Carnaval

Tradition1 du Moyen-âge avec la fête des fous, ce 97e carnaval de Chalon se déroule sous un très beau soleil. Cette cavalcade déambule avec pour thème un retour à la ferme, à la clé des champs. Dimanche 26 février, Sa Majesté Carnaval, le roi Cabache, des chars en carton-pâte colorés et animés, des grosses têtes, des goniôts2 nombreux déguisés, maquillés et actifs en confettis, des musiques locales, toulousaine ou internationales notamment mexicaine, chinoise et ukrainienne, sans oublier les Reines du Carnaval, défilent dans les rues de Chalon.

Le circuit a été réduit, vu l’état d’urgence. Le Carnaval, c’est aussi des animations, un festival international de musique de parade, le Carnaband’s show, un thé dansant, une grande soirée bavaroise… et une fête foraine avec de nombreux manèges à sensations fortes, des attractions pour les petits et les grands, sans oublier de quoi régaler les gourmands avec pommes d’amour, churros, frites et bien d’autres plaisirs de bouche.

Cette fête, cette bonne humeur ne peut exister, dans un moment de tensions terroristes, sans une prise en compte forte de la sécurité de tous.

Un contingent important de policiers de la police nationale épaulée par la police municipale assure la sécurité de tous. Ils sont aidés par une section d’une trentaine de militaires du dispositif sentinelle. En plus 2 patrouilles de 3 hommes de la Bac (Brigade anti criminalité), une très visible équipée du nouveau fusil d’assaut allemand le HK G36, l’autre très discrète, sont prêtes à intervenir de façon rapide et efficace. 25 caméras municipales de surveillance complètent ce dispositif. L’ensemble rassure le nombreux public présent sur les trottoirs et à la fête foraine. Les spectateurs ne sont pas fouillés, contrainte jugée inutile par le pôle sécurité. Il est demandé aux participants de ne pas venir avec des déguisements pouvant induire en erreur les forces de l’ordre ou les spectateurs. La sécurité des autres événements de la semaine est aussi assurée par des vigiles privés.

Les rues d’ accès au défilé, donc à la foule, sont bloqués par des poids lourds ou des plots en béton

Sont aussi mobilisées des équipes de la croix rouge pour venir en aide aux personnes en petite difficulté médicale. L’association départementale des radios amateur assure le bon déroulé du défile et renforce le dispositif de transmission.

Pour ceux qui ont loupé le premier tour, rendez-vous dimanche 5 mars où plus de 60 000 personnes sont attendues

Site officiel du Carnaval

1- Le Carnaval de Chalon est dérivé de la « Fête des Fous » qui se célébrait, au Moyen-âge, au milieu des pires extravagances, dans notre bonne ville de Chalon. Dès le 15 décembre, on élisait dans la Cathédrale Saint-Vincent, parmi les membres du clergé, et de préférence parmi les enfants de chœur, un « évêque des fous » qui officiait pontificalement, distribuait des bénédictions, ordonnait des processions publiques, et touchait même des redevances. Cloches carillonantes, il était promené sur un âne, entouré d’un clergé burlesque, avant de dîner en public sur une estrade dressée devant les portes de la Cathédrale.

Beaucoup plus tard, Cyrus de Thiard, un évêque, réussit à interdire ces fêtes païennes dans les églises. Ainsi, elles continuèrent dans la rue, et nos fêtes de Carnaval en sont la continuation atténuée.

Sous François 1er, à Chalon-sur-Saône, une Confrérie qui s’intitulait « L’Abbaye des Enfants », dirigée par un chef permanent nommé « l’Abbé de la Grande Abbaye », élisait à l’époque du Carnaval, un autre dignitaire, qui lui, était éphémère et s’appelait « Le Roi des Enfants ». On rapporte que son élection causa de violentes bagarres en 1598.

Sources : site officiel du Carnaval – En savoir plus – suite

2- Les « Gôniots » : c’’est ce qui différencie le Carnaval de Chalon sur Saône de tous les autres Carnavals de France et de Navarre.

Descendants des joyeux drilles moyenâgeux, les « Gôniots », déguisés, maquillés ou masqués, représentent un état d’esprit qui date de plusieurs siècles. Ils savent trouver l’évènement local, national ou international sur lequel peut s’exercer leur verve burlesque.

Le « Gôniot » vrai, celui qui émane des couches sociales diverses, se métamorphose à l’occasion des festivités et plus particulièrement lors de la journée des « Gôniots » qui lui est consacrée (depuis 1910, un concours récompense les meilleurs groupes). (sources site Carnaval)

 

 

 

 

 

 

Le + photo de ChalonTV

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