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Chalon dans la Rue 2017 – 31e Edition

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La 31ème édition de Chalon dans la rue se déroulera du 19 au 23 juillet 2017.
156 compagnies de théâtre de rue seront accueillies.

Plus de 1 000 artistes investissent les rues et les places de Chalon-sur-Saône avec leurs spectacles gratuits. Au programme : théâtre, marionnettes, musique, danse, acrobaties, déambulations, spectacles pyrotechniques… Des concerts sont également organisés à petits prix à l’Abattoir, salle de spectacle chalonnaise.

Le nombre de spectateurs est difficile à évaluer, beaucoup de spectacles étant gratuits et sans billetterie. Sur les site, on voit de tout et de rien, de 150 000 personnes à 350 000… nous n’avons pas les chiffres de la police. Ce que l’on peut vous dire, c’est qu’il y a du monde, des spectacles et des « perles » du In et du Off. A ne pas rater…!

Toute la programmation 

Pour avoir une idée de ce Festival des Arts de la Rue, voir ce que les lycéens de Typo avait réalisés en 2015 : voir les reportages et les émissions plateaux de cette année

Vous pouvez aussi regarder les reportages photographiques de la 30e édition, de 2016, de notre partenaire en-tuktuk.fr

La révérence de la Turbine

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Les 4, 5 et 6 août, La Turbine est en fête et elle tire sa révérence.
Elle vous offre 3 jours de spectacle, buvette et restauration sur place et de bonne humer et de joie.

Vendredi 4

  • 18h – vernissage des 2 expositions :
    Les artistes résidents de la Turbine reviennent
    Photos sur la vie de la Turbine
  • 20h – Bonjour, ainsi, voilà – Lecture, chanson, poésie – T. Vailly – 30 minutes
  • 21h – Time Lines – Danse contemporaine, musique, arts plastique – Spectacle de 50 minutes

Samedi 5

  • 20h30 – Turbin, Turbine – spectacle chanté – Cie XIX et élèves du conservatoire Reg. de Chalon
  • 22h – Bal avec Swing Folie – Jazz manouche

PROGRAMME-LA-TURBINE-EN-FÊTE

Créée en janvier 2005 et basée au Moulin sur Perley à Sampigny les Maranges (Saône et Loire), l’association La Turbine a comme objet premier d’aménager, d’exploiter et d’animer un lieu de résidence pour artistes.

www.laturbine.org

L’association avait pour ambition de proposer à un public déjà sensibilisé par les lieux et par ce qui s’y passe, un nouvel espace ouvert aux échanges culturels et artistiques, aux rencontres, conférences, spectacles, aux expositions et manifestations diverses.

Chalon vaut bien un service de Corono

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Le Centre Hospitalier William Morey de Chalon se mobilise pour obtenir, comme cela était prévu en 2016 par l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne France-Comté, un service de coronarographie et, ce qui est lié, d’angioplastie, éléments essentiels pour traiter les urgences cardiovasculaires.
Interview vidéo du cardiologue chalonnais Maxime Fayard.

Dernière minute – après la mise en ligne du reportage) : l’ARS rejette le projet (Communiqué de l’ARS paru le 20 juin en date du 31 mai – Mobilisation au CH demain vendredi 23 à 13h)

Une personne victime d’un accident cardiovasculaire dans le Nord du département à Chalon, Montceau, Le Creusot, Autun ou en Bresse (plus de 350 00 personnes potentiellement concernées) est conduite, souvent, en urgence, par le Samu, à l’Unité de Soins Intensifs Cardiologiques (USIC) du CH de Chalon. Elle peut être victime d’infarctus du myocarde, de troubles du rythme graves, d’insuffisance cardiaque aiguë, d’œdèmes pulmonaires, d’angine de poitrine… Pour les infarctus les plus graves, l’artère doit être débouchée théoriquement dans les 90 minutes après le diagnostic. 50 % des admissions dans ces structures USIC concernent des syndromes coronariens aigus ou infarctus du myocarde qui nécessitent le plus souvent une coronarographie (examen diagnostique des artères coronaires) et une angioplastie (traitement des artères rétrécies ou bouchées grâce à la mise en place de prothèses, ressorts en métal, les stents) souvent en urgence. La coronarographie est un examen incontournable en cardiologie et conduit fréquemment à une angioplastie (347 000 coronarographies et 170 000 angioplasties par an en France).

Un Centre Hospitalier dépourvu pour les graves urgences cardiovasculaires

Le problème du Centre hospitalier de Chalon est qu’il ne dispose pas, encore, de centre de coronarographie et d’angioplastie. Les patients doivent donc être conduits en extrême urgence soit au CHU de Dijon ou à la Clinique de Fontaine-les-Dijon soit au CH de Mâcon, ce qui nécessite un temps de transfert incompressible. La vie des patients est souvent en jeu…

Une installation bloquée

Le 28 juillet 2016, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne a publié un arrêté reconnaissant un besoin exceptionnel de coronarographie pour le Nord Saône-et-Loire ce qui a conduit le CH de Chalon à déposer un dossier d’autorisation en novembre 2016. Le projet coûte environ la somme, non négligeable en ces temps de restriction, d’un million d’euros. Des économies seront en parallèle réalisées par la réduction des temps d’hospitalisation et des frais de transport entre différentes structures. Mais ce n’est pas cet argument financier qui bloque ce projet hautement indispensable. En effet, le CH de Mâcon et le CHU de Dijon qui bénéficient déjà d’un équipement de coronarographie ont exprimé d’emblée leur opposition formelle à l’ouverture d’un centre de coronarographie à Chalon craignant une perte d’activité. Cette opposition a été suivie par des recours au tribunal administratif contre l’arrêté de l’ARS. Alors qu’elle avait reconnu un besoin de coronarographie à Chalon en 2016, l’ARS pourrait maintenant rejeter le dossier du CH de Chalon, ce qui suscite la colère et la mobilisation non seulement des cardiologues du CH chalonnais, des équipes médicales de tout le Centre Hospitalier chalonnais, des syndicats, des élus, de très nombreux médecins libéraux, des patients et de leurs familles.

Des conséquences collatérales inquiétantes

Outre la mise en danger de certains patients par manque de soins rapides, cette non-ouverture aura d’autres répercussions pour la santé des Chalonnais et des autres habitants du Nord du département. Elle pourrait entraîner, en autres :

  • La fermeture de l’USIC de Chalon, seule USIC du Nord Saône-et-Loire
  • La désertification médicale en cardiologie avec non-recrutement de nouveaux cardiologues, mais aussi départ de nombre de praticiens actuellement en place. Ceci entraînerait des délais de consultations inacceptables et des difficultés pour toutes les spécialités fortement liées à la cardiologie (urgences, neurologie, diabétologie, réanimation, chirurgie,).

La résistance et la mobilisation sont donc en route pour que ce qui avait été prévu en 2016 et qui est nécessaire soit mis en place.

Une pétition papier est disponible au CH. Une pétition en ligne vous attend sur le site change.org.

Il semble que le personnel médical et les habitants soient en marche pour faire respecter leurs « droits » et leur santé.

Pétition : https://www.change.org/p/l-angioplastie-doit-arriver-%C3%A0-l-h%C3%B4pital-public-de-chalon

Les + ChalonTV.info

Sources :  Fédération française de cardiologie

Coronarographie 

Malgré les progrès des examens non-invasifs, la coronarographie reste le seul moyen fiable à 100 % de vérifier s’il existe des rétrécissements des artères du cœur. A son intérêt diagnostique, on associe souvent un visée thérapeutique avec, par exemple, la réalisation d’une angioplastie dans la foulée de l’examen.

A quoi sert-elle ?

Réalisation d’un examen vasculaire

La coronarographie est un examen invasif – puisqu’il faut ponctionner une artère – qui permet de parfaitement visualiser l’ensemble des artères coronaires : placées en couronne autour du cœur, celles-ci lui apportent le sang nécessaire à son fonctionnement.
Cette angiographie ou radiographie des coronaires est destinée à préciser l’état général de ce circuit artériel et donc de déceler et localiser les zones de rétrécissements ou de sténoses provoquées par des plaques d’athérosclérose ou d’athérome.

Dans quel cas ?

En dehors de l’urgence cardiologique (l’attaque cardiaque ou infarctus du myocarde), la coronarographie n’est pas un examen de première intention. Elle est le plus souvent précédée de tests tels que l’électrocardiogramme (ECG) de repos, l’ECG d’effort et/ou la scintigraphie myocardique d’effort, et/ou l’échocardiographie d’effort (ou de stress) chez des patients s’étant plaints de douleurs thoraciques typiques à l’effort : barre ou serrement dans la poitrine (comme un étau) irradiant (vers la mâchoire ou le bras gauche) ou atypiques mais déclenchées par un effort.

Cette souffrance du cœur, appelée angine de poitrine (ou angor) est le premier signe qui doit faire penser à une maladie coronaire.

La décision de réaliser une coronarographie nécessite une juste mesure des bénéfices attendus et des risques encourus de l’examen : le risque de complications graves est rare, le risque de décès est estimé entre 1 pour 1000 et 1 pour 2000 examens.

Quand la coronarographie est indiquée, cette dernière permet d’évaluer l’importance de l’athérome coronaire quand il existe, l’existence de rétrécissements ou sténoses de ou des coronaires malades et d’en évaluer leur sévérité. De cette évaluation anatomique de la maladie coronaire, le cardiologue proposera plusieurs attitudes thérapeutiques :

– traitement médical plus ou moins associé à une revascularisation d’une ou des coronaires malades par angioplastie associée ou pas à la pose d’un stent, réalisée par un cardiologue «interventionnel» (procédure invasive non chirurgicale, car elle ne nécessite pas l’ouverture du thorax) ou par pontage aorto-coronaire réalisé par un chirurgien cardiaque.

Comment se déroule l’examen ?

La coronarographie nécessite l’injection d’un produit de contraste, opaque aux rayons X, qui va rendre possible la visualisation de l’ensemble des coronaires. Pour injecter ce produit, on utilise des mini-sondes creuses très fines, spécialement formées pour se positionner à l’embouchure des deux artères du cœur : les coronaires droite et gauche, chacune disposant de sa sonde spécifique. Ces dernières sont introduites par un cathéter, tuyau muni d’une valve empêchant le reflux du sang et mis en place au niveau de l’aine (artère fémorale) ou du poignet (artère radiale), après anesthésie locale.

L’examen se déroule dans une salle de radiologie spécialement équipée. Le patient, à jeun, est allongé et une caméra tourne autour de lui pour retransmettre en direct et filmer les artères coronaires sous tous les angles.

Un geste thérapeutique

L’examen peut aboutir à un traitement du rétrécissement dans la foulée, par angioplastie coronaire, évitant ainsi une nouvelle hospitalisation. On utilisera alors l’introducteur en place pour y glisser le cathéter portant un ballonnet et l’amener à l’origine de l’artère coronaire à traiter. Dans 40 % des cas, la coronarographie aboutit à un geste de revascularisation (angioplastie ou pontage).

Après l’examen

La coronarographie par voie radiale permet un lever quasi immédiat du patient à la fin de l’examen. Celle effectuée par voie fémorale nécessite de rester allongé quelques heures pour éviter un éventuel hématome artériel. C’est le calibre des artères qui permet de déterminer quelle technique employer, même si l’approche radiale est de plus en plus utilisée, du fait d’un progrès majeur dans la miniaturisation des sondes.

La coronarographie nécessitera, soit une hospitalisation de jour (dans ce cas, la présence d’une tierce personne est nécessaire pour le retour à domicile), soit, selon l’état général du patient, une hospitalisation de 24 à 48 heures. Dilatation, stent, pontage aorto-coronaire se discutent au cas par cas.

Les précautions à prendre

Un interrogatoire préalable systématique aura permis de déceler d’éventuelles (mais rares) contre-indications comme une allergie au produit de contraste (iode). Un examen clinique et des examens biologiques ont renseigné sur l’état d’hydratation et la fonction rénale, la numération formule sanguine, la recherche de troubles de la coagulation ou d’un diabète.

En cas de traitement anti-coagulant oral, celui-ci est arrêté quelques jours avant, avec remplacement par des anticoagulants injectables. Un médicament pour calmer l’anxiété peut vous être proposé. Le jour de l’examen, il est nécessaire d’être à jeun (pas de boisson, ni d’aliments 4 heures avant).

Angioplastie

L’angioplastie, également nommée dilatation, comporte deux étapes, l’une diagnostique, l’autre thérapeutique. L’angioplastie relève de la cardiologie interventionnelle, car elle ne nécessite pas l’ouverture du thorax, contrairement à la chirurgie cardiaque. C’est un acte invasif car elle nécessite l’introduction d’une petite sonde (ou cathéter) dans une artère soit au pli de l’aine (artère fémorale) soit au niveau du poignet (artère radiale). Cette technique est réalisée par un cardiologue, médecin spécialisé dans la cardiologie interventionnelle. La décision de pratiquer un tel examen nécessite une juste mesure des bénéfices attendus et des risques encourus pour le patient.

A quoi sert-elle ?

L’angioplastie, avec ou sans pose d’une prothèse endo-cavitaire (stent ou endoprothèse) a pour but de rétablir la circulation artérielle en dilatant le rétrécissement ou la sténose coronaire à l’aide d’un ballonnet gonflable. Auparavant, la phase diagnostique (via éventuellement une coronarographie) aura permis de localiser parfaitement les zones de sténoses nécessitant une revascularisation par angioplastie.

L’angioplastie coronaire est indiquée prioritairement dans le cas de syndrome coronaire aigu, c’est-à-dire un angor instable (dans les 24 à 48 heures, afin d’éviter l’évolution vers l’infarctus du myocarde) ou au cours de l’infarctus aigu du myocarde (pour désobstruer l’artère occluse dans un délai idéal de 3 heures après le début des symptômes) ou en cas d’échec de la thrombolyse (moyen médicamenteux pour déboucher l’artère) : c’est ce qu’on appelle l’angioplastie de sauvetage.

Elle est aussi indiquée dans la maladie coronaire stable après discussion cas par cas et après évaluation individuelle des bénéfices attendus et des risques encourus pour le patient. Cet examen est alors programmé, planifié sans urgence pour permettre au patient d’être bien préparé psychologiquement et d’avoir des conditions de sécurité optimale.

Comment se déroule l’intervention ?

Comme la coronarographie qu’elle va compléter, l’angioplastie coronaire nécessite une préparation médicale. Un bilan sanguin est demandé pour évaluer la coagulation (on parle d’hémostase), la numération formule sanguine (à la recherche d’une anémie, de signe d’infection, d’un nombre de plaquettes anormal…) et la fonction rénale. Le patient doit être traité par des médicaments anti-plaquettaires (aspirine, clopidogrel,…) et d’autres médicaments spécifiques de la maladie coronaire.

L’angioplastie nécessite une anesthésie locale et est réalisée dans une salle de cardiologie interventionnelle. La sonde est introduite à partir d’une artère située au poignet (artère radiale) ou au niveau de l’aine (artère fémorale). La technique consiste alors à amener, dans l’artère malade, un petit ballonnet gonflable au niveau de la zone rétrécie, bien identifiée par un produit de contraste injecté au préalable. Une fois gonflé, le ballon écrase la plaque d’athérome et agrandit le diamètre de l’artère.

Il est ensuite dégonflé pour rouvrir la voie de la circulation sanguine et rétablir le flux.

 

Pose d’un stent

Dans 90 % des cas, ce geste complète l’angioplastie. Un stent est une sorte de mini-ressort que l’on introduit dans l’artère pour éviter qu’elle se rebouche. L’intérêt de cette solution est de maintenir l’artère ouverte grâce au ressort qui reste en place alors que le ballonnet est retiré. Si les sténoses sont nombreuses, une discussion au cas par cas est nécessaire pour proposer soit des stents soit des pontages aorto-coronaires chirurgicaux.

Les cardiologues disposent désormais de stents dit actifs, enrobés de médicaments inhibant la prolifération cellulaire au contact des barreaux métalliques du stent et donc réduisant les risques de re-sténose, c’est-à-dire de nouvelle obstruction de l’artère malgré la présence du stent.

Après l’angioplastie

En cas de mise en place d’un stent, le traitement anti-plaquettaire comprenant l’association d’aspirine et du clopidogrel sera maintenu pendant plusieurs mois, voire davantage s’il s’agit d’un stent actif. Ensuite, ce dispositif anti-plaquettaire sera allégé (aspirine seule) et prescrit au long cours. Une épreuve d’effort sera programmée dans les trois à six mois pour évaluer l’existence ou non de signes d’ischémie myocardique, témoins d’une re-sténose ; une nouvelle coronarographie devra alors être discutée.

En l’absence de re-sténose au 6ème mois, le résultat peut être considéré comme stable et durable si les facteurs de risque cardio-vasculaires sont corrigés. Une épreuve d’effort est recommandée tous les ans.

Un arc-en-ciel de ballons

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Comme tous les week-ends de Pentecôte, le Chalonnais s’illumine d’un arc – en ciel de montgolfières, 45 ballons pour cette 31e édition.

Départ de la prairie St Nicolas, samedi matin vers 7h

Tout commence le vendredi, vers 17h, par l’accueil des pilotes à la salle Marcel Sembat par la trentaine de bénévoles de l’association qui gère cet événement des Montgolfiades. L’organisation nécessite un an de travail. Beaucoup de pilotes sont hébergés par des vignerons de la Côte chalonnaise, les premiers partenaires de la manifestation. La fusion viticulteur – Montgolfiade est parfois si forte que certains vignerons font le pas. Ainsi ce dimanche 4 juin, le domaine Pigneret de Moroges voit le baptême de la montgolfière aux couleurs de la maison. Pour la première fois, le ballon se gonfle et se dresse fièrement dans les airs de la prairie Saint-Nicolas. Le décollage aura lieu dans quelques semaines.

Vérification pour chaque ballon, de son certificat de navigiabilité

Les organisateurs remettent aussi des documents sur le Chalonnais, des cartes, des informations sur les zones sensibles à ne pas survoler et des panneaux, des dossards pour les nacelles. C’est aussi le temps pour chaque Montgolfier de payer les frais de participations d’un montant de 170 euros. Cet argent sert en grande partie à financer le gaz, mais aussi le repas commun festif du soir . On vérifie aussi les brevets des pilotes, la conformité des ballons, le certificat de navigabilité, les assurances.

Accueil des pilotes par les bénévoles organisateurs – vendredi soir

Impatientes, certaines montgolfières partent à la conquête du vent dès le vendredi soir.

Les choses sérieuses commencent tôt le samedi matin.

Pour que tout commence, la météo et le vent doivent être favorables, bonnes conditions que l’on ne peut trouver que très tôt le matin ou le soir vers 18 h 30, 19 h. C’est à 6 h du matin que les 45 pilotes de ces Montgolfiades 2017 se retrouvent à la prairie Saint-Nicolas. Après un petit casse-croute vient le moment important de connaître les informations de M. Météo sur le vent, la température, le degré d’humidité et de connaître la décision du directeur des vols. Chacun reçoit aussi des consignes de sécurité, des informations sur les zones à ou à ne pas survoler, sur la topographie locale, sur l’avancée des moissons. Il faut respecter les terrains agricoles. La montgolfière ne se pilote pas comme les autres engins aériens, c’est le vent qui est maître du vol et de l’atterrissage. Le pilote a peu de latitude de manœuvre : monter, descendre en insufflant de l’air chaud ou en en perdant, profiter des courants… tout un art.

Le directeur des vols, son adjoint et M. Météo pour le débriefing du samedi matin

L’autorisation de vol étant donnée, chaque équipe va se mettre en place pour le décollage. À chaque vol, des petites épreuves sont imposées aux pilotes. Celle du renard oblige, par exemple, les pilotes à se poser au plus près d’une montgolfière partie environ 5 minutes avant. Ce samedi matin, c’est l’exercice de lancer de marqueur sur une croix cible installée sur la prairie. Certains ballons partiront de la prairie notamment uniquement pour des baptêmes, mais le gros des troupes en compétition décollera d’un autre lieu pour revenir sur la cible en bénéficiant des vents.

De l’air chaud pour finir de gonfler le ballon et pour qu’il passe de la position couchée à celle debout…pour le décollage

Partir en montgolfière demande des conditions météo favorables, pas plus de 20km/h de vent au sol, pas de turbulence. La pluie ne permet pas trop le vol, en effet ses gouttes froides risquent d’abimer l’enveloppe qui est-elle à plus de 100 degrés.

Hop, on décolle

Il faut ensuite trouver, si possible, un beau pré avec de l’herbe rase par exemple et il faut prendre le temps. Il faut sortir le ballon, la nacelle, gonfler l’enveloppe avec un puissant ventilateur, préparer la nacelle. Celle pour 3 personnes pèse 94 kg sans les bonbonnes de gaz de 40 litres et coute 10 000 euros, l’enveloppe coutant elle 25 000. On finit le gonflage du ballon avec de l’air chaud pour qu’il passe de la position coucher à celle debout et qu’il s’envole… Ensuite pilote et passagers montent dans la nacelle. Un petit coup de chauffe et hop, on prend la direction du silence, du ciel à 400 mètres, de l’émerveillement, de la beauté des paysages et de la ville à 20km/h quand le vent est là… Dans le ciel, l’appréhension du départ disparaît très vite. Chacun va vivre sa propre aventure, son propre rêve.

Le vol dure en général 1h avec une autonomie en gaz de 1h30, au cas où il soit difficile de se poser, le vent vous ayant poussé dans une zone peu propice comme une forêt.

Devenir pilote de montgolfière, comme pour la voiture, cela s’apprend. Une formation pratique d’au moins 17 heures avec un moniteur puis un examen théorique de code aéronautique et un autre pratique avant d’avoir son brevet. Les questions du code portent sur la météo, la sécurité, le montage et le pilotage d’un ballon…

Chalon, vu du ciel

Vient donc le temps de l’atterrissage, plus ou moins facile… selon le vent, le relief et le pilote. Le reste de l’équipe suit le ballon par GPS de portable et est là avec le véhicule pour récupérer la montgolfière. On recommence alors l’opération de départ en sens inverse…il faut ranger tout le matériel et dégonfler l’enveloppe avec un trombone géant… On retourne ensuite au bercail, à la prairie St Nicolas, faire la provision de gaz.

Atterrissage dans un champ, vers une route

Ces Montgolfiades sont des moments merveilleux pour les pilotes, : retrouvailles, partages, compétition, envols dans un cadre fabuleux, celui de la Côte chalonnaise. Si le temps le permet 5 vols sont prévus. Mais les organisateurs ont toujours voulu associer la population chalonnaise, lui faire approcher l’univers de la montgolfière, lui faire partager ce loisir, cette passion.

Prairie Saint Nicolas vu du ciel

Quand la météo le permet, les samedis et dimanches en après-midi sont plus consacrés au public. Cette année le mauvais temps a annulé les manifestations du samedi. C’est donc le dimanche par un beau temps que la foule très nombreuse, plus de 5000 personnes selon les organisateurs, se retrouve à la Prairie St Nicolas pour l’envol de plus de 45 ballons vers 19h.
Outre ce splendide spectacle, les personnes présentes, souvent en famille regardent du Hip Hop ave la Compagnie de danse Petit Renard, écoutent de la musique avec notamment l’orchestre Angkor Band testent leur habilité avec des jeux surprenants en bois géant. Chacun scrute les 4 parachutistes qui atterrissent sur la prairie. Les plus gourmands dégustent, gratuitement, de la viande charolaise. Les plus petits glissent sur un toboggan géant ou font du trampoline. Certains fabriquent des lanternes en papier et les lancent au gré du vent avec l’association les ballons pirates. D’autres offrent à leurs « doudous » un baptême en petite montgolfière avec certificat de vol.De nombreuses animations sont donc proposées à un public heureux.

Jeux géants en bois

Les Montgolfiades, c’est aussi la possibilité de s’offrir un baptême, un voyage en montgolfière pour un tarif individuel d’environ 195 euros et 1 heure de plaisir et d’émerveillement. Les adultes, les enfants à mobilité réduite ne sont pas oubliés avec des nacelles adaptées.

Baptême de Doudou

N’hésitez pas, faites comme l’oiseau, prenez votre envol… en 2018 pour les 32e Montgolfiades, même époque, même lieu…

Les photos de ChalonTV

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Le photographe humaniste des rues

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Sébastien Pellelier-Pacholski, photographe chalonnais expose du 7 juin au 18 juin, à la Chapelle du Carmel, une vingtaine de ses photos en noir et blanc « Instants de ville, désirs de vie ». On peut le définir comme un photographe humaniste de rue.

Interview du Photographe – voir la vidéo ci-dessus

Le Chalonnais Sébastien Pellelier-Pacholski a commencé très tôt la photo en développant avec sa mère de l’argentique à la CCAS de l’EDF. Il s’arrête de nombreuses années à cause de contraintes professionnelles. C’est en 2013 qu’il reprend le chemin de la photo en achetant un reflex numérique Nikon et en adhérant au club Nicéphore Niépce de Chalon. Il travaille actuellement avec des appareils Olympus numériques avec une préférence pour l’objectif 35 mm. (17 au format 4/3)

Expo au Carmel

Ce qui l’intéresse dans la photo de rue, un de ses terrains photographiques de prédilection, c’est la place de l’Humain dans l’espace urbain. Il définit le cadre de la scène de théâtre et attend parfois plusieurs heures, à l’affut, que les acteurs entrent en scène avant de déclencher. Jamais dans sa pratique, il demande aux photographiés de jouer ou de rejouer un instant. Il fait souvent un seul shoot, c’est bon ou pas… Il a une grande empathie pour les sujets. Sur une matinée, il peut faire 250 à 300 déclenchements pour en garder au final 10 %.

Les photos exposées au Carmel datent de 2013 à 2017. Elles ont été prises à Paris, terrain magnifique pour un photographe de rue, à Strasbourg, au Pays basque et une à Chalon.

Expo au Carmel – Chalon

Pour lui, le Noir et blanc est un vrai parti artistique. Cela lui permet d’effacer tous les codes couleur et de concentrer le regard du visiteur sur le sujet photographié. Il supprime ainsi de nombreux éléments polluant ce regard.

Coucher de soleil sur la Saône à Chalon

Cependant, il fait aussi de la photo couleur qu’il réserve aux photos de paysage, aux photos urbaines à fort contraste, aux couchers de soleil et aux graphes de rue.

Expo au Carmel

Au centre de l’expo, en grand format, trône le visage de Johana, photo faite à la terrasse d’un café. Cette femme, il la trouve belle avec son regard perdu, si belle qu’elle est la star de l’expo. Vous ne pouvez la manquer. Regardez sa pupille… le photographe admirateur, amoureux au bon sens du terme, n’est pas loin. Il y a comme cela des visages qui vous marquent dès qu’ils apparaissent dans l’objectif… vous savez alors que cela sera un bon sujet, une bonne photo.

Dans son viseur couleur, il voit déjà, avec le fil de l’expérience, ses créations en noir et blanc. C’est en couleurs qu’il les traite pour gérer les contrastes, la luminosité, l’horizontalité et la verticalité avant de la passer en noir et blanc et de finaliser en post production.

C’est sa première exposition, même si on pouvait déjà voir ses photos sur son site (www.pelseb.fr), sur Flickr et Facebook et il en est très ému, ému de montrer son travail dans sa ville, dans la ville de Niépce, l’inventeur de la photo. Le grand format 90*60 permet de voir des détails invisibles de prime à bord sur un écran.

La jungle de Calais

On pourra le retrouver, lors d’une conférence, début septembre au musée Niépce sur son travail remarquable sur la Jungle de Calais. Cette jungle des migrants, il la connaît bien au niveau professionnel. Mais là, c’est un autre regard, un regard humain, empathique, humaniste qu’il porte pendant deux ans sur ces hommes qui ont tout quitté, perdu pour traverser la Manche, pour un avenir plus heureux. Ces photos donneront lieu à un livre coécrit avec l’auteur libraire chalonnais Christophe Reynaud. Celui-ci ne connaît pas la jungle, il écrira son histoire, son ressenti à partir des photos de Sébastien.

La jungle de Calais

C’est la deuxième coopération avec lui. La première était sur le livre photo-poésie l’Abandon du Délice au Plaisir de ma Belle (en vente à l’expo et sur le site de PelSeb).

1er livre photographie-poésie

On attend avec impatience Calais… première approche des photos sur le site de Pelseb et aussi son autre expo sur des graphes de rue parisiens et berlinois.

Expo au Carmel

Pour les détails de l’expo Instants de ville, désirs de vie, au Carmel de Chalon du 7 au 18 juin 2017

Instants de ville, désirs de vie

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Sébastien Pellelier-Pacholski, photographe chalonnais expose du 7 juin au 18 juin, à la Chapelle du Carmel, une vingtaine de ses photos en noir et blanc « Instants de ville, désirs de vie ».  Reportage vidéo bientôt sur ChalonTV.onfo

Photographe de rue, son terrain préféré, au plus près de l’autre,
il opte pour des scènes de vie, des rencontres furtives ou scènes insolites.
Sa première exposition individuelle à la Chapelle du Carmel s’articule autour de son inspiration puisée dans l’œuvre photographique de Doisneau, Willy Ronis, William Klein, Vivian Mayer ou Henry Cartier-Bresson.
Une vingtaine de photos en noir et blanc, sélectionnées avec soin seront
dévoilées aux regards des visiteurs pour leur plus grand plaisir, ces
instants de ville les conduiront à Paris, Strasbourg, Chalon et au Pays
Basque.
Comme il aime à le répéter, ce qui l’importe le plus, c’est de ne jamais
trahir le spectateur. Il cherchera la scène à immortaliser, mais jamais ne
la provoquera.
Le travail d’un homme libre, qui dans ses recherches, ses observations,
sa perception du monde, nous offre avec passion, au fil des rues une part
de rêve.
Sa vision photographique instantanée des passants éphémères, les fixe
avec poésie et tendresse à tout jamais.


Autour de l’exposition
Visites gratuites en présence de l’artiste à la Chapelle
du Carmel, du 8 au 18 juin, de 15h à 16h (pour les particuliers, les écoles,
les groupes, les associations…) ou possibilité également de visiter l’exposition avec
l’artiste à un autre moment entre 14h et 18h, sur demande
Renseignements au 03 85 93 90 18
Exposition visible du 7 juin au 18 juin 2017
Tous les jours, sauf le mardi, de 14h à 18h à la Chapelle
du Carmel 16, rue de la Motte / entrée libre

Musicaves à Givry

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DU 28 JUIN 2017 AU 02 JUILLET 2017 À GIVRY (71), 20ème édition du festival Les Musicaves à Givry. Fêtez l’été nouveau en « musique et en vin » : Musiques du monde natures ou épicées, rock, électro, musique classique et vins de Givry.

Nathalie Szych, votez pour moi

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Nathalie Szych, candidate du FN, vous donne ses raisons de voter pou elle aux 1er tour des législatives 2017.

Nathalie Szych, habitant St Rémy, est secrétaire médicale dans un cabinet de radiologie. Elle a rejoint le Front National en janvier 2015. Elle s’est présentée aux cantonales dans le canton de Chagny et aux élections régionales (8ème sur la liste FN). Elle a fait campagne à la présidentielle pour Marine Le Pen.

Voir aussi « 10 minutes pour convaincre », l’ITW de Nathalie Szych

La 5e circonscription de Saône-et-Loire comprend les cantons de Buxy, Chalon-sur-Saône Centre, Chalon-sur-Saône Ouest, Chalon-sur-Saône Sud, Montceau-les-Mines Nord, Montceau-les-Mines Sud, Montcenis, Montchanin

Les candidats dans la 5ème du 71 :
-Samuel Brandily : DLF (Debout la France)
-Samuel Card : UPR (Union populaire républicaine)
-Pascal Dufraigne : LO (Lutte ouvrière)
-Alain Duriaux : POID (Parti ouvrier indépendant démocratique)
-Raphaël Gauvain : LREM (La République En Marche)
-Arnaud Ginions : Demain en commun – Caisse claire
-Marianne Lacot : AEI (Alliance Ecologiste Indépendante)
-Ghislaine Launay : Souveraineté, identité et libertés
-François Lotteau : EELV (Europe Ecologie Les Verts)
-Gilles Platret : LR (Les Républicains)
-Eric Riboulet : FI (La France insoumise)
-Christophe Sirugue : PS (Parti socialiste)
-Nathalie Szych : FN (Front national)
-Nathalie Vermorel : PCF-FDG (Parti communiste français, membre du Front de Gauche)

Christophe Sirugue, votez pour moi

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Christophe Sirugue, candidat du Ps, vous donne ses raisons de voter pour lui aux 1er tour des législatives 2017.

Christophe Sirugue est le député sortant ( de 2007 à 2016 – vice Président de l’assemblée nationale de 2012 à 2014) de cette circonscription de Chalon à Montceau en passant par Buxy.
Il a été secrétaire d’état chargé de l’Industrie, du Numérique et de l’Innovation du 1er septembre 2016 au 10 mai 2017 , maire de Chalon de 2008 à 2014 et Président du Conseil général de Saône-et-Loire de 2004 à 2008.

Voir aussi « 10 minutes pour convaincre », l’ITW de Christophe Sirugue

La 5e circonscription de Saône-et-Loire comprend les cantons de Buxy, Chalon-sur-Saône Centre, Chalon-sur-Saône Ouest, Chalon-sur-Saône Sud, Montceau-les-Mines Nord, Montceau-les-Mines Sud, Montcenis, Montchanin

Les candidats dans la 5ème du 71 :
-Samuel Brandily : DLF (Debout la France)
-Samuel Card : UPR (Union populaire républicaine)
-Pascal Dufraigne : LO (Lutte ouvrière)
-Alain Duriaux : POID (Parti ouvrier indépendant démocratique)
-Raphaël Gauvain : LREM (La République En Marche)
-Arnaud Ginions : Demain en commun – Caisse claire
-Marianne Lacot : AEI (Alliance Ecologiste Indépendante)
-Ghislaine Launay : Souveraineté, identité et libertés
-François Lotteau : EELV (Europe Ecologie Les Verts)
-Gilles Platret : LR (Les Républicains)
-Eric Riboulet : FI (La France insoumise)
-Christophe Sirugue : PS (Parti socialiste)
-Nathalie Szych : FN (Front national)
-Nathalie Vermorel : PCF-FDG (Parti communiste français, membre du Front de Gauche)

Nathalie Szych, candidate Député

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« 10 minutes pour convaincre », interview de Nathalie Szych candidat aux législatives dans la 5ème circonscription de Saône-et Loire pour le FN.

Nathalie Szych, habitant St Rémy, est secrétaire médicale dans un cabinet de radiologie. Elle a rejoint le Front National en janvier 2015. Elle s’est présentée aux cantonales dans le canton de Chagny et aux élections régionales (8ème sur la liste FN). Elle a fait campagne à la présidentielle pour Marine Le Pen.

Retrouvez le 6 juin Nathalie Szych dans notre émission « Votez pour moi »

La 5e circonscription de Saône-et-Loire comprend les cantons de Buxy, Chalon-sur-Saône Centre, Chalon-sur-Saône Ouest, Chalon-sur-Saône Sud, Montceau-les-Mines Nord, Montceau-les-Mines Sud, Montcenis, Montchanin

Les candidats dans la 5ème du 71 :
-Samuel Brandily : DLF (Debout la France)
-Samuel Card : UPR (Union populaire républicaine)
-Pascal Dufraigne : LO (Lutte ouvrière)
-Alain Duriaux : POID (Parti ouvrier indépendant démocratique)
-Raphaël Gauvain : LREM (La République En Marche)
-Arnaud Ginions : Demain en commun – Caisse claire
-Marianne Lacot : AEI (Alliance Ecologiste Indépendante)
-Ghislaine Launay : Souveraineté, identité et libertés
-François Lotteau : EELV (Europe Ecologie Les Verts)
-Gilles Platret : LR (Les Républicains)
-Eric Riboulet : FI (La France insoumise)
-Christophe Sirugue : PS (Parti socialiste)
-Nathalie Szych : FN (Front national)
-Nathalie Vermorel : PCF-FDG (Parti communiste français, membre du Front de Gauche)