1918-2018 : Macron monte au front des commémorations

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Ce dimanche 4 novembre, à plus de 16.000 kilomètres de l’Hexagone, les Néo-Calédoniens étaient appelés à se prononcer sur la question de l’indépendance. À la question «Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?», les 175.000 personnes inscrites sur la liste électorale spéciale pour la consultation devaient répondre par «oui» ou «non».

Le «non» est sorti vainqueur du scrutin avec près de 57% des voix. «Les électeurs se sont exprimés aujourd’hui majoritairement pour que la Nouvelle-Calédonie reste française. Je veux dire la fierté pour le chef de l’État que la majorité des Calédoniens aient choisi la France», a déclaré Emmanuel Macron, qui a appelé les Néo-Calédoniens à se tourner vers l’avenir. «Vive la Nouvelle-Calédonie, vive la République, vive la France» a conclu le chef de l’Etat au terme d’une brève intervention dimanche à 13h.

Puis le chef de l’Etat a entamé dimanche soir à Strasbourg le cycle de commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Les célébrations ont démarré par une cérémonie militaire suivie d’un concert dans la cathédrale Notre-Dame. En compagnie du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, le président de la République a écouté des œuvres de Debussy et Beethoven sur «le thème de la paix européenne et du retour de l’Alsace-Moselle à la France», a indiqué l’Élysée. Le point de départ d’une «itinérance mémorielle» conçue comme une superproduction élyséenne avec Macron dans les rôles de chef d’orchestre, de grand ordonnateur et de personnage principal.

Autour du chef de l’État, on distille avec gourmandise les chiffres clés de cette séquence, pour en souligner le caractère exceptionnel à vocation historique: en sept jours, le chef de l’État aura traversé deux régions, onze départements et dix-sept villes. Son périple s’achèvera dimanche prochain sous l’Arc de triomphe où, après avoir ravivé la flamme du soldat inconnu, il prononcera un discours devant une centaine de chefs d’État et de dirigeants d’organisations internationales. «Un périple inédit», selon l’entourage du chef de l’État, et dont la vocation va bien au-delà de la seule commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale.

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