Samedi 5 décembre, les opposants au projet de loi « sécurité globale » ont organisé trois manifestations dans le département à l’initiative d’associations, des différents partis de gauche, d’extrême gauche et des organisations syndicales (C. G. T – Solidaires).
À Montceau, 150 personnes se sont rassemblées samedi matin, environ 300 à Mâcon et 500 à Chalon, samedi après-midi pour le retrait total de la loi « sécurité globale »
LE RETRAIT DE LA LOI ET NON L’AMÉNAGEMENT D’ARTICLES
Peu avant le départ du cortège chalonnais, Aline Mathus Janet (L.D.H) et Jean Michel De Almeida (P.C.F) au nom du collectif chalonnais fédérant une vingtaine d’organisations ont souhaité « le retrait du projet de loi. Nous ne sommes pas seulement opposés à l’article 24, mais à l’ensemble du texte », ont souligné les intervenants.
LE PRÉFET DE PARIS EN 68 : M. GRIMAUD EN EXEMPLE
Devant le palais de Justice, Christian Celdran (Coordination Nationale pour une nouvelle résistance) a lui évoqué « les contrôles illégaux annulés par le tribunal administratif “effectués à l’égard de Jérôme Laronze, éleveur abattu par un gendarme dans le clunysois en mai 2017. M.Celdran a aussi pointé ‘certains conflits d’intérêts des inspections conduites par l’I.G.P.N (Inspection Générale de la Police Nationale’ sur 398 plaintes, il y a eu 2 poursuites”… M. Celdran a cité le préfet de police en fonction à Paris, lors des événements de mai 1968, Maurice Grimaud.
Avant de se disloquer, place l’hôtel de ville, en déployant une banderole, les manifestants ont dénoncé rue Général Leclerc » l’aspect tout sécuritaire » d’une loi soutenue entre autres par les parlementaires LREM et LR… Dans le cortège chalonnais, plusieurs élus étaient présents, le sénateur Jérôme Durain, les conseillers départementaux Françoise Pelletier-Verjux, Raymond Gonthier, Nathalie Lebanc, t Francine Chopard conseillères régionales, Mourad Laoués, Christophe Regard, Amandine Ligerot… conseillers municipaux chalonnais.