 bénévoles du Samu social de la Croix rouge se retrouvent impasse de la tranchée pour préparer leur maraude qui peut durer jusqu’à 23 h. Par temps plus clément, elle a lieu les lundi, mercredi et vendredi. Ils préparent la soupe, le café, les kits petits déjeuner du lendemain. Avant de se lancer dans le froid, ce soir – 3 °, le référent de la maraude téléphone au 115 pour faire point et éventuellement secourir des personnes signalées par des particuliers. Les bénévoles chargent ensuite le véhicule équipé d’une table, de kits d’hygiène, d’eau, de papier toilette, de sacs poubelles, de couvertures…

Et c’est parti… Le tour de ville commence à la recherche de gens en détresse ou en demande. Des petits arrêts ont parfois lieu auprès d’habitués qui logent dehors ou dans des camping-cars. Le camion s’arrête ensuite à deux points fixes, l’un Place de Beaune, l’autre en gare routière. C’est le temps de la soupe qui est un peu un prétexte même si sa chaleur fait du bien.

L’important, c’est, surtout, la rencontre, l’écoute, la compréhension et le respect. C’est tout cela, que ce soir, comme tous les soirs, depuis fort longtemps que les habitués Gigi et Nono viennent chercher ici à l’arrêt place de Beaune. Gigi et Nono ne couchent pas dans la rue. Ils ont un appartement et un RSA pour deux. Et un chien. Le chien, c’est très important pour les délaissés de la rue, de la vie. Le chien, c’est de la protection, de la chaleur, de la présence et de l’affection. Le chien n’a pas de préjugés… Et Nono donnerait tout pour son chien. Nono fait parfois les poubelles des magasins…Il y trouve de bonnes surprises, en ces temps de fête, des huîtres, de la dinde… Nono est un partageur. Il a fondé l’association des glaneurs. Récupérer après les marchés, les invendus, les jetés pour les redonner aux plus pauvres, c’est ce qu’il faisait avec d’autres. Pour Gigi son vœu de 2017, c’est d’emmener avec son scooter et une carriole sa Nono à Chartes, sa ville… Bien sûr avec le chien…!

Ce soir, seulement deux personnes sur chacun des lieux d’arrêt viennent prendre la soupe et discuter. C’est une règle qui semble général, le grand froid ne fait pas sortir les demandeurs.

Le Samu social ne s’occupe pas de la bobologie, des soins qui sont de la responsabilité du Samu, le 15, ou des pompiers, le 18. Il ne gère pas non plus l’hébergement individuel ou collectif qui est lui de la responsabilité du 115.

Certains SDF ne veulent parfois pas être hébergés pour des raisons personnelles ou parce que leurs chiens, parfois leurs seuls amis, ne sont pas admis.

Après la gare, nos bénévoles vont continuer leur maraude…prêts à aider, à être là…parce que, pour eux, en somme, ce qui compte, c’est l’Humain. Et parcourir la ville, les soirs de froid, de grand froid ou de chaleur,  avec leurs gilets fluo orange… c’est tout simplement être Humain… Beaucoup devraient se souvenir de cela et aussi de ne pas oublier que la Rue, pour beaucoup, n’a pas de saison…!

Voter aux primaires citoyennes

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Présidentielles

 

La gauche organise, pour la deuxième fois (la première en 2011) ses primaires.  C’est un calendrier assez tardif qui s’est calé sur l’attente de la décision de Président sortant François Hollande  de ou de ne pas se représenter. La campagne sera donc courte à gauche. La notion de primaires, très décriées en 2011 par la Droite (qui a fini par les adopter en 2016, avec le succès que l’on sait) est entrée dans le paysage politique français.

Le 1er tour a lieu le 22 et le second le 29 janvier. Pour voter, il faut être inscrit sur une liste électorale. Le jour de l’élection, il suffit de se présenter à un bureau de vote avec sa carte d’identité, payer 1 euros (à chaque tour) et signer la charte d’attachement aux valeurs de la gauche, comme cela était le cas en 2011.

140 bureaux de vote seront ouverts sur la Saône-et-Loire, un département très mobilisé. 5 bureaux de vote sont installés sur Chalon : Maisons de quartier de la Paix, des Charreaux, des Aubépins, de la Maison verte et Section du PS (rue Philibert Couturier)

7 candidats dont 4 du PS se présentent au suffrage des électeurs, avec, comme pour la Droite, une seule femme :

 

3 Débats télévisés seront organisés en soirée : le jeudi 12 janvier sur TF1, le dimanche 15  janvier sur BFM et Itélé et enfin le jeudi 19 janvier sur France Télévision (France 2).  Le déroulé devrait ressembè aux émissions des primaires de la droite. Entre les deux tours, une émission est programmée entre les 2 finalistes à la fois sur TF1 et France2 le mercredi 25 janvier

Pour Stéphane Guiguet, 1er secrétaire fédéral du PS de Saône-et-Loire, outre de permettre aux Français de « Gauche » de choisir leur candidat pour la présidentielle, ces primaires permettent de relancer le débat à gauche. Les 7 candidats pourront éclairer les citoyens sur des questions fondamentales comme les questions européennes, la fiscalité, la justice sociale, la santé… Il compte sur la qualité des débats télévisés pour permettre aux électeurs potentiels de choisir en toute information., en toute adhésion. Ces débats permettront aussi aux Français de se rendre compte de la violence des propositions de François Fillon sur la santé, le nombre de fonctionnaires, la hausse de la TVA… Il espère que 2 millions de personnes se déplaceront pour ce moment de choix important pour notre République [2,7 millions en 2011, 4 millions pour la droite en 2016]. Il faut se mobiliser, rechercher l’unité à la fin pour gagner et éviter au second tour un duel Marine Lepen – François Fillon. Les 7 candidats expliqueront aussi leurs méthodes pour rassembler toute la gauche et leurs positionnements, leurs stratégies par rapport à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon qui ont, eux, fait le choix de se présenter hors primaires. Il faut porter haut et fort les convictions et les valeurs de Gauche, rassembler, se mobiliser… rien n’est totalement joué.

Pour en savoir plus sur l’organisation, les candidats : www.lesprimairescitoyennes.fr

 

The Revenant

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C’est avec ce film The revenant que Leonardo DiCaprio, malgré une longue et brillante carrière, obtient son premier oscar. C’est pour Benjamin, Conseiller vidéo à l’Espace Culturel de Leclerc Chalon, le meilleur film DVD de l’année 2016.
Bien sûr ce choix est dû à l’histoire vraie, celle de l’exploit accompli en 1823 par le trappeur Hugh Glass, mais aussi aux plans séquences, au côté panoramique, à la métaphore de l’hiver marqué par des couleurs dures et assez intenses, à la relecture du mythe de l’indien français.

Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass est sévèrement blessé et laissé pour mort par un traître de son équipe, John Fitzgerald. Avec sa seule volonté pour unique arme, Glass doit affronter un environnement hostile, un hiver brutal et des tribus guerrières, dans une inexorable lutte pour sa survie, portée par un intense désir de vengeance

The Revenant est un film d’aventure américain réalisé, coécrit et coproduit par Alejandro González Iñárritu, sorti en salle en 2015.
Le film est partiellement adapté du roman Le Revenant de Michael Punke et est fondé sur une histoire vraie, celle de l’exploit accompli en 1823 par le trappeur Hugh Glass.
The Revenant est le film le plus nommé aux Oscars 2016, avec douze nominations au total. Il en remporte seulement trois : celui du meilleur réalisateur pour Alejandro González Iñárritu, celui du meilleur acteur pour Leonardo DiCaprio, et celui de la meilleure photographie pour Emmanuel Lubezki, ainsi que trois Golden Globes, dans les catégories meilleur film dramatique, meilleur réalisateur et meilleur acteur dans un film dramatique. Wikipédia

 

Un réveillon averti en vaut deux

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Comme tous soirs, entre 17 et 18 h 30, la circulation est très dense au rond point de l’IUT, vers la zone commerciale Chalon sud. C’est à cet endroit, que l’Etat a décidé de rappeler un principe simple et répété : boire ou conduire il faut choisir. Comme dans les 5 sous-préfectures du département, et au niveau national, une action de prévention de sécurité est menée, ici, par la Police nationale.

Plus de 200 automobilistes ont été prévenus ce soir glacial. Chacun a reçu un éthylotest remis par la police et des flyers informatifs distribués par les bénévoles de la Sécurité routière. Il est rappelé que pour les jeunes conducteurs (moins de 3 ans de permis), le seuil d’alcoolémie est de 0.2g (soit un peu moins d’un verre, voire pas de verre du tout – Jeunes conducteurs abstenez-vous) et pour les autres 0.5 g (soit de verres de vin…).

Tout s’est passé dans la bonne humeur et a été, selon leurs dires, apprécié par les conducteurs arrêtés.

Pour Jean-Jacques Boyer, sous-préfet de Chalon, sa présence sur le terrain est très symbolique, symbolique à la fois de l’implication de l’État et du soutien de celui-ci aux forces de police et de gendarmerie qui assurent au quotidien la sécurité des Français. Et aux heures troublées de cette année, le travail est dense et intensif.

Ces campagnes de prévention, mais aussi de répression portent leurs fruits, vu la baisse régulière des accidents mortels de la route. Mais il reste encore beaucoup à faire… ! Et l’alcool au volant est grandement fautif. Ainsi en France, chaque année plus de 1000 personnes sont en effet tuées dans des accidents avec alcool et qu’un quart des tués ont entre 18 et 24 ans. Cette prévention de ce vendredi sera suivie dimanche matin premier janvier par des contrôles répressifs du taux d’alcool et de l’usage de stupéfiants.

http://www.securite-routiere.gouv.fr/

En France, 9 conducteurs alcoolisés sur 10 impliqués dans un accident mortel sont des hommes. La nuit un accident mortel sur deux est causé par l’alcool. 2/3 des accidents mortels causés par l’alcool ont lieu sur une route secondaire hors agglomération.

 

 

 

 

Photos tirées de la vidéo

3 exemple de campagne vidéo de la Prévention, de la Sécurité routière qui passent sur les chaînes de télévision

Le dernier verre

https://youtu.be/hCBkUMJPZ1o

Prouvez que vous aimez… empêchez-les de partir sur la route en état alcoolisé…

https://youtu.be/tw–6klMDKk

Campagne Osez Dire non

 

Carrefour Nord, une longue expérience au service du client

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Une bonne partie du chiffre d’affaires des commerces, petits ou grand, se réalise pendant les fêtes de fin d’année. L’opération est donc hautement préparée.

A Carrefour Nord, c’est une belle réussite avec une clientèle plus nombreuse et qui se renouvelle. Les courses se sont étalés, cette année, sur les 6 jours avec la journée Pass le jeudi… ce qui a facilité le temps des courses et le stationnement.

Outre les produits classiques de fête, le foie gras, le saumon, les huîtres, la volaille de Bresse, les vins, les bûches et chocolats………tout cela à des prix promotionnels, Carrefour Nord s’est donné les moyens d’attirer plus de clients.

 

Un relooking du magasin a eu lieu en mai 2016 : les façades du magasin et les abords ont été refaits. En cette fin d’année les équipes de Carrefour Nord se sont mobilisés pour rendre le magasin plus festif, plus décoré.

 

C’est à la demande des clients, que la galerie marchande s’est en effet dotée d’un cordonnier – serrurier et que le salon de coiffure a changé d’enseigne avec une nouvelle équipe plus motivée.

De nombreuses animations de solidarité comme celles de la Banque alimentaire et de UNICEF avec l’aide, pour la première fois, du père Noël, ont contribué aussi à cette réussite.

Carrefour est le plus vieux hypermarché de Chalon avec 50 ans d’existence. Il est resté à visage humain avec ses 3000 m2. Les équipes ont une longue expérience de l’enseigne, des produits, du quartier des Aubépins, des clients. Ils développent une vraie dynamique d’entreprise, un état d’esprit constructif.

Voilà donc les fêtes se terminent… mais Carrefour continue sa vie trépidante. Pas de temps mort. Après Noël, commence l’Opération Blanc avec les lessives en articles phares.

Si vous n’êtes pas trop lessive, laissez-vous tenter par la foire à la viande avec de gros conditionnements et une attention particulière à la production de proximité. Carrefour Nord travaille avec une quarantaine de PME de la Région Bourgogne, fait vivre les producteurs locaux.

Photos tirées des vidéos

Cœur de ville, cœur d’Agglo : un vivre ensemble possible ?!

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Le centre-ville de Chalon, comme beaucoup de Centres de ville moyenne en France, ne va pas bien. Ce n’est pas le cas en Allemagne ou en Italie qui ont un autre rapport à la ville. Magasins qui ferment, une quinzaine à Chalon, enseignes éphémères, baisse de fréquentation et baisse du chiffre d’affaires, une perte moyenne de 8 %. Les causes sont nombreuses : accès difficile aux commerces, achats sur Internet, création d’autres lieux commerciaux sans oublier la nouvelle façon d’acheter des grands Chalonnais.

On constate donc, en centre-ville, la disparition de commerces de base – boucherie, boulangerie, équipement de la maison – souvent au profit d’enseignes de lunetterie, de banque, de tatouage, de vapotage (ce phénomène tend à disparaître), et à une certaine époque de téléphonie, de ventes éphémères… Selon le cabinet Procos, en 2012, 62% du chiffre d’affaires du commerce se réalise en périphérie, contre 25% en centre-ville et 13% dans les quartiers. En Allemagne, selon le même document, les proportions sont les suivantes : 33% en périphérie, 33% en centre-ville et 33% dans les quartiers. Le nombre de logements vides est un autre symptôme du mal-être de nos centre villes : les villes moyennes présentent un taux de logements vacants dépassant nettement les 10 %, résultat du départ des familles qui en ont les moyens vers la périphérie et ses maisons individuelles (Source chiffrée… : Olivier Razemon – voir fin article)

La période de Noël remplit un peu plus nos rues piétonnes certes, mais le phénomène est-il éphémère ou va-t-il perdurer hors des grandes occasions, les prochaines étant les soldes ? Et que faire pour redonner vie au cœur de la ville ? ChalonTV donne la parole aux premiers concernés, les commerçants indépendants et franchisés. Chacun a un bilan, une approche, des avis différents, bien sûr. Ces paroles, ces avis ne sont pas transcrites ici, elles sont bien sûr dans la vidéo.

Pour que les rues piétonnes retrouvent un côté attractif, il faut des animations dans lesdites rues à la fois de la part des commerçants et de leurs associations et de la ville.

Pour cette fin d’année, le marché de Noël, installé place de l’Hôtel de Ville a été plus ou moins porteurs selon la localisation du commerce.

Reste pour tous l’épineux accès aux commerces, notamment les places de stationnement.

L’autre problème est l’e-commerce, l’achat de plus en plus fréquent par Internet pour à la fois des questions pratiques et de prix.

Le commerce de centre-ville doit aussi se réinventer, offrir aux clients de la qualité, des produits particuliers… et s’unir, ce qui n’est tout à fait encore le cas.

Maintenant, quittons le cœur de ville, traversons donc la Saône en direction de ce que l’on appelle le cœur d’agglomération, celui autour de l’Hypermarché Carrefour, qui n’a pas tenu, ceci dit en passant répondre à nos questions. Cette zone a plein d’atouts malgré les ponts à passer : des parkings, un hypermarché, très hyper, a une force commerciale très forte, une galerie marchande riche et autour plein d’autres grandes enseignes tels Décathlon, Castorama, Darty, Boulanger… des restaurants, l’avenue de l’automobile et en 2018 un multiplex cinématographique. Petit tour en galerie marchande.

Pour conclure en partie cette enquête, ChalonTv donne la parole au propriétaire de Carat d’or qui a aussi un magasin en centre-ville. (voir reportage)

De toute façon, le dernier mot redeviendra aux clients, aux Grands Chalonnais. Reste aux commerçants petits ou grands, aux collectivités de faire vivre en harmonie le cœur de ville et le cœur d’agglomération… Le Challenge demeure très ambitieux !

Pour en savoir plus :
Comment la France a tué ses villes », d’Olivier Razemon, ouvrage paru aux éditions Rue de l’échiquier, et celle du blog tenu par le même Olivier Razemon depuis quelques années  sur le sujet de la mobilité).
Et l’article paru sur ce livre, article du site urbislemag

 

 

 

 

 

Le + photo de ChalonTV.info

Visites guidées en Janvier – Espace Patrimoine

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4 visites guidées en ce mois de janvier : Le Quartier des Charreaux – Le Haut du panier, Une fin de marché en musique (Théâtre Piccolo) – Egyptomania à Chalon-sur-Saône – Les références à l’Antique au sein de l’ancien hôpital

Concert d’hiver – Chalon-Estudiantina

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Donné par l’orchestre mandolines et guitares Chalon-Estudiantina. Le programme très varié proposera musique classique, musique du monde et œuvres transcrites connues. Pas de réservation.

le 22/01/2017 à 16h00 – Auditorium du Conservatoire du Grand Chalon 1 rue Olivier Messiaen – Chalon – 06.89.07.50.73