Les propos du ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, dans l’émission Dimanche en politique sur France 3. « J’appelle les maires de France et les préfets à inciter à rouvrir ces marchés […] à condition qu’il y ait le respect des normes sanitaires. » devraient trouver un écho favorable dans notre ville.
La semaine dernière, c’est l’Association Chalonnaise pour la Transition Écologique (A.C.T.E), qui émettait l’idée d’un marché en citant notamment la ville de Grenoble, comme exemple.
POURQUOI PAS UN MARCHÉ PAR JOUR DANS NOTRE VILLE
À l’heure actuelle, il existe six marchés dans notre ville : ceux du mardi au centre commercial des Aubépins, celui du mercredi au Près Saint Jean, du jeudi au stade, ceux du vendredi et dimanche : Place Saint Vincent-rue aux févres
DE GIVRY A AUTUN EN PASSANT PAR TOURNUS, LE CREUSOT, MÂCON
À ce jour Chalon, est l’une des grandes villes du département pour lequel le marché a été supprimé. Une décision faisant suite à une première expérience que le maire, le 20 Mars dernier, le maire Gilles Platret n’a pas souhaité renouveler. Un marché devait se dérouler au boulodrome, il ne s’est pas déroulé, compte tenu de la situation sanitaire.
Les autres villes comme Mâcon, Autun Le Creusot, ainsi que les villes de Tournus, Givry, Saint Rémy ont ré-ouvert un marché hebdomadaire…Et si notre ville innovait, n’a-t-elle pas un riche passé qui plaide en faveur, un moyen d’innover dans le respect d’une certaine tradition….
(1) Dans les années 90, un marché a eu lieu à Saint Laurent, le mardi matin il n’y avait que quelques clients et peu de marchands.
A Lire : « Le marché forain » : une étude sur les marchés du Val de Saône dont celui de Chalon – lire l’article complet sur notre site
LES PROBLÉMATIQUES NOUVELLES N’ONT PRISES EN COMPTE
L’ouvrage est paru, il y a bientôt cinq années. L’étude ne prend pas en compte les dimensions reliant « producteurs consommateurs » connaissant une montée en puissance, avec d’une part une demande de plus en plus nombreuse et exigeante liée à l’alimentation saine, à des relations de proximité et au développement des produits bio et d’autre part la mise en place des circuits courts. Ces derniers sont prônés et soutenus par les collectivités territoriales.
L’étude du Docteur Moussaoui Mahhoubi, permet à la fois un regard historique sur ces différents rendez-vous hebdomadaires ponctuant la vie quotidienne des professionnels de l’alimentaire, de l’habillement notamment mais aussi sur ces espaces animant régulièrement les villes.
- Le Marché Forain – « Symptôme d’un déclin et prédiction d’une fin » -Édité par les Éditions Sabil-Aubin.
Ouvrage disponible à la bibliothèque municipale