Après un rassemblement Place de Beaune, à l’initiative de la section chalonnaise de la ligue des droits de l’homme, du groupe Pierre Fort du Conseil National nouvelle résistance et du syndicat Solidaires, un peu plus de 200 participants ont défilé jusqu’à la sous-préfecture, ce mardi 17 novembre en début de soirée. Une manifestation (déclarée auprès des pouvoirs publics) coïncidant avec le début d’étude d’une proposition de loi sur la sécurité globale mais aussi avec les premières manifestations des gilets jaunes… le 17 novembre 2018.
Aline Mathus-Janet ( Présidente de la section Chalonnaise de la L.D.H)
Le syndicaliste, Pascal Poyena mis en avant : » le fait de diffuser l’image notamment en direct serait donc, de fait, quasiment impossible. Le seul fait de filmer ou photographier conduira à des d’interpellations et des violences par les forces de l’ordre comme c’est déjà trop souvent le cas aujourd’hui.
Clairement, ce sont non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou mouvements sociaux. »
Comment caractériser l’intention ? Comment prendre le risque que quelqu’un d’autre se serve des images pour nuire ? L’autocensure sera massive dans les médias et sur les plateformes, devaient dénoncer les participants.
» Nous sommes à vos côtés et nos parlementaires voteront contre ce projet de loi », a lancé Jean Michel De Almeida, pour le P.C.F. Élue chalonnaise et régionale, Francine Chopard (P.R.F), était présente.