Le petit film du dimanche soir, tranquille dans le canapé ? Ou plutôt une soirée rock dans la cour de l’évêché ? Les festivaliers fatigués auront choisi la première option, et les « vrais de vrai » ont fini le festival sur les « good vibes » de « Mark Enbatta’s Tribe »
En tous cas ce groupe « d’anciens » (Mark est tombé dedans en 1971 pour son premier groupe), a clôturé le festival Chalon dans la Rue, en grande pompe. Et de surcroît ils sont tous chalonnais ou quasi.
Final rock’n’roll : la bouteille de whisky, frottant contre la guitare de Peter, donnera les dernières notes. Il prépare un nouvel album, après en avoir produit 8 albums.
Pour ma part la soirée continue, entraîné par Doumé, le roadis de 68 ans, qui a toujours suivi Mark et ses acolytes. En coulisses, ils se retrouvent tous, sous leur grande tente, et sont rejoints par Franck et Jano de Lipstown (association qui a fourni le plateau technique à la Chapka du Dahut qui a réaménagé la cour de l’évêché.). Et ils sont également membres des Scremin’monkeys (passé la veille) son primitif et orgue liquide, ainsi que The Wild Emanation (le soir même) rock primitif, avec comme devise « Planquez les femmes et les enfants et sortez la bière ». Pour ces 2 concerts, le bassiste était YANIS, bassiste suisse rencontré récemment, qui a joué pour les premières fois avec eux.
À noter également la présence d’un groupe dijonnais, représenté par Punk (alias Aurélien) Guitariste et chanteur de « 11 Louder » (Punk rock).
Bref, pas mal de groupes recomposés, qui ont assuré leurs prestations de bout en bout !
D’âge et d’horizons différents, ils ont trouvé la bonne cause pour laquelle s’accorder : le ROCK.
JOEL LEGER